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Bilan anime du printemps 2024

Bilan anime du printemps 2024. J’ai regardé 29 anime cette saison sur Crunchyroll, ADN, Disney+ et Netflix. C’est parti pour le bilan de ces 29 anime. J’ai été un peu débordé par le nombre de proposition. Comme à mon habitude j’ai testé quasiment tous les titres. Beaucoup n’ont pas passé le cap du premier épisode. Je suis allée au bout de 29 titres (ce qui est énorme quand on y pense). Par rapport à ma sélection de départ quelques abandons (Train to the End of the World, Bartender God of glass, Whisper Me a Love Song, Grandpa and Grandma Turn Young Again, Highspeed Etoile), mais aussi quelques belles surprises.

Les coups de cœur

Girls Band Cry

Girls band cry est un anime original de 13 épisodes produit par la Toei Animation. Le projet est porté par agehasprings, groupement de producteurs et créateurs dirigé par Kenji TAMAI qui se définit comme un laboratoire de créations à succès au Japon. Le scénariste principal n’est autre que Jukki HANADA que l’on connaît bien pour avoir été le scénariste de K-ON !, Idoly Pride ou un bon nombre de Love life. Il est donc dans son élément.

En quête de nouveaux horizons, Nina Iseri quitte sa ville natale pour poursuivre ses rêves à Tokyo. Dans l’effervescence de la métropole japonaise, elle croise le chemin de quatre jeunes femmes : Momoka Kawagiri, Tomo Ebizuka, Subaru Awa et Rupa. Si ces dernières se montrent dans un premier temps réticentes à créer des liens, leur passion commune pour la musique les conduit à fonder le groupe Togenashi Togeari, amorçant dès lors une épopée qui s’annonce inoubliable…

Si l’utilisation de la 3D peut être matière à débat, force est de constater qu’elle fonctionne plutôt bien malgré quelques écueils. Que ce soit pour les réactions très cartoons des demoiselles ou lorsque les jeunes filles sont sur scène. On pense notamment à l’épisode 11 où la caméra virevolte littéralement autour d’elles. L’anime nous fait découvrir les mécanismes du milieu musical japonais : la formation du groupe, les débuts dans les live house, les festivals ou les bad buzz. Mais aussi les difficultés de construire un groupe solide et même si on a les meilleurs talents qui se regroupent.

Les voix des cinq amies sont aussi les membres du groupe Togenashi Togeari créé pour l’occasion et qui se produit sur scène dans divers concerts.

L’anime met l’accent sur la création d’un groupe de rock, mais avant tout sur les relations entre les jeunes musiciennes. Les parents toxiques, l’attente des fans et les belles déclarations d’amour, Girls band cry est un cocktail d’émotions brillamment scénarisé et mis en image par la Toei Animation. Sans nul doute l’une des plus belles surprises de cette saison. (Texte écrit pour Journal du Japon)

Jellyfish Can’t Swim in the Night

Jellyfish Can’t Swin in the night est un anime original créé pour célébrer les 50 ans du studio Doga Kobo. C’est une création de JELEE comme le nom du groupe dans l’anime. Le scénario est écrit par Yaku YUUKI, l’auteur du light novel Tomozaki-kun est un loser !. Un manga est déjà en cours de publication et dessiné par Niko FUJII.

Dans une société régie par le diktat des réseaux sociaux, quatre jeunes femmes s’efforcent de trouver un sens à leur existence en plein cœur du quartier de Shibuya. Au fil de ses déambulations nocturnes, Mahiru Kozuki, ancienne idole cherchant à renouer avec son passé, croise le chemin de l’énigmatique Kano Yamanouchi. Cette dernière lui propose alors un projet des plus inattendus : rejoindre le collectif d’artistes anonymes « JELEE ».

