Compte rendu : Le salon du livre et de la presse jeunesse 2023

C’est mon 6e passage au salon du livre et de la presse jeunesse qui se tient comme tous les ans à Montreuil. C’est le moment de faire un compte rendu : Le salon du livre et de la presse jeunesse 2023.

Je reviens au fondamentaux en y allant le samedi. J’ai été un peu traumatisé l’année dernière d’y être allée un vendredi. C’est paradoxalement plus calme, même s’il y a beaucoup de monde. Les allées étaient pleine à craquer ! Avec Vanessa et son fils, nous y sommes allés l’après-midi en plein pendant une multitude de dédicaces. C’était parfois très compliqué de circuler. Mais comme l’ambiance est bonne ça reste bon enfant.
Beaucoup d’éditeurs encore cette année, des gros, des petits, des tout petits. C’est ce qui fait la singularité de ce salon. C’est l’occasion d’y faire des rencontres, mais aussi d’y découvrir beaucoup de belles choses.

Le Japon toujours le vent en poupe

Les divers éditeurs manga étaient présents sur le salon que ce soit avec un stand dédié, en partageant l’espace ou en ayant quelques titres bien spécifiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les mangas mais pas que… 

Les romans japonais ont aussi leur place notamment avec Les carnets de l’apothicaire (la suite arrive en 2024 !!) et A Silent Voice chez Lumen.

Et on trouve aussi quelques petites choses pour s’amuser avec SPYxFAMILY et Naruto sur le stand 404 Éditions.

Il y a aussi des amoureux du Japon sur bien d’autres stands. Il faut savoir fouiller et vous trouverez plein d’autres livres, pour tous les âges. J’ai profité de l’occasion  pour acheter Le printemps de Gyô et de le faire dédicace pour le Noël de ma nièce. Les éditions Akinomé ont quelques titres tournés vers le Japon.

On peut tomber aussi sur des pépites de ce genre La Pérégrination vers l’Ouest chez 2024 Eds.

Publié en Chine au XVIe siècle, La Pérégrination vers l’Ouest est l’un des romans les plus importants de toute la culture asiatique. Il relate le périple fantastique, à travers l’Asie centrale, d’un moine bouddhiste et de son escorte légendaire : un ogre des sables, un cochon anthropomorphe, un cheval-dragon et, volant sur son nuage avec son bâton magique, l’irrévérencieux Singe-Roi Son Goku, qui donne tout son sel à ce récit sans cesse repris et adapté au fil des siècles, jusqu’au célèbre Dragon Ball de Toriyama Akira. Entre 1806 et 1837, des libraires d’Osaka, au Japon, commandent ainsi 250 gravures, dont une dizaine en couleurs, pour une ambitieuse édition illustrée de l’œuvre : monstres formidables, voyageurs égarés, combats titanesques… tout le génie des artistes de l’époque d’Edo s’expriment dans ces estampes virtuoses qui, si elles furent longtemps attribuées à Hokusai, sont en fait l’œuvre de son plus fidèle disciple, Katsushika Taito, et deux autres imagiers talentueux, Ohara Toya et Utagawa Toyohiro. Après un travail considérable de recherche et de restauration, ce livre présente, pour la première fois depuis leur édition originale, l’intégralité de ces images exceptionnelles.

Les dédicaces

Quelques artistes Japonais étaient présents au salon sur le stand de Nobi Nobi avec le duo de mangakas Russkey pour leur adaptation du roman d’Alexandre Dumas : Les trois Mousquetaires. Mais aussi Yuki Kamba l’autrice de Shiita et la forêt des minuscules. J’aurais trop voulu la voir, mais malheureusement elle n’était présente que le jeudi et j’étais totalement indisponible à cause de mon travail.

Ce fut une belle édition. J’en ai profité pour faire quelques achats (pas toujours pour la jeunesse). C’est aussi l’occasion d’acheter des cadeaux de Noël !
J’y retournerais avec plaisir l’année prochaine.

 

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