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Les Mémoires de Vanitas du manga à l’anime

Les Mémoires de Vanitas est un manga de Jun Mochizuki connue pour son autre best seller Pandora Hearts. Le manga est publié dans le magazine Gangan Joker (Shōnen) et compte neuf tomes, il est toujours en cours de parution.

De quoi ça parle ?

Fin du XIXe siècle. Paris est en plein émoi à la suite d’attaques répétées de vampires. Pourtant, la règle d’or de leur communauté est de ne pas s’en prendre aux humains ! Un mal mystérieux semble ronger ces créatures immortelles…
C’est en cette période troublée que Noé arrive dans la capitale. Né suceur de sang, il suit la trace du grimoire de Vanitas, artefact légendaire craint de tous les vampires. On dit qu’il permet à son détenteur d’interférer avec ce qu’il y a de plus sacré pour eux : le nom véritable, symbole même de leur vie. Le modifier peut les rendre fous, voire les anéantir…
À bord de l’énorme vaisseau flottant sur lequel il a embarqué, Noé fait la connaissance d’Amélia. Alors qu’il l’aide à se remettre d’un malaise, tout s’emballe : elle perd la tête et révèle sa nature de vampire devant les passagers ! C’est alors qu’entre en scène un mystérieux assaillant, se présentant comme… Vanitas ! Devant un Noé bouche bée, il dégaine le fameux grimoire et apaise l’accès de folie de la jeune femme. L’artefact ne serait donc pas qu’une arme mortelle ? Vanitas, héritier du nom et du pouvoir du créateur du livre, a une mission : sauver les vampires de la malédiction qui pèse sur eux !

Le manga

Je n’ai pas commencé par le manga. Oui, les couvertures me plaisaient, oui, j’avais envie de les lire, mais non, je n’ai jamais sauté le pas. Grave erreur me direz-vous. Mais ce qui est bien c’est qu’il n’est jamais trop tard !
Heureusement, dès son premier épisode l’anime m’a convaincu d’aller chez mon libraire pour acheter l’œuvre originale. Et j’ai vite eu vite fait de rattraper mon retard et même de prendre un peu d’avance.

Et oui c’est une énième histoire de vampires, mais c’était sans compter sur le talent de Jun Mochizuki. Au premier abord c’est le ton est assez léger. Mais très vite ça se corse et on alterne sur des révélations sordides, les combats épiques et les échanges savoureux entre Noé et Vanitas.
Elles nous offrent de bons moments, tout en incorporant à Vanitas et Noé des passés pesant encore lourdement sur leur présent. Ce tandem est efficace, l’alchimie entre eux deux est communicative. Ils ne devraient pourtant pas s’entendre, pourtant leur duo fonctionne à merveille. Un homme qui veut « sauver » tous les vampires au côté un vampire. Elle prend soin de ne pas tomber dans le stéréotype gothic/emo, l’action se débute dans un Paris romantique soupoudré d’un peu de steampunk.

Si dans Pandora Hearts ses personnages venaient des comptes Disney, cette fois elle va aussi piocher dans la littérature, les personnages historiques et les légendes. Noé, Jeanne d’Arc, La famille De Sade, le Dr Moreau, Dante ou encore Roland.

L’anime

Réalisé par le studio BONES, l’anime est une très belle surprise. Tomoyuki Itamura s’est occupé de réaliser la série. Le poste d’animateur en chef et chara designer est tenu de main de maître par Yoshiyuki Itou (Fullmetal Alchemist, Space☆Dandy).
On ne peut qu’applaudir aussi le travail de Shingo Kanai en tant que directeur artistique. Si vous connaissez un peu Paris vous reconnaitrez l’Opéra Garnier, le plafond et étoilé et les vitraux de la Ste Chapelle…

Les deux comédiens de doublage Keito Ishikawa et Natsuki Hanae sont juste parfait et transmettent parfaitement cette amitié hors du commun.

La talentueuse compositrice Yuki Kajiura a un nouvelle fois fait un joli travail sur les la bande-son (série des .hack//, Fate/ et the Garden of sinners). Le générique de début Sora to Utsuro interprété par sasanomaly nous promène à Paris. Celui de fin 0, est interprété par LMYK. Sans être exceptionnel ils sont très sympa.

La dynamique même de ce duo improbable fait tout le charme Des mémoires de Vanitas. Je ne peux que vous conseiller de vous jeter sur le manga et sur l’anime.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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