Si vous écoutez un peu de musique japonaise vous connaissez sans doute des artistes appelés généralement utaite (comme EVEAdoSyudounatori, etc.). Ils ne montrent que peu leurs visages et préfèrent rester cachés derrière un avatar. Les interprètes sont souvent en collaboration avec des artistes designers pour leurs clips comme dans cette série. Si certains écrivent leurs chansons, d’autres font appel à des musiciens. C’est aussi l’univers des V-tubers avec des avatars créés de toute pièce avec là encore toute une équipe derrière.

Jellyfish Can’t Swin in the night est une façon ludique de découvrir cet univers encore peu connu chez nous. La réalisation est très propre avec une animation qui tient bien la route. Les musiques sont dans le ton du milieu des utaite actuels. Quant au scénario, il met en avant les questionnements d’une jeunesse actuelle et son envie d’aimer ce qu’ils font plus que de subir. C’est donc plus profond que ça en a l’air au premier abord.

Avec Girls band cry c’est une très belle pioche pour ADN qui nous offre deux très bons animes musicaux originaux ! (Texte écrit pour Journal du Japon)


Kaiju n°8

Je suis déjà une lectrice assidue du manga, mais j’avais oublié à quel point le manga est très drôle au début (critique du manga). C’est le côté comédie qui m’avait beaucoup plus au début. Désormais, les chapitres sont plus sérieux avec de nombreux combats. Et même si ce petit côté comédie me manque un peu, je continue de lire les nouveaux chapitres sur Mangaplus.

Moi qui ne suis pas fan des histoires de Kaiji en général celle-ci m’a toujours beaucoup plu notamment grâce à Kafka le nettoyeur de Kaijû, mais aussi avec une belle palette de personnages. Je vous recommande chaudement le manga pour y retrouver Kafka et Ichikawa. C’est un duo que je trouve absolument génial (oui, je ship à mort).

J’ai boudé les deux génériques qui sont là que pour toucher le public étranger. C’est dommage, le Japon compte bien assez d’artistes talentueux. Pour le reste j’ai beaucoup aimé le chara design, l’animation est très correcte avec des kaijû impressionnants. Au final je suis très contente de cette adaptation, même si elle n’aura pas fait briller le manga.

C’est sympa et ça reste un des anime de la saison même s’il a moins brillé que d’autres sur cette saison déjà bien remplis.

Dragon Raja -The Blazing Dawn-

Lu Mingfei est un étudiant ordinaire, un peu délaissé et ne sachant trop quoi faire de son avenir. Il reçoit un jour une lettre d’acceptation de l’université Cassell, où il n’a pourtant jamais postulé. Dès son arrivée, Lu Mingfei apprend que la mission de cette école est simple : protéger l’humanité des dragons. Pris dans un conflit ancestral, Lu Mingfei découvre bientôt la triste vérité derrière une guerre opposant l’humanité aux dragons.

Je n’en avais pas du tout entendu parler Cet anime chinois tiré d’un roman. J’ai été agréablement surprise par une histoire originale et un réalisation de qualité. Long Zu a été diffusé il y a deux ans en Chine et n’est arrivé au Japon que cette année d’où le simulcast en France que maintenant. La suite de la série a été annoncée pour 2025. Belle surprise le générique de début est composé par Sawano Hiroyuki et interprété par SennaRin.

Dragon Raja fait parti de mes belles découvertes, qui en plus me permet de réviser mes cours de chinois de façon ludique. N’hésitez pas à vous pencher sur cette série pleine de surprises.

Yatagarasu – The Raven Does Not Choose Its Master

Yamauchi est un monde habité par les Yatagarasu, une race de corbeaux à trois pattes qui se transforment en humains. Le pays est divisé en quatre régions : le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest, chacune dirigée par une famille noble. Yukiya, le fils d’un chef du Nord, est convoqué pour s’occuper du Prince Impérial. Meurtres, mystères et intrusion d’un ennemi inattendu l’attendent dans cette aventure épique.

