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L’Aigle écarlate et le Yéti : à la découverte du grand Nord

L’Aigle écarlate et le Yéti – Vie de chasseurs dans les terres du Nord est à la base un light novel en quatre tomes écrit par Mashimesa Emoto avec le chara design d’Akaneko. Ils ont été adapté en manga par Shikayo Shirakaba en une série de dix tomes. C’était prépublié dans le magazine PASH! (shōjo). Les deux premiers tomes viennent de sortir chez Naban et vous pouvez lire la version numérique sur Piccoma.

C’est quoi l’histoire ?

Le jeune Ritzhard habite dans un village aux confins des terres arctiques, ce qui lui vaut le surnom de « Yéti des terres lointaines ». Il a bien du mal à trouver une femme qui accepterait de vivre à ses côtés.
Durant un bal organisé par un lointain pays, il rencontre Sieglinde, une ex-militaire souhaitant se redécouvrir. Il tombe immédiatement sous le charme de Sieg et la demande alors en mariage. Elle accepte mais à une condition : ils doivent réussir à vivre ensemble durant un an avant d’officialiser leur union.
Parviendront-ils à se rapprocher au cœur des terres enneigées ?

Mariés sur un coup de tête

Ritzhard cherche un bon parti pour se marier lors d’un bal, mais il habite dans les contrées glacées et sombres tout au nord du pays, si bien que les demoiselles ne s’y sentent jamais à l’aise et repartent très vite. Ce soir-là, il a le coup de foudre pour Sieglinde, une ex-militaire, à qui il demande de l’épouser sur un coup de tête. A sa grande surprise elle accepte à une condition : ils doivent vivre ensemble pendant un an avant d’officialiser leur union. Elle veut prendre ses marques car elle ne sait pas si elle peut devenir une épouse alors qu’elle a passé 18 ans de sa vie à faire la guerre. Cette dernière étant terminée, elle ne peut de toute façon pas reprendre du service. Son intuition lui dit qu’elle pourrait en apprendre plus sur elle-même là-bas.
Si lui est amoureux de la belle rousse, elle n’a pas encore de sentiment pour lui et c’est son côté pragmatique qui l’emporte.  Elle le prévient tout de même, elle a 31 ans et il ne doit pas espérer d’elle de lui offrir des enfants -ou tout du moins pas en nombre-. Mais rien ne semble le rebuter. Sa seule peur à lui, c’est qu’elle reparte et qu’il soit à nouveau seul.

Des personnages tel que Sieg font plaisir à voir. C’est une femme forte et au caractère bien trempé, quant à Ritz il fait tout pour la mettre à l’aise sans jamais l’infantiliser. Il accorde beaucoup d’importance au bien être de sa femme.

Dans le froid de l’hiver

C’est au travers des yeux de Sieg et grâce aux explications Ritz que l’on découvre tout une culture locale des Safiris qui ressemble fortement au peuple des Samis qui vit au nord de la Suède, de la Norvège et de la Finlande. C’est richement documenté et toujours au service de l’histoire de nos deux tourtereaux. Si le manga se déroule dans un pays imaginaire, c’est bien sur la culture scandinave que se base cet univers fictif. Les bijoux et l’artisanat en général, la nourriture, la chasse, les mœurs etc. si vous cherchez les noms sur google vous pourrez les retrouver facilement.
Plutôt que de tenter de créer un récit dans le monde réel, Mashimesa Emoto a préféré implanter dans son imaginaire le folklore du Nord de l’Europe. Aucune chance de faire des erreurs de chronologie ou autre. Et ça amène tout de même à la curiosité (surtout la mienne) à vérifier si telle choses existent et d’où elle vient réellement.
Bref, c’est un joli manga, pour une bonne dose d’aventures et de découvertes.

L’Aigle écarlate et le Yéti a été un vrai coup de cœur. C’est un récit doux et si fort à la fois qu’il l’a beaucoup touché. J’aime autant Sieg pour son fort caractère que Ritz pour sa gentillesse. En plus il m’a donné envie d’aller faire le tour des terres du Nord que je n’ai encore jamais visitées.

Public : Tout public – dès 14 ans

Service presse pdf

Naban

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

Une réflexion sur “L’Aigle écarlate et le Yéti : à la découverte du grand Nord

  • Funambule

    Il faudrait que je consulte le manda dans ma librairie pour voir si j’arrive à m’y intéresser.

    Répondre

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