Shadow of the ring : mystère et trahison
Shadow of the ring est un manga en quatre tomes de Kaiji Nakagawa paru sur le site Shônen Jump+ . Je vous ai déjà parlé de lui avec un autre de ces titres : Route end. Un thriller que j’avais beaucoup aimé, malgré sa fin bancale. C’est donc avec un attention toute particulière que j’ai jeté mon dévolu sur le premier tome paru chez Ki-oon.
C’est quoi l’histoire ?
Aushi, fils de notable d’un pays ami, est fasciné par cette ville mouvante, habituellement fermée aux étrangers. Pourtant, grâce à ses relations et à son honnêteté désarmante, il parvient à se faire accepter à bord, où il se lie d’amitié avec Kamalu, l’intrépide petite sœur de la reine.
Tout à sa joie de l’exploration d’un nouveau monde, il ne se doute pas qu’il arrive au moment où l’équilibre des alliances est sur le point de s’écrouler… Un assassin brise les défenses de Keiju, tuant sur son passage un membre de la famille royale et volant de précieux hakukai ! Quel est l’objectif de ce mystérieux agresseur ?!
Le royaume de Keiju
Le royaume de Keiju ne ressemble à aucun autre… C’est une véritable cité montée sur rails, qui suit constamment l’ombre portée de l’anneau entourant la planète. Déjà ça pose le décor. On est dans un monde imaginaire. Son circuit, identique depuis des générations, lui fait traverser de nombreux territoires. Pour cette raison, Keiju a développé une tradition de neutralité soutenue par une prouesse technique majeure : la création des hakukai, des armures surpuissantes qui améliorent les capacités physiques de ceux qui les portent. C’est la seconde chose qui est originale dans cette histoire. Elle recouvre entièrement le corps de la personne qui la porte. Quand on l’enlève, elle redevient une simple petite bille. Ça fonctionne très bien, et alors que la série ne fait que quatre tomes, on absorbe assez vite le lore de ce nouveau monde tout en apprenant à connaître les personnages de Aushi et Kamalu.
Dans l’ombre de l’anneau
En ce qui concerne les graphismes j’ai trouvé que ça avait un petit côté BD européenne rétro qui m’a plu. Bien entendu, on garde une mise en page dynamique et un découpage cinématographique avec des combats musclés et des courses poursuites endiablées. Si la couverture peut rebuter car il a un style assez sobre, lancez vous sans hésiter car il a un vrai talent de narration. J’espère que cette fois la fin me plaira, car c’était ma seule déception sur son précédent titre.
Pour ceux qui préfèrent les titres courts, c’est un bon titre (quatre tomes seulement) qui s’adresse autant à des ado qu’à des adultes avec une histoire sérieuse et bien écrite.
Shadow of the ring c’est le genre de titres fantasy qui manque dans le paysage actuel. Un titre qui ne se contente pas d’être un RPG. Il y a un vrai lore et une vraie vision d’un nouveau monde avec ses propres codes. Le style de Kaiji Nakagawa peut sans doute rebuter mais ses histoires tirent leur épingle du jeu. Bonne pioche !
Public : Dès 14 ans
Service presse