Monstre et amour dans Kaijū Girl Carameliser
Kaijû Girl Carameliser est un manga de Spica Aoki paru dans le magazine Comic Alive (Shōnen), mais l’autrice le défini comme du shōjo dans un magazine pour les hommes. Car oui, c’est possible. Est-ce que ça nous aide à passer le message que le « shōjo c’est pas que de la romance lycéenne » ? Pas vraiment, mais elle l’explique très bien elle a peu de lectrices, mais ce n’est pas ce qui compte à ses yeux.
Les deux premiers tomes sont disponibles chez Ototo et la série est toujours en cours de parution au Japon.
C’est quoi l’histoire ?
Depuis toute petite Kuroe souffre d’une curieuse maladie. Sans raisons apparentes, des parties de son corps se transforment en celles d’un monstre, elle obtient donc tantôt des écailles, tantôt des cornes ou encore une queue. Tenant à distance ses camarades de classe afin d’éviter toutes transformations inopinées, elle est vue comme la bête noire du lycée. Cependant, au contact de Minami, le garçon le plus populaire du lycée, ses symptômes vont se mettre à réagir d’une bien étrange façon…
Kaijû de toi
Kuroe, notre héroïne, est bien embêtée. Sous le coup d’une forte émotion, elle peut se transformer en monstre. Sa main devient énorme avec des grilles, une énorme queue apparait parfois. Si bien qu’elle porte des vêtements très large « au cas où ». Mais le jour où elle rencontre Minami la situation dégénère. Elle fini par se transformer entièrement en kaijū, vous savez ses monstres géants comme Godzilla. A priori ses émotions et ses hormones sont au centre de sa transformation. Comment résister à ce beau garçon qui semble l’apprécier. Elle arrive à lui cacher que ce gros monstres n’est autre qu’elle-même. De son côté, il ne semble ne s’être aperçu de rien.
Les différents personnages sont drôles et attachants. Même la copine totalement folle des kaijū me fait beaucoup rire. Kaijū Girl Carameliser c’est réellement une bouffée de love.
Un manga doux et sucré
Côté dessin c’est très, très joli. On sent une belle maîtrise tant sur la mise en page, le découpage ou tout simplement la technique. Elle dessine des mangas depuis six ans quand elle a commencé ce titre et l’expérience se ressent. Elle a un bon sens du rythme, on enchaine romance et mystère dans un tourbillon tinté d’humour.
Il y a de plus en plus de manga qui sortent en France, mais Kaijū Girl Carameliser est un titre à découvrir pour se détendre. L’histoire est amusante, les dessins sont stylés et la romance est ultra mignonne. Le pitch est pas forcément attirant de base, mais que vous aimiez ou pas les monstres gigantesques vous devriez aimer.
Je n’avais pas misé une cacahuète sur Kaijū Girl Carameliser et c’était totalement idiot. Je suis tombée sous le charme de Kuroe. Elle est aussi mignonne qu’imprévisible. J’ai lu les deux premiers d’une traite tellement je suis entrée très facilement dans l’histoire.
📚 #mangadujour : Kaijû girl carameliser T3, @Ototoedition .
Alors que le grand rêve de Harugon est en train de se réaliser, elle est encore loin de croire elle-même que c'est désormais possible.
Sa peur de se transformer en kaijû (monstre géant) et de dégoûter Arata Minami pic.twitter.com/IOFJQW2bou— Journal du Japon (@JournalDuJapon) March 4, 2023
Public : tout public – dès 12 ans
Service presse