Lecturemanga - manhwa - manhua

Un roi démon, un bébé et une héroïne c’est Clevatess

Yuji Iwahara est né à Hokkaido on le connait en France pour de nombreux mangas comme Roi des ronces, Darker than black ou encore Dimension W. Clevatess est son dernier manga en date prépublié sur l’application LINE manga. Quatre tomes sont déjà publiés au Japon et en France le premier vient donc de sortir chez Ki-oon.

De quoi ça parle ?

Le puissant démon Clevatess est dérangé dans son antre par une troupe de héros venue l’éliminer. Voilà un millénaire qu’il n’avait pas fait face à des humains. Ceux-ci s’élancent vaillamment… et sont décimés ! Malgré tout, leurs épées, forgées dans un métal rare, ont égratigné ses cornes… La créature s’interroge. Comment ces insectes insignifiants ont-ils pu développer de telles armes ? Pourquoi veulent-ils sa mort ?

Pour lire un extrait cliquez sur l’image © Yuji Iwahara / LINE Digital Frontier
De la dark fantasy des familles

La première chose qui m’a frappé quand j’ai vu le manga c’est que la couverture avait une belle composition, mais que le dessin et la colorisation faisait très amateur. Ce n’est pas le cas, mais c’est malheureusement la 1re pensée que j’ai eu. Si vous regardez bien la jaquette les cristaux brilles grâce à un joli effet. Je n’ai jamais lu les autres mangas de Yuji Iwahara. Son style épuré est porté par des aplats de noir renforçant le côté sombre de l’histoire. Car oui, ce récit n’est pas pour les enfants.

Noirceur et décadence  

Clevatess est typiquement un anti-héros, ce n’est pas le gentil et pourtant il va sauver cet enfant et quelques part aussi cette guerrière qui n’en demandait pas tant. Car oui, elle va devoir aider ce roi-démon alors qu’il devrait être son ennemi juré. Un des personnages qui m’a le plus bouleversé et qui n’a pourtant pas sa place sur la couverture, c’est la nourrice. Son histoire est atroce, mais terriblement réaliste dans ce monde aussi rude que désenchanté. Si vous trouviez la couverture mignonne, oubliez tout de suite votre première impression, on est sur un vrai récit sombre et désespéré.

Je ne peux pas parler de coup cœur car c’est un récit un peu trop sombre pour moi, cependant je lui reconnais de très bonnes qualités une fois qu’on a passé la barrière de la couverture.

Public : +14 ans
service presse

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.