[manga] Les fleurs du passé

Les mangas c’est pas que de la baston ou des filles aux yeux plein de paillette, ce sont aussi des belles histoires d’amour. Edité par la jeune maison d’édition Komikku, les deux premiers tomes de cette série de Haruka Kawachi sont disponible dans toutes les bonnes librairies.

Le résumé

Hazuki est tombé sous le charme d’une jeune fleuriste de 30 ans, Rokka. Incapable de lui faire part de ses sentiments, il se contente d’aller chaque jour lui acheter une plante, se satisfaisant de ce maigre contact qu’il a avec elle.
Lassé de cette situation et de l’impressionnante collection de plantes s’entassant dans son appartement, il va voir la chance lui sourire lorsque Rokka cherchera de l’aide pour tenir sa boutique. Se faisant immédiatement engager, Hazuki, ravi, se dit que son rêve devient enfin réalité.
Mais ce qu’il n’aurait jamais pu prévoir, c’est qu’un concurrent inattendu lui barre la route vers son idylle. En effet, Hazuki va se rendre compte que l’objet de ses désirs est hanté par le fantôme de son ex-mari, Shimao, et qu’il est le seul à pouvoir le voir et l’entendre…
Comment Hazuki surmontera-t-il l’intrusion d’un fantôme dans ses efforts pour construire une relation amoureuse ? Rokka est-elle vraiment capable de retrouver l’amour après la perte de son mari ? Et quelle douleur peut bien ressentir Shimao en assistant à une romance naissante entre sa femme et un autre homme ?

Amour éternel

Je ne m’y étais pas intéressée outre mesure avant que plusieurs personnes avisées n’arrivent à me convaincre de l’acheter. Ce manga est devenu un joli coup de cœur. J’ai été tout de suite charmée par le dessin délicat et épuré de Kawachi Haruka et ses personnages attachants.

Un jeune homme amoureux de sa patronne va devoir faire face au pire des adversaires le fantôme du mari défunt de cette dernière. Récit pour les jeunes femmes le ton est définitivement plus adulte qu’un shojo ordinaire (c’est un josei). Normal c’est un josei, un manga destiné aux jeunes femmes.

L’histoire est touchante, mélancolique, mais toujours avec une pointe d’humour. Équilibre parfait pour une histoire d’amour au delà de la mort et du temps qui passe. Bien joué Komikku !