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Cicatrices : la gifle

Cicatrices est le premier manga de Brandon Arias un mangaka Chilien né en 1997 à Santiago. Il est édité en France chez VegaDupuis.

C’est quoi l’histoire ?

Cicatrices raconte une histoire d’amour entre deux collégiens, Kyonosuke et Akira, dans une petite ville de la campagne japonaise. Kyonosuke est un jeune garçon dont une partie du visage a subi une greffe de peau, et se voit traversée d’une importante cicatrice. Akira est une jeune fille trans de la même école. Kyonosuke fait face aux brimades de ses camarades tandis qu’Akira subit les coups de son père qui ne reconnaît pas son identité de genre. Leur rencontre et le début d’une relation amoureuse vont les amener à tenter de fuir cet environnement toxique. Mais sont-ils capables de s’accepter et d’accepter l’autre autant qu’ils le pensent ?

Malaise

Au commencement nous avons Kyonosuke qui a une particularité sa cicatrice sur le visage. Très vite il est pris pour cible par les petits caïd du collège qui l’oblige à donner son argent de poche. Il va faire la connaissance d’Akira une autre élève avec qui il va sympathiser. Elle même subit les violences de son père qui ne reconnait pas son identité de genre. Kyonosuke sera lui aussi dans l’ignorance tout du moins au début. Kenta est l’un des harceleurs de Kyonosuke, et lui aussi cache de lourds secrets. Sans pour autant pardonner ses violences, elles prennent un sens quand on nous révèle pourquoi il est comme il est.
Il n’y a strictement aucun adulte pour en relever un autre. Ils sont tous dégelassent, sans empathie et violent tant dans leurs gestes que dans leurs paroles. C’est psychologiquement très violent. Lire Cicatrices remue vraiment votre estomac. On n’est réellement mal à l’aise et surtout très énervé face à ces adultes aux comportements toxique.

Mangaka en devenir

Brandon Arias dit dans la postface qu’il aime les mangas d’Inio Asano et Shuzo Oshimi et ça se sent. Il explore la psychologie complexe et destructrices de ses personnages. Si tout n’est pas parfait, parfois les évènements manquent de temps pour vraiment s’enchainer. Le lecteur n’a pas le temps de souffler et les propos sont assez durs pour avoir envie de faire des petites pauses de temps à autre. Et même quand les héros ont une petite pause mignonne, on sent qu’ils vont le payer cher par la suite. Mise à part ça c’est tout de même une lecture intéressante et de qualité.
Son trait très est encore un peu hésitant par moment, mais il maîtrise déjà bien la narration de son manga. C’est une très bonne surprise à réserver à un public averti.

Cicatrices est un global manga très dur avec une violence verbale et physique constante. Sachez le en commençant votre lecture. Brandon Arias décrit une jeunesse broyée par le harcèlement, la violence et l’incompétence des adultes.

Public : A partir de 14 ans – violence, harcèlement, homophobie

Service presse

vega

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

2 réflexions sur “Cicatrices : la gifle

  • Funambule

    Ooooh il l’air intéressant mais avec le présence que d’adultes toxiques, le manga ne vire-t-il pas uniquement dans le pathos ?

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    • c’est assez dur, mais les personnages se prennent en main

      Répondre

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