Cinéma

Pacific Rim : la déception

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Ah la la cela faisait plusieurs mois que les affiches me faisaient envie. Des kaijū (monstres) et des gros rebots en veux-tu en voilà, ce film devait être un immense hommage aux séries de robots japonais. Et la montage à malheureusement accouché d’une souris… ou plutôt j’attendais un truc de ouf et j’ai eu un simple film de monstres sans la moindre trace de scénario. Si Godzilla était le fruit de la folie des hommes et engendrait une réflexion sur nous même, les kaiju de Pacific Rim ne sont que les énièmes monstres venant s’attaquer à la terre des gentils Hommes.

21008109_20130524124818714.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxPacific Rim

Synopsis : Surgies des flots, des hordes de créatures monstrueuses venues d’ailleurs, les «Kaiju», ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes et épuisé les ressources naturelles de l’humanité pendant des années. Pour les combattre, une arme d’un genre nouveau a été
mise au point : de gigantesques robots, les «Jaegers», contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie grâce à une passerelle neuronale baptisée le «courant». Mais même les Jaegers semblent impuissants face aux redoutables Kaiju.

Synopsis : Surgies des flots, des hordes de créatures monstrueuses venues d’ailleurs, les «Kaiju», ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes et épuisé les ressources naturelles de l’humanité pendant des années. Pour les combattre, une arme d’un genre nouveau a été mise au point : de gigantesques robots, les «Jaegers», contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie grâce à une passerelle neuronale baptisée le «courant». Mais même les Jaegers semblent impuissants face aux redoutables Kaiju.

Je savais ce que j’allais voir. Un blockbuster, mais je m’attendais à mieux, j’ai été déçue.

Del Toro n’a pas agité frénétiquement sa caméra pour faire croire qu’il y avait du mouvement (ça c’est bien !), mais il y a tellement de détails, d’eau, de poussière, de fumée (et ça se passe toujours la nuit !) que du coup on ne voit quasi rien pendant les combats. C’est un fouillis indescriptible. Y a qu’au moment du générique où on peut admirer les mecha.

Pourtant ça commence plutôt bien, mais au court du film on sent que l’histoire se perd. Les personnages sont tous caricaturaux, on manque totalement d’empathie pour eux et on voit tout arriver à 10 km… L’humour tombe à plat la plupart du temps et les deux scientifiques sont juste insupportable.

J’ai eu aussi un souci avec le son du film car c’était ultra bruyant… Mon oreille gauche est assez sensible suite à une otite mal soignée. Trop de bruit qui m’ont donné plus envie de fuir la salle que d’y rester.

Y a quand même des points positifs avec le personnage de Mako Mori (Rinko Kikuchi) une jeune femme qui a des couilles (mais pas trop faut pas non plus déconner). Mention spéciale à Ron Perlman dans le rôle Hannibal Chau. Les autres personnages sont tous caricaturaux et semblent aussi profond qu’un ruisseau en pleine sécheresse.

Mais attention ne partez pas tout de suite ! Il y a un dernier petit clin d’œil après le début du générique.

Voilà, j’ai passé un bon moment, mais c’est tout. C’est un kaijū eiga beau à regarder et avec mille fois plus de moyen que les films japonais du genre, mais avec autant de vide. Pacific Rim ne restera pas dans les mémoires (tout du moins pas dans la mienne).

Note : 11/20

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.