Mercredi cinéma : The Artist
Je suis allée de bon matin au ciné pour aller voir un film muet et oui nous sommes bien en 2011.
77 – The Artist
Synopsis : Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L’arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l’oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l’histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l’orgueil et l’argent peuvent être autant d’obstacles à leur histoire d’amour.
Avis : A l’heure où les cinéastes ne jurent plus que par la 3D qui fait mal au crâne, il est heureux de voir que certains se lancent dans des défis de ce genre. Faire un film muet, en noir et blanc c’est drôlement culotté de nos jours. Et le pari est largement réussi.
La réalisation est magnifique recréant à s’y méprendre la patte des films des années 20. Les acteurs sont quant à eux magnifique, l’absence de son ne faisant que décupler la qualité de leur jeu.
J’ai eu un gros coup de cœur aussi pour le chien, rôle attachant et indispensable du long métrage. Saluons aussi bien bas le dresseur !
La musique est elle aussi un élément important. Et pour cause, elle doit prendre le pas sur l’absence de dialogue contribuant à faire naître chez le spectateur les émotions suggérées par les acteurs.
Mon seul regret sera ne pas assez bien connaitre les films muets pour reconnaitre les hommages à ses derniers. J’avais cependant déjà vu un documentaire sur certains de ces comédiens qui n’ont pas survécu à l’arrivée du parlant.
Ce film est un vivier de personnes talentueuses qui ont accouché d’un excellent film.
Note : 18/20
Ah ben pareil j’ai adoré ce film, un vrai hommage avec tout plein de clins d’oeil à des grands films en noir et blanc, un bonheur pour les fans de ciné.
Mais d’ailleurs ce qui frappe dans les muets c’est que la musique est souvent en décalage avec l’action qu’on voit à l’écran, ça m’a toujours marquée. Genre dans un moment de suspens on en est encore à la partie toute douce de la musique, c’est assez marrant.
Et je dois dire que c’est surtout Bérénice Béjot qui m’a charmée, elle est exquise dans ce film, toute pimpante et fraîche mais en même temps pleine d’ambitions, mais son coeur est si grand qu’on lui garde toujours une affection particulière.
Ca donne envie de voir tout plein de vieux films cette histoire du coup.
Il faudra que je le revois pour être plus attentive aux musiques. Je les ai d’ailleurs trouvé vraiment très, très bien (même si c’était tellement fort à l’ugc que j’en ai eu mal au crâne ^^’