MARS RED une adaptation réussie en manga
MARS RED est l’adaptation en manga par KarakaraKemuri de la pièce de théâtre de FUJISAWA Bun-O et prépublié dans le magazine Comic Garden (shōnen). En France, c’est Panini manga qui édite ce manga terminé en trois tomes. Ma photo ne rend pas hommage à la très jolie couverture métallisé rouge. La mangaka n’est pas totalement inconnue car son titre :REverSAL a été publié chez Doki Doki.
MARS RED a été aussi adapté en 13 épisodes dans un anime, ce dernier est disponible sur Wakanim.
L’histoire
Japon 1923, durant l’ère Taishô, un virus transforme les humains en vampires. Quatre hommes atteints par ce virus intègrent une unité spéciale de l’armée, le « Code Zero », ils sont chargés de « neutraliser » les personnes elles-mêmes contaminées, mais incapables de se contrôler. Aoi Shirase, journaliste d’un quotidien local, enquête sur des meurtres glauques qui surviennent quelquefois la nuit à Tôkyô, ternissant l’image d’une ville sûre et moderne. Au fil de ses recherches, elle découvre l’existence du virus et de ces agents travaillant pour le gouvernement. Un lien va se nouer entre la journaliste et ces vampires, d’autant qu’elle en connait un des membres : Shūtarō Kurusu, déclaré mort pendant la guerre russo-japonaise du début du siècle.
Vampires sous l’ère Taishō
C’est déjà KarakaraKemuri qui avait réalisé les visuels de la pièce de théâtre de FUJISAWA Bun-O. La pièce semblait intéressante, mélangeant le jeu d’acteur, des musiques, effets sonores et des jeux de lumières. Elle a donc dû adapter pour le format papier un univers de son et de lumière en y apportant sa proche touche. Certaines parties sont inédites, mais validé par son créateur, il a aussi écrit une partie de l’histoire de Suwa qui n’était pas abordée dans la pièce et qui a pu enrichir le récit du manga.
Si vous avez vu l’anime vous allez voir que la façon de raconter l’histoire est très différente. Shūtarō Kurusu est mis en avant dès le début de l’histoire, alors que le colonel Maeda Yoshinobu apparait plus en retrait, tout du moins au début. C’est ce qui m’a beaucoup plu car dans l’anime mon personnage préféré était justement Shūtarō Kurusu. Je suis donc ravie qu’il soit bien plus mis en avant.
Les dessins sont juste sublimes, c’est du caviar pour les yeux tant au niveau du chara design des personnages, que le contraste très prononcés avec des aplats de noirs ainsi que ça mise en page dynamique. Le travail de KarakaraKemuri est un sans faute qui fait ultra plaisir à lire et à voir.
FUJISAWA Bun-O a voulu parler des vampires comme étant des individus pas si chanceux que ça et très faible. Certes ils vivent longtemps, certes ils ont une force étonnant, mais ils ne supportent pas la lumière du jour, doivent boire du sang et son sensible à un tas de choses communes pour un humain. Et surtout ils doivent tirer un trait sur leur ancienne vie. Une vie que personne n’a envie d’avoir.
Manga VS anime
Alors que dire… Et bien j’aime beaucoup plus le manga que l’anime. Ce dernier m’avait laissé un goût bizarre d’inachevé. Le premier épisode était très déroutant avec une approche très théâtrale et énigmatique. Pour autant j’avais trouvé ça assez intrigant comme introduction même si on ne savait pas trop à quoi s’en tenir pour la suite. Le rythme de l’anime était différent, ainsi que le développement de l’histoire et des personnages. Treize épisodes, c’était peut-être un peu trop au vu du contenu. Lent, parfois confus et ne devenant intéressant que dans sa seconde moitié, MARS RED n’a pas fait d’éclat. Le manga réussi à intéresser bien plus le lecteur avec un récit dynamique sans être obscure. Le premier chapitre fait référence à un événement que nous verrons bien plus tard. Ceux qui ont vu l’anime (ou la pièce ?) savent de quoi il s’agit.
Ce manga en trois tomes réussi à intéressé le lecteur, là où l’anime avait laissé un goût de trop peu. Je ne peux donc que vous encourager à redonner une chance à MARS RED.
Amateurs, amatrices de vampire, de Japon désuet et de personnages charismatique et plongez vous dans MARS RED. Si l’anime vous avez déçu alors foncez car vous allez redécouvrir totalement l’histoire de l’unité code zéro.
A partir de 14 ans - vampire