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Anime printemps 2021 : Koikimo une histoire d’amour banale ?

© Mogusu, Ichijinsha/Koikimo Production Committee

Koi to Yobu ni wa Kimochi Warui raccourci en Koikimo est un manga écrit et dessiné par Mogusu et paru dans le magazine web Comic Pool (Shōjo, seinen, jōsei… c’est multi genre), en version relié il a été rangé dans la catégorie shōjo. Avec ses huit tomes il a vendu à plus de 1 million deux cent mille exemplaires, il a son petit succès. Inédit en France, c’est son adaptation en anime que vous pouvez découvrir sur Crunchyroll tous les lundis.

L’histoire

Ryō Amakusa, un homme célibataire et bon à marier, cherche à séduire Ichika, la meilleure amie de sa jeune sœur. Mais bien que la jeune fille repousse fermement ses avances, Ryō est persuadé qu’il a trouvé la femme de sa vie…

© Mogusu, Ichijinsha/Koikimo Production Committee
Des débuts un peu malaisant

Les deux premiers épisodes mettent vraiment mal à l’aise. Ryō est plus un pot colle invasif, un mec qu’on a envie de rencontrer dans la rue. Il va vite se renseigner auprès de sa sœur sur sa camarade de classe Ichika. Il passe en mode obsessionnel et va lui téléphoner tous les soir, lui faire des tonnes de cadeaux. Bref, c’est à la limite du harcèlement. Notre héroïne, lui dit non, et elle est plus énervée qu’autre chose. Comprenez bien qu’on n’est pas du tout sur une histoire réaliste, qui tend à nous dépeindre les dérives d’un homme amoureux. Nous sommes juste dans une comédie romantique ou les traits de caractères sont décuplés. On aime, on aime pas, c’est à vous de voir.

Une suite plus conventionnelle

Bien entendu, il n’ira jamais plus loin que quelques cadeaux. Jamais il n’aura de geste déplacé, nous ne sommes pas dans un hentai, et jamais il ne la touche ou ne l’embrasse. Bref, on a envie de le détester, mais en fait il est toujours correct avec elle. Il va jusqu’à s’intéresser aux mêmes animes qu’elle pour mieux la comprendre. C’est qu’au bout d’un moment même nous on commence à le trouver mignon. Un autre garçon de son âge va lui tourner autour, qui va t-elle choisir ? Après des débuts un peu tendu, on glisse rapidement vers une romance assez classique. Le manga d’origine se veut une belle romance entre deux personnes avec un grand écart d’âge (un grand classique).

L’équipe

L’un des producteurs est Shunsuke Saitou aussi l’on doit aussi les anime Ano hi, silver spoon ou encore Your lie in april. C’est réalisé par le studio d’animation Nomad avec aux commandes la réalisatrice Naomi Nakayama qui avait réalisé l’anime Orange. La chara designer est Mariko Fujita (Galaxy Angel, Urahara).
Quant aux musiques elles sont composées par Hiroaki Tsutsumi. J’ai un petit coup de cœur pour le générique de début, Monoqlo City, de ACE COLLECTION un groupe de rock japonais que je ne connaissais pas. Celui de fin, Rinaria, est interprété par Maruritoryuuga.

La seule chose que je trouve bizarre c’est la voix de Toshiyuki Toyonaga (Ryō) que trouve toujours étouffée comme s’il n’avait pas enregistré avec les autres comédiens.

Koikimo n’est donc pas l’anime craignosse qu’on aurait pu croire avec le premier épisode, mais juste une histoire d’amour entre deux personnes avec un grand écart d’âge, un classique dans le genre. Un pitch beaucoup moins accepté de nos jours qu’il y a encore quelques années. Mais on sent tout de même que l’auteur prend soin de ne jamais dépasser certaines limites. Au final c’est une histoire assez conventionnelle et mignonne. Qui lu cru ?

Avis après visionnage

L’histoire partait très mal, heureusement petit à petit les personnages sont développés de façon à ce qu’on comprenne pourquoi Ryo agissait de la sorte. Tout comme Ichika on fini par le trouver attendrissant. Ses tentatives de dragues deviennent plus amusante que malséante. La fin de l’anime rattrape les débuts où flottait des vrais moments de malaise. Ryo grandit, s’affermit et devient petit à petit un homme bien pour Ichika. Si vous aviez peur de commencer, allez y sans crainte et passer le cas des trois/quatre premiers épisodes pour enfin découvrir le meilleur de Ryo qui se cache au fond de lui.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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