InterviewInterviewMusique

AciD FlavoR

Pouvez-vous nous parler d’AciD FlavoR, comment le groupe a été créé ?

 

Ryo : C’était pendant le mois de décembre en 1999, quand Tei et moi, avec un guitariste et un batteur, avons créé le groupe. Cependant, quand nous avons décidé du nom du groupe AciD FlavoR, le guitariste était déjà parti, ce qui faisait que nous étions devenu un groupe de trois membres.

 

En février 2000, Shigeru nous a rejoint en tant que guitariste, ainsi qu’un chanteur, ce qui a donné un groupe de cinq membres. Mais en 2001 le batteur nous a quittés, suivi par le chanteur en 2003.

 

Peu après, Taiju nous a rejoint en tant que batteur et Shigeru est devenu notre chanteur, ce qui a donné la formation actuel d’AciD FlavoR. Je sais que c’est un peu compliqué, mais Tei et Taiju étaient de très bons amis avant même qu’ils ne rejoignent le groupe, c’était donc vraiment un coup de chance pour nous. C’est une partie d’une anecdote assez embarrassante dont je vais garder les détails secrets (rires).

 

Tei : Pareil, à la base, nous étions toujours un groupe de cinq personnes (quatre au début), mais avec différents membres !!

 

Taiju : Je suis le dernier à avoir rejoint le groupe. Ce n’était pas vraiment pour dépanner, c’était plus comme si on me forçait à devenir membre sous la menace (rires). Enfin, je n’ai rien à regretter maintenant donc tout est bien.

 

Comment décririez vous votre musique ?

 

Ryo : Je pense que notre musique ce focalise surtout sur les mélodies. Cela peut être des chansons calmes tout comme des chansons agressives, et je crois que tout devrait être basé sur la mélodie qui reste dans le coeur des auditeurs. Ce n’est pas la musique la plus contemporaine, puisque je suis très influencé par le rock des années 70 et new romantic des années 80, industrial et grunge rock des années 90, etc. Donc je pense qu’on pourrait décrire notre musique comme  » un mélange de rock venant du passé « 

 

Tei : Un son régénérateur avec une certaine saveur qui vous incite à ne pas vouloir vous arrêter !

 

Taiju : Je pense que c’est un son rock qui rend l’auditeur joyeux. De plus, AciD FlavoR est un groupe qui transmet des significations profondes dans ses chansons, c’est donc difficile à décrire notre musique juste avec une phrase.

 

Quel est le sujet de vos paroles ?

 

Ryo : Il n’y a pas qu’un sujet dans notre travail. Cependant, que ce soit un morceau calme ou agressif, je veux toujours porter un message positif en relation avec le monde réel. C’est comme un rayon de lumière perçant l’obscurité. Je ne peux pas faire de messages négatifs parce que je suis un optimiste (rires). Mais d’un autre coté, je ne veux pas faire de messages faciles qui ignorent totalement la réalité. C’est ce que font les chanteurs de pop sans considérations.

 

J’écris juste honnêtement les expériences, les émotions, et les opinions que j’ai eues durant ma vie avec mes propres mots. Je pense que c’est un style assez basic.

Mais bien sûr, c’est différent quand j’écris des chansons pour des jeux ou d’autres choses. Dans ce cas, les paroles sont basées sur la chose en question ou les points communs que j’aie avec.

 

Tei : Je pense que je vais laisser la question à Ryo.

 

Taiju : Moi aussi !

 

Shigeru : Moi aussi !

 

Est-ce facile de transmettre ses messages aux fans même quand ils ne peuvent pas comprendre votre langue ?

 

Ryo : Ce n’est pas facile, mais je pense que c’est possible. Un membre du staff qui s’occupe de notre activité en Europe m’a un jour dit quelque chose a propos de Round & Round, l’une de nos ballade de notre premier album. Elle ne savait encore ni parler ni comprendre le Japonais, mais elle arrivait à comprendre le sentiment de la chanson et a dit : « Cette chanson est une chanson triste n’est-ce pas ?  » A ce moment, j’ai réalisé qu’il y avait quelque chose en plus des mots, et cette chose peut être transmise quelle que soit la langue.

 

Tei : Je pense que c’est difficile. De plus, il y a beaucoup de significations à décrypter dans les paroles de Ryo, ce qui est un facteur intéressant de notre musique. Et la langue Japonaise est un langage unique et profond ; une simple traduction dans un autre langage ne suffirait pas. Donc, malheureusement, je ne peux pas dire que c’est facile de comprendre totalement nos messages. Cependant je serais heureux si nos fans avaient une plus grande expérience et connaissance en Japonais en écoutant notre musique. En tant que musiciens, nous avons le devoir de jouer en accord avec les paroles, ce serait donc un grand accomplissement si nos auditeurs pouvaient comprendre la nuance des paroles par nos expressions musicales.

 

Taiju : Je pense que c’est difficile de tout transmettre, mais comme premier pas pour le faire, je veux exprimer notre musique et faire des performances live dans le but de faciliter à nos fans la compréhension de notre message.