Dans la mythologie japonaise, le Yatagarasu est un corbeau ou une corneille qui aurait guidé le légendaire empereur Jimmu lors de son premier voyage de la région de Kumano jusqu’à celle de Yamato (Yoshino puis Kashihara). Il sert Amaterasu, déité du Soleil dans le panthéon shinto. (source : Wikipedia)

L’affiche ne m’avait pas spécialement attirée. J’ai été surprise par réalisation de qualité. C’est le studio Pierrot qui a adapté le roman de Chisato Abe. En 2012, elle a remporté le prix Matsumoto Seishou pour ce titre. Rien à dire l’histoire est passionnante. C’est encore mieux quand on connait un peu le folklore japonais, mais même sans c’est une superbe surprise. C’est à mon sens un des anime de cette saison qui est le passé le plus inaperçu alors qu’il a tout pour plaire !


Oblivion Battery

Haruka Kiyomine, lanceur au bras de fer, et Kei Kaname, receveur rusé surnommé le « Général », ont formé un duo redoutable dans le monde du baseball scolaire. Repérés par plusieurs grandes écoles à travers le pays, ils se retrouvent pourtant dans un lycée de Tokyo, pas spécialement réputé pour ce sport ! De plus, ils croisent d’anciens joueurs qu’ils ont battus et qui s’étaient éloignés du baseball. Cette rencontre fortuite est le point de départ d’une nouvelle histoire…

Cette série est tiré d’un manga à succès de la mangaka Eko Mikawa publié dans le Shônen Jump+. C’est le studio MAPPA qui s’est attelé à l’adaptation de ce titre entre humour et sport. Ils avaient déjà fait une OAV avec un épisode spécial pour le manga. Seul rescapé du casting original l’excellent Mamoru Miyano. Il en fait des caisses et c’est ce qu’on aime. Il y aura même droit à un clin d’œil lors d’un épisode. Les deux génériques sont interprétés par des groupes qui ont le vent en poupe : Mrs. GREEN APPLE avec Lilac et Macaroni Empitsu avec Wasurena Uta.

Mais ce qui rend l’anime exceptionnel c’est sans nul doute son épisode 11. C’est un petit bijou. Tout l’anime est beau, mais celui-ci sort du lot. Masahiro Tokumaru et son équipe vont produire une petite merveille. Il est tout simplement incroyable. Le storyboard, l’animation, les cadrages. C’est inventif, immersif. Je suis restée scotchée de la 1re à la dernière seconde tellement il m’a happé. C’était fabuleux ! Rien que pour découvrir cet épisode vous devez voir la série.

Vampire dormitory

Vampire dormitory est un anime que j’ai adoré et qui pourtant n’a pas fait l’unanimité. C’est l’adaptation du manga de Ema Toyama dont j’ai écrit la critique sur le blog.

Après avoir perdu ses parents et été abandonnée par ses proches, Mito se retrouve seule au monde. Lorsqu’elle est renvoyée du restaurant où elle travaillait travestie, sans argent et sans endroit où vivre, elle est recueillie par Ruka, un vampire. En échange de se nourrir de son sang, elle accepte de vivre avec lui dans un dortoir réservé aux garçons. Tandis que naît une idylle entre les deux, elle doit tout faire pour préserver son identité…

La réalisation est très limité, même si les dessins sont assez jolis. Mais oui ça manque de rythme. J’adore le manga donc je suis totalement biaisée, je l’attendais avec impatience et même si l’adaptation est pas incroyable, ça reste sympathique à regarder avec une vibe BL (voir plus si on a la 2e saison un jour).

Oui, ce n’est pas le manga de la saison, mais il m’a fait passer un bon moment tous les dimanches soirs. Et c’est bien le principal.

Les anime sympa

Tadaima, Okaeri

Le manga ne m’est pas inconnu, mais je suis loin d’être une fan absolue de ce dernier (lire ma critique du manga). La façon dont Masaki est traité est toujours un peu problématique pour moi et en même temps je comprends le parti pris de l’autrice.

