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Presque mariés, loin d’être amoureux : la surprise !

© 2018 Kanamaru Yuki, Kadokawa Shoten

Presque mariés, loin d’être amoureux est l’adaptation en anime du manga de Kanamaru Yuki publié au Japon par Kadokawa. Inédit en France il compte neuf tomes au Japon et sa publication continue dans le Young Ace (seinen).

C’est quoi l’histoire ?

Dans une classe de lycée, un projet est lancé pour éduquer les élèves aux bonnes pratiques du mariage. C’est ainsi que Jirô Yakuin, célibataire, se retrouve pseudo-marié à une fille de sa classe assez extravagante, Akari Watanabe. Tout les oppose, mais peu importe : ils pensent chacun que cette expérience va leur permettre de se rapprocher de leur crush respectif. En attendant, ils doivent tout faire pour jouer le couple idéal !

© 2018 Kanamaru Yuki, Kadokawa Shoten
L’équipe

L’anime Presque mariés, loin d’être amoureux est produit par le studio MOTHER connu pour son adaptation pas toujours au sommet d’Arifureta. Il est réalisé par Takao Kato et secondé par Junichi Yamamoto. L’anime semble s’arrêter au 5e tome, ce dernier étant toujours en cours peut-être un jour aurons-nous la suite. Mais ce n’est pas pour tout de suite.

Le chara design a été confié à Chizuru Kobayashi. C’est un peu moins rond et plus anguleux que l’original, mais cela reste assez proche et joli.

La direction artistique est sans aucun doute le point fort de cet anime. Des couleurs très flashy, des décors pastels et des contrastes prononcés. On doit les décors à Naoko Akuzawa et je les trouve très réussi. Ils donnent une ambiance bien spécifique et acidulé. Tout comme l’histoire c’est pétillant.

Le générique début TRUE FOOL LOVE interprété par Liyuu est très entrainant et reste bien en tête. Celui de fin, Stuck on you, de Nowlu est plus mélancolique. Le titre Swallows sert de générique pour le dernier épisode. Nowlu pose sa très belle voix sur une chanson elle aussi plutôt triste.

Pourquoi j’ai aimé Presque mariés, loin d’être amoureux

Nous avons donc un triangle amoureux Jirō aime Shiori, elle aussi mais aucun des deux n’osent l’avouer. Akari vit désormais avec Jirō, elle, elle aime Minami, mais c’est un amour à sens unique. D’ailleurs Shiori vit avec ce dernier. Un triangle amoureux certes ordinaire, mais qui fonctionne toujours bien.
Ce qui fonctionne bien avec cet anime, c’est qu’on a envie d’encourager ce couple en devenir. Un peu comme une émission de télé réalité. On entre dans l’intimité de Jirō et Akari qui eux-mêmes découvrent ce qu’est de vivre à deux dans un petit appart. Il est vrai que c’est en forgeant qu’on devient forgeron, c’est en faisant des erreurs qu’on apprend. Le spectateur que nous sommes a envie d’encourager ce couple atypique. Le nerd, la bimbo et l’amie d’enfance, c’est classique mais efficace. Shiori manque cruellement de personnalité et de charme. Akari qui se montre très superficielle au début, puis petit à petit elle dévoile une personnalité touchante sous la couche de vernis et de maquillage.

Le personnage de Mei est lui aussi intéressant parce qu’elle vit aussi un amour à sens unique et qu’on a terriblement envie de l’aider. On a envie qu’elle puisse être heureuse. C’est sans doute le personnage secondaire pour lequel j’ai le plus d’affect.
Presque mariés, loin d’être amoureux est une comédie romantique drôle et rafraichissante. Le fan service est présent, le manga est publié le Young Ace qui s’adresse à un public un peu plus âgé et qui va aimer les coquineries. Mais au de-là de quelques situation coquines et fantasmées Jirō est toujours correct avec les jeunes filles. Il vous énervera sans doute quand il est incapable d’avouer ses sentiments, parfois c’est Akari qui vous donnera envie de la secouer. Et pourtant, tous les dimanches j’ai attendu mon épisode avec impatience…

Presque mariés, loin d’être amoureux est une bonne surprise. Le genre d’anime qu’on attend pas vraiment, mais devant lequel on passe un bon moment au final. Plus qu’à attendre une éventuelle sortie du manga en France pour connaître la suite !

Public : Tout public – à partir de 13/14 ans

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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