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Une nouvelle chance dans Conqueror of the dying kingdom

Le manga Conqueror of the Dying Kingdom vient d’un light novel écrit par Fudeorca et illustré par TOI8. C’est sous la très belle plume de Muramasa Sakibu qu’il voit le jour. Il est prépublié dans le magazine Comic Gardo (Shōnen) aux côtés de Je suis un assassin (et je surpasse le héros) et The Dark Saint. En France, la maison d’édition Doki Doki publie le manga. Pour le moment elle est toujours en cours et ne compte que deux tomes. Le light novel lui en compte six tomes.

C’est quoi l’histoire ?

Avant de se réincarner dans le royaume de Shiyalta, Yuri était un jeune homme seul et ayant perdu goût à la vie. Dans ce nouveau monde de fantasy, la vie de Yuri trouve enfin un sens : des parents aimants, et un avenir prometteur dans le ranch de son père, dédié à l’élevage d’oiseaux géants. Car ces aigles rois sont destinés à servir de montures aux soldats d’une guerre certes lointaine, mais contre un envahisseur toujours plus pressant. Cependant, la gangrène se développe insidieusement au cœur du royaume et la guerre se rapproche de Yuri et de sa famille, irrémédiablement… Après la mort de son oncle, Yuri est convoqué par son clan. Un grand destin attend notre héros !

Pour lire un extrait cliquez sur l’image © Muramasa Sakibu © Fudeorca/OVERLAP
Un bon vers l’inconnu 

Dans sa première vie Yuri avait perdu goût à la vie, adulte il n’a plus envie de rien et son quotidien lui pèse énormément. Un jour, il se tue en voulant sauver une petite fille de la noyade. Et les bonnes actions sont toujours récompensées. Sans qu’il sache pourquoi on lui offre une seconde chance. Dans son nouveau monde, cette famille aimante élève Yuri dans dans un environnement paisible. Son père élève des oiseaux géants qui servent de montures aux soldats. Or, ce dernier n’aspire qu’à une vie tranquille avec sa petite famille. Il est loin de la cour du royaume. Il a préféré vivre une vie simple auprès de sa femme.
Si son enfance est relativement paisible, tout va se compliquer quand son oncle va le convoquer et lui imposer un destin qu’il n’envisage pas. C’est tout bonnement passionnant. J’adore quand on part vers des intrigues de cour saupoudré de stratégie militaire.

Une vie si tranquille ?

Il a gardé ses souvenirs de son ancienne vie et il doit en faire un atout et ne surtout pas succomber aux mauvais souvenirs. Car notre jeune garçon n’a pas eu une vie facile. Dans ce nouveau monde, il a envie d’aller mieux. Avoir la chance de refaire sa vie, ce n’est pas donné à tout le monde. Lui veut en profiter, mais de façon positive et tranquille. Le destin pourrait bien ne pas lui faciliter la vie.
Le trait de Muramasa Sakibu est vraiment très propre et qualitatif. Des décors en passant pas les animaux tout est créé avec minutie. Quand j’ai vu la jaquette la première fois, je me suis dis : encore un ! Mais j’ai quand même voulu essayer. Et bien m’en a pris. Certes, il n’a rien d’original car il arrive après une multitude d’autres manga de ce genre. Cependant, on s’attacha assez vite au héros et on s’inquiétait pour lui. Conqueror of the dying kingdom n’a pas les côté malaisant de bien d’autres et on en retire une certaine fraîcheur bienvenue. Ca été un vrai coup de cœur pour moi à la première lecture.

La narration efficace et le trait très propre de Muramasa Sakibu font de ce manga un très bon titre de fantasy. Intrigues, complots, guerre un bon cocktail pour les amateurs du genre. De plus, il évite tous les moments gênants qu’on peut avoir dans d’autres titres de ce genre.

Public : Tout public – dès 12 ans

Service presse

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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