Nouveauté : Yōkai war Guardians
Dernière nouveauté du côté de Nobi Nobi avec Yōkai war Guardians. Au dessin Sanami Suzuki qu’on a pu déjà lire en France avec Black Rock Shooter – Innocent Soul et La Petite fille aux allumettes. Côté scénario nous retrouvons Yûsuke Watanabe qui a travaillé sur l’anime NieR:Automata ou le film d’animation Fushigi Dagashiya Zenitendō, mais qui scénarise aussi des drama et des films live action (The Fable, L’attaque des titans, GANTZ).
Ce manga compte trois tomes et il est terminé. Il était publié dans le magazine Shōnen Ace.
C’est quoi l’histoire ?
Le Japon court un grave danger… Le Yôkaijû, un monstre géant, est sur le point de le détruire ! Bien décidés à empêcher cette catastrophe, les yôkai sont venus chercher de l’aide auprès de Kei Watanabe, descendant du chasseur de démons Watanabe no Tsuna. Après sa rencontre avec une mystérieuse femme au masque de renard, Kei fait la connaissance d’un être étrange incapable de mener une conversation correctement ainsi que d’un squelette de dragon qui va devenir son destrier. Sur sa route, le trio apprend une vérité bien lugubre sur le rôle de Dai, le petit frère de Kei, pour détruire le monstre qui menace le pays… même si un danger autrement plus terrifiant semble s’annoncer !
Les gardiens de la guerre des Yōkai
Yōkai war Guardians n’a pas pour ambition d’être un récit fleuve. Conclu en trois tomes, le récit entre dans le vif du sujet très vite. Pour autant l’auteur arrive a nous rendre le héros très accessible rapidement. Tous les éléments du scénario et de ses protagonistes sont vites lisibles et accrocheurs. L’écriture est fluide et la mise en page d’une très grande beauté. Les thématiques abordés par le manga sont bien amenées. Pour notre héros la famille est la pierre angulaire de son existence. Mise à mal, sa vie s’effondre lorsque son père décède, m’étant à mal ce qu’il avait de plus précieux dans sa vie.
Les lecteurs qui ne veulent pas s’investir dans une série longue dont ils ne pourront lire la fin que lorsqu’ils auront pris leur retraite vont aimer cette série courte. Elle va à l’essentiel sans jamais se perdre ou dévier de son objectif.
En compagnie des yōkai
Je n’ai pas spécialement accroché à ce premier tome. Un manque d’intérêt pour l’histoire qui est sans grande originalité. Ca fonctionne très bien, mais c’est déjà vu et revu. De plus l’univers des yōkai, n’est pas vraiment un univers que je connais. Certes, j’en connais car c’est impossible de connaître la culture japonaise, sans connaître quelques spécimen. Hors dans ce cas précis, je ne suis pas spécialement fan.
Ce que j’ai beaucoup aimé, en revanche, c’est la qualité des dessins. Les premières pages sont tout bonnement splendides. Les planches font ressortir toute la partie mystérieuse et angoissante des contes et légendes des yōkai.
Malgré ses qualités évidente Yōkai war Guardians sera vite oublié dans la masse constante de nouveautés.
Yōkai war Guardians est un titre court parfait pour les jeunes lecteurs à qui il est destiné. Si pour moi il n’a pas été un coup de cœur, je le recommande tout de même si vous connaissez des jeunes ado qui souhaiteraient se confronter à cet univers.
Public : Tout public – dès 10 ans
Service presse