Qu’en est-il de l’anime en lui-même. Je ne m’attendais pas à une réalisation de fou de la part du Studio Deen du coup je n’avais pas d’attente particulière, je n’ai donc pas pu être déçue. C’est basique, mais le chara design est respecté. Pas de scène de sexe bien entendu, mais des bisous. Le manga est assez long pour qu’on n’est pas de problème de rythme et les enfants sont toujours aussi présents. Voir trop quand on s’en fout un peu. Ca dégouline de bons sentiments, et au final c’est pas plus mal.

Notez que c’est le premier omegaverse à devenir un anime télé que ça a fait découvrir le genre à pas mal de monde qui ne connaissait pas. C’est sans doute un de ce qui passe le mieux à l’écran même si c’est loin d’être mon préféré. J’ai quand même eu droit l’histoire du couple secondaire Yûki Hirai et Tomohiro Matsuo et rien que pour ça je suis heureuse.

Cet anime a le mérite d’avoir fait découvrir une autre facette du boys’ love !


Unnamed Memory

Coïncidence ou pas, Unnamed memory débarque en France cette année en manga chez Mana books et en roman chez La Novel. L’anime est une façon de découvrir le light novel, mais elle m’a plus frustrée qu’autre chose. Même sans avoir lu le manga ou le roman, j’ai trouvé ça rushé au possible, mal anime, et très plat. Il est sauvé par son histoire originale. Pas de harem ou d’indécision maladive, Oscar et la sorcière sont dans une relation bien plus mature que ce qu’on a l’habitude de voir. Et je vous avoue que ça fait du bien.

Mais voilà, on sent qu’il manque des passages, et un des épisodes est tellement mal foutu qu’on a l’impression de passer d’une scène à l’autre très vite pour juste vite passer à autre chose… C’est très particulier. La fin de saison est assez amère, mais on apprend que la suite va être adaptée. C’est une bonne nouvelle. Cependant, j’ai surtout envie de me plonger dans le roman car je n’ai aucun doute sur le fait qu’il sera plus complet que l’anime.

Bref, c’est une bonne histoire malheureusement desservie par une réalisation qui fait avec ce qu’il a et un script qui passe à 90° votre pull délicat…


Wind breaker

Quand j’ai lu WIND BREAKER lors de sa sortie chez Pika (lire ma critique du manga), j’ai tout de suite su que ce serait l’anime parfait. Une bande de BG à shipper quel bonheur pour toutes les fujoshi du monde entier. Et ce malgré un scénario qui tient sur un ticket de métro, des incohérences (avez-vous vu un adulte dans ce lycée ? Pourquoi vont -ils au lycée d’ailleurs ???) et des justifications claquées au sol. Bref, c’est juste du fun, il ne faut pas y chercher quoique ce soit d’autres.

Ce qui est fort c’est le travail de CloverWorks. L’animation est soignée ce qui vaut de très belles séquences d’animation et un générique déjà culte souligné par la très belle chanson de natori. Je retiens aussi le casting avec les doubleurs du moments : Yuma Uchida, Kouji Uchiyama (même s’il ne dit pas grand chose), Nobuhiko Okamoto, Nobunaga Shimazaki ou encore Yuuichi Nakamura.

WIND BREAKER a eu son petit succès et a fait découvrir le manga a pas mal de gens. C’est bien ce qu’on lui demandait et la suite est déjà prévue pour 2025. J’ai arrêté le manga au tome 7 et je me contenterais de l’anime pour découvrir la suite n’étant pas plus fan que ça du manga (ma PAL et mon porte-monnaie me remercient).


No longer rangers
no longer rangers

C’est sur Disney+ que j’ai pu voir No longer rangers. J’ai lu le manga chez Pika (lire ma critique du manga), mais j’ai aussi laissé tomber au 5e tome environ. J’ai voulu lui donner une seconde chance avec sa version animée. Et le début est carrément bien, j’ai eu la même sensation que dans le manga. Le bien le mal, ce n’est pas forcément celui qu’on croit.

