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Florence + the machine était au Zénith de Paris

Florence

La semaine dernière j’avais rendez-vous au Zénith avec Florence + the machine. C’était ma première fois. Mes sentiments étaient très contrastés, ne sachant si j’avais bien fait de venir. Même si certains titres sont naturellement pêchus, on est loin de ce que j’écoute habituellement, pour dire vrai j’avais peur de m’embêter. J’aurais eu bien tort de me priver car je ne me suis pas ennuyée une seconde, j’ai même pris un pied terrible !

Au contraire j’ai retrouvé tout ce qui m’a fait aimer le groupe, un mélange de puissance de grâce. J’ai eu vite fait d’oublier le groupe anglais qui officiait en première partie et qui malgré un son sympathique a eu toute les peines du monde à faire bouger les foules.

Le décor est bien pensé avec une influence très marqué art déco. Il y a deux écrans géants de chaque côté de la scène et un panneau derrière eux où des jeux de lumières et des vidéos sont projetés. Telle une icône rétro, sorti d’un film des années 30, elle apparaît en ombre chinoise derrière le panneau central. Ce petit air romantique à souhait est une partie intégrante du groupe, faisant échos à la musique et aux paroles tirés de ses deux albums.

Elle n’est pas seule sur scène, elle est accompagnée de choristes, d’un organiste, d’un bassiste/guitariste, d’une pianiste, d’un harpiste et d’un batteur. L’enjeu est de taille, reproduire le plus fidèlement possible les orchestrations de ses albums.

Florence ne se ménage pas. Pieds nues, elle court d’un bout à l’autre de la scène, vole, virevolte avec légèreté telle une danseuse. Vrai pile électrique elle dynamise la salle (c’était pourtant pas évident les fans étant scotché à leurs sièges) quitte à en faire des tonnes.
Sa performance vocale est quasi parfaite, sa voix puissante offre des moments de grâce qui m’ont valu quelques frissons. On oubliera les abrutis du bulbe qui se permettent d’hurler alors qu’elle chante a capela… Ceux-là je les maudis sur plusieurs générations !

Il y a un côté totalement grandiloquent dans le ton et les titres choisis, elle a puisé dans son répertoir des titres épique pour en mettre plein la vue. Certains trouveront qu’elle en fait trop, mais c’est justement ce que j’ai adoré ! J’en ai pris plein les yeux pendant deux heures et qu’est-ce que c’est bon !

Seul petit bémol, je n’ai pas eu mes deux chansons préférés (Breath of life et Seven devils), mais peu importe j’ai frissonné de bonheur sur bien d’autres titres.
Florence est une grande artiste romantique comme j’aimerais en voir plus souvent, elle nous a ouvert son monde venant d’un autre temps, d’un autre siècle. Bravo a elle.

Set list
Only if for a night
What the water gave me
drumming song
cosmic love
bird song intro
rabbit heart (raise it up)
you’ve got the love
lover to lover
heartlines (acoustique)
leave my body
Shake it out
no light

-Encore-
sweet nothing
Spectrum
Dog says are over

only if for a night
What the water gave me
drumming song
cosmic love
bird song intro
rabbit heart (raise it up)
you’ve got the love
lover to lover
heartlines (acoustique)
leave my body
Shake it out
no light
sweet nothing
Spectrum
Dog says are

Tanja

Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis plus de 25 ans. Tombée très tôt amoureuse du Japon, elle est rédactrice depuis 1997 dans différents fanzines, magazines (Japan Vibes, Rock one), webzines (JaME, Journal du Japon) ainsi que sur son blog (Last Eve). Avec son groupe de visual kei français elle fait en 2004 la première partie de Blood premier groupe de vk à venir en France. En 2019, elle co-crée le podcast du BL Café pour parler de Boys' love aux plus grand nombre. Puis en 2022, elle intègre la team du Cri du mochi pour parler manga et anime généraliste sur Twitch.