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Partez à l’aventure avec CALLED GAME

CALLED GAME est un manga d’IZUMI Kaneyoshi publié dans le magazine de prépublication Betsucomi depuis 2017. Avec ses quatre tomes au compteur il débarque chez Kazé. Ce n’est d’ailleurs pas le premier car l’éditeur a publié ses autres titres comme 100% Doubt !!, Seiho men’s school !! ou encore La Fleur millénaire. Kazé lui a même créé un site internet dédié à cette nouvelle série (lien vers le site). Ce n’est donc pas une mangaka inconnue que nous découvrons là. Cette fois elle part dans un autre univers, une autre culture.

Résumé

La princesse Alna est promise au roi d’un pays voisin dans le cadre d’une alliance politique. Sur les conseils de son père, elle échange son identité avec celle de sa servante, Camilla, en arrivant chez son futur époux ! Là, elle découvre une cour déchirée par les intrigues et cinq autres prétendantes au trône, qui désirent accéder au pouvoir plus que tout… Pour survivre et espérer rentrer chez elle un jour, il lui faudra garder le secret de son identité !

Pour lire un extrait cliquez sur l’image © 2018 Kaneyoshi IZUMI/SHOGAKUKAN
L’aventure

Alors CALLED GAME validé ou pas validé ? Et bien, c’est validé !

CALLED GAME se déroule dans un monde médiéval, la carte fait penser à l’Europe par exemple. Je ne parle pas de fantasy, car il n’y a pas de magie ou de fantastique (tout du moins pour le moment). Nous avons différents royaume, des Rois et des princesses à marier. Et, oui les filles servaient surtout à faire des alliances politiques et avaient beaucoup de chance si elle s’entendaient bien avec leur futur époux. Bref, Alna petite dernière se sent un peu protégé de ses alliances, elle est d’ailleurs déjà fiancée et ne pense pas qu’elle sera envoyé dans un pays voisins pour participer à une petite compétition pour le trône.

Ce qui m’a plus c’est que pour CALLED GAME, l’autrice s’est bien documenté. Ça fait extrêmement plaisir d’avoir des décors qui sont de vrais intérieur médiévaux et pas des canapés et des lits stands modernes. Les bâtiments aussi sont de vrais représentations d’églises et châteaux médiévaux. Ça fait du bien aux yeux. Je ne suis pas une experte je ne vous dis pas que les périodes sont respectées entre telle construction et tel costumes car le moyen-âge c’est pas loin de mille ans d’histoire et qu’il est facile de faire un anachronisme. Mais ça sent plus le Moyen-âge que la plupart des histoires en mode RPG qui pullule au Japon. D’ailleurs, typiquement ils ne peuvent pas avoir danser une valse car cette danse n’a été créé qu’au XVIIIe. Mais, c’est un détail, nous ne sommes pas non plus dans un manga historique. Juste une histoire qui se déroule dans un monde médiéval inconnu.

Un peu d’histoire

Comment ne pas penser à Henry VIII et à la cours de la maison Tudor quand on lit CALLED GAME ? C’est la première chose qui met venu à l’esprit sans même lire le communiqué de presse de l’éditeur. Autant vous dire que c’est du petit lait pour moi, car c’est une période de l’histoire anglaise que j’aime particulièrement, pleine de coup bas, de complot et d’assassinat. C’est un peu comme Les rois maudits. Ça se déchire, ça se fait des entourloupes et c’est passionnant. C’est un mélange d’un peu tout ces mythes (La légende du Roi Arthur, Les Tudors etc.) qui a semble-t-il donné beaucoup d’idée à notre mangaka. Et c’est tant mieux car j’adore !

J’ai hâte de lire la suite car on s’arrête à un moment crucial. Bien entendu, je m’attends à quelques clichés, mais qu’importe ça commence plutôt bien. Il me rappelle mes lectures de fantasy médiévale, mais aussi les romans young adult un peu plus récent que j’ai pu lire ces derniers années. Si vous cherchez une référence, je dirais que c’est dans la même veine (pas la même histoire du tout, mais même ambiance) que Freya – L’ombre d’un prince. C’est très bien dessiné, avec un joli trait et des personnages charmants, même s’ils ont tendance à se ressembler (surtout les beaux gosses).

CALLED GAME est typiquement le genre de manga que j’attendais. Une héroïne forte, dans un monde médiéval sans pitié et qui va se battre pour sa survie. Si ce sont des histoires. Avant de lire le manga, je ne m’étais pas du tout renseigner sur celui-ci, il a d’ailleurs failli passer sous mon radar et ça aurait été fort dommage… 

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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