Le studio Yostar Pictures fait un bon taf sur les premiers épisodes. C’est super bien réalisé avec des belles séquences d’animation. Et puis au bout de quelques épisodes ont sent la fatigue. Le chara design prend du plomb dans l’aile et l’animation se fait moins attractive. On sent que les équipes galères à garder le niveau du début. Dans le même temps on arrive au moment de l’histoire où j’ai lâcher le manga car je m’ennuyais. Pas de miracle je me suis aussi ennuyée à partir de là…

J’ai suivi jusqu’au bout, mais ce fut laborieux. L’histoire commence bien, mais ensuite on se perd dans espèce de concours/tournois un peu trop long. Il n’y a que certains rebondissements qui vont vous aider à ne pas vous endormir.

L’anime n’a pas fait beaucoup parler de lui, la diffusion exclusive sur Disney+ dessert totalement les productions japonaises. Aucune mise en avant de Disney+ France, encore pire que sur Netflix… Et payer un abonnement (qui vient d’augmenter en supprimant le partage de compte) pour deux anime ou trois anime par saison ce n’est pas rentable pour les amateurs du genre.

Mission: Yozakura Family

J’ai tenté la série car je n’ai jamais lu le manga c’est sympathique, mais pas extraordinaire non plus. Je n’ai pas regardé la 2e partie car j’ai arrêté mon abonnement Disney+. Est-ce que ça va me manquer ? Non, pas vraiment.

Une famille loin d’être ordinaire ! Après avoir perdu sa famille dans un accident, Taiyo Asano est devenu un introverti qui n’adresse plus la parole qu’à Mutsumi Yozakura, son amie d’enfance. Mais Mutsumi cache un lourd secret : elle est l’héritière d’une lignée d’espions et son frère Kyoichiro, un tueur d’élite, a mis Taiyo sur sa liste noire. Pour sauver sa peau, Taiyo épouse Mutsumi et rejoint la famille Yozakura. Prêts à partir en mission spéciale ?

Les 20 premiers tomes sur 25 (la série est toujours en cours) sont disponibles chez Kana.

Le septième Prince

J’ai regardé la série que d’un oeil, c’était sympathique sans plus. Je n’ai pas retenu grand chose au final, mais c’était pas non plus mauvais. Ca passe le temps.

Les qualités les plus appréciées dans l’étude de la magie sont la lignée, l’aptitude et l’effort. Malgré son amour profond pour la magie, un sorcier est né roturier et n’a donc ni le sang, ni les aptitudes nécessaires. Il meurt cependant soudainement et se voit réincarné en Lloyd, septième prince du royaume du Saloum. Renaissant avec tous ses souvenirs intacts, une lignée parfaite et un immense talent, il est déterminé à profiter de sa nouvelle vie, en utilisant ses extraordinaires capacités pour maîtriser l’étude de la magie qui était hors de sa portée dans sa vie précédente !

Le manga est édité par Noeve autant vous dire que vous n’êtes pas près de voir la suite.

Spice and Wolf: merchant meets the wise wolf

Je n’ai pas lu le light novel, ni le manga et je n’ai pas non plus vu l’anime précédent. Ce dernier n’adaptait pas toute l’histoire. Cette nouvelle version couvrira toute l’histoire de Lawrence et Holo. J’apprécie beaucoup le scénario, même s’il faut bien admettre que la réalisation n’a pas les moyens de ses ambitions. C’est assez statiques avec une animation réduite.

