Cinéma

Okko et les fantômes, un joli film à ne pas louper au cinéma

Okko et les fantômes est un film d’animation japonais qui est sorti le 12 septembre en France en même temps que sa sortie japonaise. Adapté d’un livre pour enfants très populaire qui s’est vendu au Japon à plus de 3 millions d’exemplaires, Okko et les fantômes est le premier long métrage réalisé par Kitarô Kôsaka, ancien collaborateur de Hayao Miyazaki au sein du Studio Ghibli.

Seki Oriko, dite OKKO, est une petite fille formidable et pleine de vie. Sa grand-mère qui tient l’auberge familiale la destine à prendre le relais. Entre l’école et son travail à l’auberge aux cotés de sa mamie, la jeune Okko apprend à grandir, aidée par d’étranges rencontres de fantômes et autres créatures mystérieuses !

Okko a 12 ans et elle est en dernière année d’école primaire. Elle est orpheline et vit désormais chez sa grand-mère où elle apprend à reprendre goût à la vie après le tragique accident. Elle va rencontré dans l’auberge de sa grand-mère un fantômes, Uribo, un jeune garçon qui a connu sa grand-mère quand elle était enfant. Elle semble allez assez bien, mais on comprend assez vite qu’elle est dans le déni par rapport à la mort de ses parents. Elle devient apprenti dans l’auberge et va grâce à son sourire et sa gentillesse redonné le sourire aux clients qui viendront au Haru no ya. Elle fera connaissance de sa rivale avec qui elle finira par tiser des liens notamment avec une danse de kagura un rite shintoïste. La course poursuite des fantômes dans les koinobori (manches à air en forme de carpe koï hissées au Japon pour célébrer Tango no sekku) est aussi magnifique.

Okko et les fantômes abordent le travail du deuil pour une si jeune fille, mais d’une autre façon que l’aurait fait Coco par exemple. C’est tout aussi intéressant et bien amené. L’abnégation et le dévouement d’Okko pour ses clients sont admirable et lui permet de s’élever tout autant que ses clients qui reprennent goût à la vie. Au final les deux camps profitent et s’élèvent ensemble.

Hiroko Reijo publie en 2003 son roman pour enfant Waka okami wa shogakusei (La patronne est en primaire !) illustré par Asami. Le réalisateur, Kitaro Kosaka, décide d’adapter son trait à celui de l’illustratrice qu’il trouve indissociable de l’oeuvre. Le résultat est un film réalisé par un casting au petit oignon.

Okko et les fantômes est une belle production, certes elle n’a pas la force de certaines oeuvres déjà sorties en France, mais elle reste un très agréable moment à partager avec vos enfants.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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