Violence action : Tueuse à gage et étudiante
Violence action est un manga écrit par Shin Sawada et dessiné par Renji Asai. Nous connaissons ce dernier en France pour l’adaptation en manga du film Le garçon et la bête. Ce titre est publié dans le magazine Yawaraka Spirits (Seinen)
De quoi ça parle ?
Kei, 20 ans, étudiante mignonne et cool. Petit boulot : TUEUSE À GAGES.
Kei Kikuno est étudiante et comme beaucoup de ses camarades, elle subvient à ses besoins grâce à un petit boulot. Sauf que sa vie n’a pas grand-chose à voir avec celle des jeunes de son âge… Son job : tueuse à gages. La numéro 1 du milieu. Sous ses airs de fille un peu dans la lune, Kei est rapide, agile, surentraînée et honore toujours ses contrats, sans qu’on se méfie d’elle. Un jour, un homme singulier appelé “le doc” fait appel à ses services pour venger sa femme et sa fille assassinées par un clan de yakuzas…
Expert comptable
Nous avons donc une jeune femme qui pour arrondir ses fins de mois est une tueuse à gage, bien évidement elle est toute mimi et on lui donnerait le bon dieu sans confession. Mais bien entendu elle est hyper badass, imbattable même. Son but dans la vie avoir son niveau 2 en comptabilité, mais pour le coup elle est surtout incollable pour tuer des gens. Arme blanche, poison, arme à feu, elle s’y connait et maîtrise tout autant l’art de combattre sous toutes ses formes. Dis comme ça elle a l’air totalement cheaté et c’est vrai que c’est un peu le cas.
L’auteur va développer ce paradoxe entre cette mignonne jeune fille qui cache une dangereuse tueuse à gage. Elle peut paraître dans la lune, mais c’est parce qu’elle ne pense pas comme nous. Elle a développé un sens de la survie qu’aucune personne de son âge ne possède.
Sympa mais…
L’histoire est portée par les très beaux dessins de Renji Asai. Rei est longiligne, on a l’impression qu’elle pourrait se casser au moindre choc. Le manga va jouer sur ce décalage, mais aussi sur le fait que la jeune fille évolue dans un univers très sombre et qu’elle semble être plutôt joviale. Mais que ce cache-t-il derrière ce sourire et cette effrayante maîtrise pour tout ce qui peut tuer quelqu’un ? Ca reste à découvrir dans la suite.
Personnellement, je n’ai pas du tout accroché. J’ai préféré The Fable dans le même style. Il est balèze, mais doit se mettre au vert. Kei a un but, mais on ne sait pas encore vraiment quel pourrait être le file rouge de son histoire ou si on va rester sur des petits boulots et le « décalage » entre ce qu’elle est et ce qu’elle paraît. Je ne suis pas plus emballée que ça. Au Japon, le manga fonctionne plutôt bien et sera adapté à l’été 2022 en film live action au cinéma (compte Twitter officiel).
Violence action c’est bien sympa, mais je n’ai pas eu de coup de cœur pour ce premier tome sans doute parce qu’il n’amorce pas vraiment une histoire et que l’héroïne semble bien trop parfaite dans son job de tueuse à gage sans qu’on ne sache trop pourquoi. Peut-être faut-il plus d’un tome pour se faire une meilleure idée…
Public : à partir de 14 ans