Lawrence est un marchand itinérant qui troque diverses marchandises transportées dans dans sa carriole. Un jour, il arrive dans un village et fait la connaissance de Holo, une jolie créature mi-femme mi-louve ! Comme elle souhaite retourner dans son pays, Lawrence lui propose de l’emmener. Ces deux êtres, jusqu’ici plutôt solitaires, entament alors un voyage ensemble dans un monde où il est facile de faire un mauvais pas…

Reste l’essentiel, une très belle histoire entre un marchand et une femme loup. Si le scénario vous a intéressé vous pouvez lire le light novel en huit tomes chez Ofelbe et le manga chez Ototo en 16 tomes.

As a Reincarnated Aristocrat, I’ll Use My Appraisal Skill to Rise in the World

Le manga a été annoncé chez Crunchyroll ce qui est assez étonnant pour un titre de ce genre, on l’attendait plus chez Meian, mais pourquoi pas. C’est loin d’être le plus mauvais. Au contraire, j’ai plutôt apprécié les aventures de Ars et de sa nouvelle vie dans ce monde de fantasy.

Dans un pays où les nobles manient généralement leurs épées, Ars Louvent utilise sa compétence qui lui permet d’évaluer avec précision le potentiel latent des gens ! Ce jeune garçon réincarné en un fils de nobles œuvre à faire fructifier le modeste domaine de sa famille. Mais ce pouvoir apparemment anodin lui permettra de construire un territoire puissant lorsqu’il s’engage dans un voyage rempli de surprises.

Ca se laisse regarder avec plaisir, l’animation est correcte et le chara design vraiment beau. A voir si vous avez du temps !

An Archdemon’s Dilemma: How to Love Your Elf Bride

Le manga est disponible chez Meian, mais je ne l’ai pas lu. En tous, les cas c’est drôle et assez mignon finalement au vu du résumé initial ! C’est une comédie qui se laisse regarder.
Zagan est peut-être le sorcier maléfique le plus craint de tous, mais il est en dessous de tout quand il s’agit d’interactions sociales. Toutes les journées passées à étudier les arts les plus sombres ne lui sont d’aucune aide lorsqu’il a le coup de foudre pour Nephelia, une elfe esclave pour laquelle il a dépensé toute sa fortune. Comment ce sorcier maladroit arrivera-t-il à engager le dialogue avec cette elfe timide ?

Les déceptions

Je vais vous parler de mes déceptions, trois séries où je suis allée au bout malgré tout. Mais j’ai aussi abandonné beaucoup d’autres anime pour diverses raisons. Scénario que je n’aime pas, réalisation aux fraises ou juste pas envie de regarder. Comme j’essaie de regarder au moins un épisode, il faut que ça accroche tout de suite. Parfois je laisse une chance à un second, voir un 3e épisode, mais sinon je dois faire du tri. Surtout quand on a une saison aussi chargée !

J’ai donc abandonné au bout de deux épisodes Bartender: Kami no Glass et A Salad Bowl of Eccentrics, un peu plus tard Train to the End of the World et Whisper Me a Love Song. Ma liste était déjà très longue, c’est sans trop de regret que j’ai mis de côté certains anime.

Astro note

J’ai adoré le premier épisode, c’était un mélange foutraque d’extra terrestre et de roman, comme si Maison Ikkoku et Urusei Yatsura avaient eu un bébé ensemble. C’est bizarre, mais si c’est bien fait ça peut être un excellent mélange. Sauf que ça ne dure pas. Ca devient long, le scénario se perd un peu en route et le soufflé retombe vite.

Takumi, un chef cuisinier particulièrement doué, vient d’être licencié. Il décroche un emploi dans une vieille pension de famille appelée Astro-sô, mais hésite à accepter après avoir appris qu’il devra également s’y installer. Sa rencontre avec la belle et charmante gardienne, Mira, va finalement le convaincre. Ils commencent à travailler ensemble et leur relation se construit. Mais Mira a un secret : elle n’est pas de ce monde !

La fin est prévisible au possible. Au final je me suis ennuyée alors que j’avais adoré les premiers épisodes. C’est bien dommage.

