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How I married an Amagami sister : un manga oubliable ?

How I married an Amagami sister est un manga de Marcey Naitō dans le shonen magazine. Il compte 10 tomes au Japon et ce n’est pas fini. Au mois d’avril on a appris la mise en route d’un anime sans pour autant donner de date. En France, le manga est édité par Pika édition.

C’est quoi l’histoire ?

Très jeune, Uryû Kamihate a perdu sa mère des suites d’une maladie. Depuis, il n’a qu’un seul objectif : intégrer le prestigieux département de médecine de l’université de Kyōto. Sans le sou et n’ayant aucun autre endroit où aller, il accepte de venir vivre au sanctuaire Amagami… sans savoir qu’il devra cohabiter avec les trois petites filles du prêtre : la douce mais tête en l’air Yae, l’espiègle Asahi, et la fervente Yuna au caractère de feu. La situation n’étant cependant pas assez compliquée comme ça, Uryû apprend que s’il veut pouvoir rester, il va devoir accepter d’épouser l’une d’elles !

Pour lire un extrait cliquez sur l’image
How I met you mother

How I married an Amagami sister s’adresse à un public masculin assez jeune qui aura un regard moins biaisé que les adultes. Parce qu’on a droit à tous les poncifs du genre. Le héros  se prend la poitrine des héroïnes, tombent sur elles, les trouvent à moitié à poil souvent dans des poses lascives. Si ça me gène peu pour la grande sœur, pour la petite de 14 ans. Hummm c’est plus gênant. J’imagine que quand j’étais ado, j’y aurais pas vu grand chose de problématique et je me serais simplement intéressé à savoir qui sera la future épouse du héros ?! Parfois, c’est difficile de grandir, on a des niveaux de lecture différents.

Est-ce qu’en 2023, on a encore envie de lire ça ? A mon âge plus du tout, mais sans doute qu’un ado n’y verra que peu de choses et que les jolies poitrines rebondies des héroïnes suffiront à leur bonheur. Car au final Uryû Kamihate n’est pas un mauvais bougre. Tout ce qui lui arrive n’est jamais sa faute (il tient pas sur ses jambes c’est tout). Ah et aussi il est très doué pour tout et va apprendre plein de choses à ces jeunes demoiselles. Parce forcément elles ne savent rien faire ni à manger, ni le ménage… A on est pas arrivé à la roue de voiture ou au montage de meuble. Masculinisme quand tu nous tiens….

L’esprit du sanctuaire

Le mangaka, Marcey Naitō, a été l’assistant de Negi Haruba, l’auteur de The Quintessential Quintuplets et c’est vrai que c’est assez joli. Car on ne peut pas lui reprocher d’être un auteur avec un certain talent.
Bon, sinon j’ai eu beaucoup de mal à finir ma lecture, et la fin m’a confortée dans l’idée que c’était définitivement pas pour moi. Il y a bien quelques éléments dans le scénario qui tente de faire passer le côté sexy racoleur, mais ils semblent assez vain d’y trouver autre chose que des prétextes à montrer des demoiselles fort peu vêtues. C’est du fan service tout du long et c’est passablement indigeste.

Sachez dans quoi vous vous embarquez en commençant How I married an Amagami sister, si vous avez passé l’adolescence vous devriez plus vous ennuyer qu’autre chose.

Public : à partir de 14 ans

Service pressepika

Tanja

Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis plus de 25 ans. Tombée très tôt amoureuse du Japon, elle est rédactrice depuis 1997 dans différents fanzines, magazines (Japan Vibes, Rock one), webzines (JaME, Journal du Japon) ainsi que sur son blog (Last Eve). Avec son groupe de visual kei français elle fait en 2004 la première partie de Blood premier groupe de vk à venir en France. En 2019, elle co-crée le podcast du BL Café pour parler de Boys' love aux plus grand nombre. Puis en 2022, elle intègre la team du Cri du mochi pour parler manga et anime généraliste sur Twitch.

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