Le retrogaming en manga avec BIP-BIP BOY
BIP-BIP BOY est un manga de Rensuke Oshikiri, l’auteur de High Score Girl que l’on peut visionner sur Netflix dont j’avais parlé en janvier dernier et que j’avais beaucoup aimé c’était une évidence de lire cette série. Cette dernière compte trois tomes et est éditée par Omake manga. Ils ont eu de la chance car la série à mis en lumière le mangaka qui n’était pas du tout connu. Gros coup de boost donc pour le premier manga de cet éditeur. Ils sont spécialisé dans les livres sur les jeux vidéos avec Omake books.
L’histoire vraie d’un loser né avec des pixels à la place des neurones.
Cette autobiographie qui a fait décoller la carrière du mangaka Rensuke Oshikiri (High Score Girl sur Netflix) nous fait revivre avec un cynisme mordant l’enfance d’un loser gamer dans les années 1980. L’auteur avait le choix entre étudier à l’école et passer sa vie à jouer aux jeux vidéo. Il a évidemment choisi… les jeux vidéo ! Sa passion dévorante va lui faire vivre des aventures et des situations particulièrement drôles.
Rensuke Oshikiri n’est pas tendre avec lui-même, il ne ménage pas son image. Il était nul en tout, sauf aux jeux vidéos. Il ne se cherche pas d’excuses, ni à embellir sa vie c’est un nerd total, un nolife absolu. Il est a tout de même atour de lui une bande de copains et une maman bien compréhensive qui lui achète assez facilement ses consoles préférés. Quand on a vu High score girl on reconnait les éléments de sa vie qu’il a repris pour nourrir le scénario de son autre manga. Il brode et imagine des histoires sur son vécu. C’est d’autant plus amusant pour nous de découvrir l’inspiration de High score girl.
Le trait pourra sans doute rebuter les fans de manga, mais ouvre une porte aux fans de BD. C’est simple, pas toujours très beaux, cela dit ce n’est pas le but recherché. J’ai aussi beaucoup aimé la traduction.
Bip-bip boy m’a beaucoup plu, pas que je connaisse grand chose aux jeux vidéo, mais ce manga est aussi l’occasion de découvrir le Japon des années 80/90 à travers les regards d’un enfant, puis d’un ado. Les souvenirs des magasins, les friandises tout comme les jeux vidéos se sont des souvenirs qu’il nous communique et que l’on apprécie de connaître même si ce n’es pas « notre » jeunesse.
Je recommande donc chaudement ce titre tranche de vie sur un jeune garçon accro aux jeux vidéo. Il devrait rappeler des souvenirs aux amateurs de la trentaine/quarantaine.