A condition called love

A condition called love est adapté du manga nommé A tes côtés en France (lire ma critique du manga) disponible chez Akata. Je n’ai pas continué le manga alors que j’aime beaucoup l’autrice, mais le personnages de Hanoi m’a dérangé. Je le trouve un peu trop bizarre à mon goût. L’anime était donc l’occasion de renouer avec la série.

Malheureusement, la réalisation est totalement à la rue. Le chara design est laid et ne rend pas du tout hommage aux traits délicats de Megumi Morino. L’animation est aux abonnés absents. C’est pas beau, on est mal à l’aise et ça ne m’a pas du tout donné envie de revenir au manga. C’est vraiment dommage de saboter une série de la sorte.

The new gate

Je n’ai regardé cet anime que parce que mon chéri voulais le voir, et au final il m’a dit vouloir rester sur le manga qui vient de commencer chez Meian. La réalisation est aux fraises, mais vraiment j’en ai filmé quelques passages tellement c’était niveau débutant dans l’animation. Deux studios pour ça (Yokohama Animation Laboratory, Cloud Heart) fallait pas vraiment… Autant aller lire le manga ça bougera plus et ce sera plus joli.

THE NEW GATE est un jeu en ligne dans lequel des gens du monde réel ont été emprisonnés. Mais le joueur le plus fort d’entre eux, Shin, a réussi à battre l’ennemi le plus puissant, Origin. Enfin délivrés, tous les joueurs peuvent enfin se déconnecter mais alors que Shin s’apprête lui aussi à quitter ce monde, il est aspiré à travers une nouvelle porte. Il se retrouve projeté 500 ans plus tard, dans le même univers, toujours doté d’une force inégalée...

J’en attendais rien, mais j’ai quand même été déçu.

Les suites et les fins

Pas mal de suite attendu comme My hero academia, Moi, quand je me réincarne en Slime, Demon slayer, Mushoku tensei, Tsukimichi -Moonlit Fantasy et des séries qui enchainaient leurs suites avec Undead unluck et Gloutons et dragons. J’espère vous parler un jour de ces deux là qui ont été des coups de cœurs.

Je suis désemparée par la suite de The Misfit of Demon King Academy. C’était horrible avec une histoire où on ne comprend vraiment plus rien, où l’animation est partie se faire foutre et des dragons en 3D dégueulasse. Je ne comprends pas comment c’est possible d’avoir eu une 1re saison sympa et de sombrer de cette manière. Le studio SILVER LINK semble avoir de gros problèmes de prod depuis la saison 2 avec des épisodes reportés. Mais cette fois je lâche l’affaire c’est trop !

Deux fins avec tout d’abord la nouvelle version d’Urusei yatsura. qui n’a pas fait beaucoup de vague en France, mais presque autant que la 1re série des années 80… J’ai plus d’espoir sur Ranma 1/2.
Mais aussi la fin que j’attendais le plus, celle de The Duke of Death and His Maid. Autant j’ai eu un peu de mal avec la 2e saison, autant celle-ci est passée tout seule et j’ai adoré la fin. Ca été une belle aventure et je recommande toujours autant cette série !

Voilà, j’espère que ça vous a plu et que vous allez peut-être vous lancer dans l’une de ces séries. N’hésitez pas à me le dire en commentaire !

Tanja

Tatiana Chedebois, plus connue sous le nom de plume "Tanja", écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis plus de 25 ans. Tombée très tôt amoureuse du Japon, elle est rédactrice depuis 1997 dans différents fanzines, magazines (Japan Vibes, Rock one), webzines (JaME, Journal du Japon) ainsi que sur son blog (Last Eve). Avec son groupe de visual kei français elle fait en 2004 la première partie de Blood premier groupe de vk à venir en France. En 2019, elle cocrée le podcast du BL Café pour parler de Boys' love aux plus grand nombre. Puis en 2022, elle intègre la team du Cri du mochi pour parler manga et anime généraliste sur Twitch.

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