Anime 2019 : Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba
Dimanche 31 mars, Wakanim organisait un événement autour de l’anime Demon Slayer : Kimetsu no Yaiba. Les cinq premiers épisodes étaient diffusés au Grand Rex. Pour rappel l’anime sera diffusé à partir du 6 avril à 18h, et ce, tous les samedis.
Le manga est édité chez Panini comics sous le titre : Les rôdeurs de la nuit de GOTÔGE Koyoharu. Seulement trois tomes sur les 14 paru au Japon sont sortis chez nous d’où un certains mécontentement des fans qui attend la suite depuis plus d’un an. L’arrivée de l’anime est une belle occasion de connaître cette oeuvre et de profiter de la suite. Au Japon il est pré-publié dans le Weekly Shōnen Jump et se classe juste derrière One piece. Autant vous dire que c’est un gros, gros hit !
Nous sommes pendant l’ère Taishô. Tanjirō, un jeune et sympathique vendeur de charbon voit son quotidien changer radicalement après le massacre de sa famille par un démon (Oni). Seule sa petite sœur Nezuko survit à l’attaque, mais elle est transformée en un démon féroce. Ils partent tous deux afin de prendre leur revanche et de rendre à Nezuko son apparence d’origine. Il rencontre un jeune homme qui leur dit d’aller voir Sakonji Urokodaki, ce dernier pourra aider Tanjirō.
C’est le studio Ufotable (Fate/stay night) qui a en charge la série et une chose est certaine il avait le budget pour sublimer le manga. Il prend une autre dimension en passant du papier au petit écran. L’animation est fluide supportée par une 3D vraiment bien intégrée avec de vrais moments géniaux comme l’attaque de Tanjirō ! L’immersion est totale lors des combats. J’ai trouvé les oni plus effrayants dans l’anime que dans sa version papier.
Le chara design d’Akira Matsushima (Tales of Symphonia) permet aux dessins très simples d’origine de prendre en maturité et en épaisseur. Ce côté un peu enfantin est vite balayé par un trait plus chiadé tout en gardant les caractéristiques du trait très particulier de la mangaka GOTÔGE Koyoharu.
La bande originale de la série est composée par Yuki Kajiura (Noir, Gundam Seed, .hack//SIGN ou PandoraHearts) et Gō Shiina (Tales et God Eater). Effectivement, ce sont deux composteurs de talent. Et ça saute aux yeux dès les premiers épisodes savoureux mélange d’instruments traditionnels japonais et d’un orchestre symphonique.
Le générique de début, Gunrenka, est assuré par LiSA (Nisekoi, My Hero Academia).
Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba est une excellente surprise, les cinq premiers épisodes que j’ai pu voir m’ont totalement convaincu de regarder la suite et de commencer le manga. C’est une belle réussite et j’espère qu’il permettra à ce titre de connaître une belle notoriété en France.