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Luc Arbogast se métamorphose pour de retour à L’Olympia


Luc Arbogast était à l’Olympia pour la seconde fois dimanche 26 mars. Si j’ai écouté son dernier album Metamorphosis. Après Odysseus (certifié Platine) et Oreflam (certifié disque d’Or), et une tournée de plus de 200 dates, Luc Arbogast revient avec Metamorphosis, un nouvel album qui marque un virage artistique vers des rythmiques et des sonorités plus électroniques. J’avoue ne pas y avoir adhéré. Non pas parce qu’il a ajouté plus d’électro, mais parce que je le trouvais plus mou et avec des arrangements trop cheap. Mais cela n’a pas altéré mon envie de le revoir en concert.

Nous sommes arrivés pile à 18h dans la salle. Une fois assis la lumière s’est éteinte et Will Barber est monté sur scène.

Will Barber nous l’avons découvert dans les sélections à l’aveugle de The Voice cette année. Luc Arbogast l’a naturellement invité à sa première partie. S’il est encore assez intimidé sur scène -qui ne le serait pas en foulant le planché de l’Olympia- il nous offre une belle prestation avec notamment une reprise de Another Brick In The Wall de Led Zeppelin. Une chose est sûre il a une sacré voix le bougre.

Après un set assez court 20 min de pause.

Luc Arbogast arrive sur scène accompagné de ses musiciens. Jouant toujours du Bouzouki il enflamme assez vite le public. Les titres sont joués avec plus de pêche que sur son album.

Un concert plus accès sur son dernière album forcément Metamorphosis. Dans le désordre il va interprété ce soir là : Ad Mortem Festinamus, Liberta, Metamorphosis, Danza Ex Machinaou, Oniris (Hortus Deliciarum), Nomad ou O Fortuna (tiré du Carmina Burana).

J’exulte quand j’entends les premières notes de Liberta que je connais sous le nom de Santiago, Loreena McKennitt ne l’ayant pas interprétée lors de son dernier concert je suis vraiment heureuse de l’entendre ce soir là. La version live est d’ailleurs bien plus plaisante à l’oreille que la version de l’album. Les deux titres sont une réinterprétation de la musique Non é gran cousa se sabe (Cantigas de Santa Maria).

Les jeux de lumière sont splendides et la mise en scène avec les images en arrière plan donnent une vraie valeur ajoutée au spectacle. On est immédiatement plongé dans l’ambiance.

Il interprète aussi deux de ses autres singles à savoir Nausicaa (la moldau) et Oreflam. Il est toujours de bon humeur, près à faire une blague.  Le public lui réclame Le grand coureur alors qu’elle ne semblait pas au programme. Tout le monde reprend le refrain en chœur, il s’y prête tellement !

Il quitte la scène mais revient pour deux autres titres. Il termine avec La tendresse de Bourvil reprise en chœur par le public.

Ce nouveau concert était aussi bien, voir encore mieux que le précédent, pourtant je ne connaissais pas vraiment son dernier album. Ses chansons ont pris une tout autre dimension lors de ce spectacle. S’il passe par chez vous n’hésitez pas à vous plonger dans son univers, vous en ressortirez transformé. 

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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