 

Shigeru : Si les paroles ne peuvent pas être transmises, je pense que c’est difficile de transmettre tout ce que nous avons à dire et à exprimer. Quand nous étions en Belgique et que j’ai vu la réaction du public, j’ai eu le sentiment que la langue n’avait aucune importance quand vous avez vraiment envie que votre musique soit appréciée des autres. Bien que les mots ne puissent pas être complètement transmis, les sentiments le peuvent.

 

Vos deux albums vont bientôt sortir en Europe, pouvez vous nous en en parler ?

 

Ryo : Notre album SpeeD-BALL regroupe les chansons que nous avons joué dans notre ville d’origine depuis la création du groupe. C’est un peu comme un album des meilleurs titres de notre période indie. Puisque cela ne fait pas très longtemps que nous pouvons faire des concerts, beaucoup de morceaux ont eu des arrangements très énergiques.

Les paroles ne sont pas très compliquées. Certaines d’entre elles ont été écrites quand j’étais adolescent, ça fait donc très « marquant cela avec l’imprudence de la jeunesse » (rires). Beaucoup d’entre elles parlent de rêves, d’amour… le genre de sujets communs dont tout le monde a déjà fait l’expérience.

A propos du deuxième album Next Story, nous avons décidé d’aller plus loin que la pop et d’avancer vers le concept de « contient des morceaux aux mélodies exceptionnelles ». Depuis nos débuts, nous n’avons pas joué autant de concerts comparé à l’époque où nous étions un groupe d’amateurs, c’était donc le meilleur moment pour laisser tombé l’idée de « musique pour faire la conversation avec le public pendant les lives ». Cela nous a pris quelques années pour faire cet album, et je pense que ça en vaut la peine. Il y a de grandes chansons dedans.

 

Les paroles vont plus loin que dans le dernier album. Les thèmes incluent des concepts universels, mais la majorité parle quand même de nous. Nous avons signé un contrat avec une grande maison de disque au Japon, réalisant ainsi notre début dans le monde de la musique. Mais par cet accomplissement, il y a des choses qui changent et d’autres qui ne changent pas. Il y a des moments où nous poursuivons des rêves très durs qui nous font renoncer à être avec les personnes que nous aimons. C’est ce genre d’émotions qui sont décrits dans nos chansons.

Nous avons rajouté des morceaux de piano dans nos arrangements et utilisé une nouvelle méthode d’enregistrement. Donc je pense que cet album montre notre flexibilité quant à l’expérimentation de techniques différentes.

 

Tei : Je pense que SpeeD-BALL est un travail inspirateur. Quand nous avons enregistré cet album, j’avais changé la ligne de basse plusieurs fois. Puis j’ai réécouté toutes les versions, et j’ai gardé celles qui avaient l’air d’être meilleures pour les auditeurs. Quand je changeais soudainement la ligne de basse sans le dire à personne j’étais sûr qu’au moins un des membres pensait « Tei! Que fais-tu?! » (Rires).

Hé oui, c’est moi qui fais des choses au hasard sans prévenir personne (rires). Enfin, le réarrangement était une des choses que je voulais faire pour cet album. Ces chansons ont été des trésors d’AciD FlavoR pendant un long moment, donc nous avions vraiment envie de les rendre parfaites. Je pense que la qualité de cet album nous a donné satisfaction.

 

Pour Next Story, j’ai l’impression d’avoir une différente approche par rapport à SpeeD-BALL. Il y a une image plus forte ainsi qu’un message plus fort sur chaque piste. Pour ma part, en tant que bassiste, j’ai fait un effort pour changer de style. Par exemple, composer des chansons plus lourdes pour les chansons qui ont un thème assez sombre, et des moments plus dynamiques pour les chansons joyeuses. J’ai personnellement voulu arrangé cet album dans ce sens, en changeant de style à chaque piste.

De plus, j’ai beaucoup discuté avec Taiju à propos du rythme quand j’arrangeais ma partie. Nous formons à nous deux la partie « rythme » du groupe, même si nous ne jouons pas les mêmes instruments, nous avons quand même besoin de nous mettre d’accord. Donc, pendant l’enregistrement, nous étions particulièrement vigilants sur la dynamique et la texture. Personnellement, je pense que j’ai assez bien réussi à exprimer un son unique pour chaque chanson.

 

Taiju : SpeeD-BALL, comme le dit le titre, est un album qui contient surtout des chansons rapides. C’est un album pour les gens qui veulent simplement apprécier et s’amuser avec le son. D’un autre coté, Next Story contient des émotions plus fortes avec des tempos plus lents, et cet album est bien plus varié. C’est à l’auditeur de décider quel album il préfère, mais je serais très content s’il choisissait les deux.

 

Travaillez-vous déjà sur vos prochains titres ?

 

Ryo : Nous sommes en ce moment en train de promouvoir notre second album. Cependant, je n’arrête jamais d’écrire et de créer de nouvelles chansons. Pour commencer, j’aimerais que nos « freaks » européens écoutent notre second album et l’apprécient vraiment. Pour le prochain album, je pense rajouter des chansons plus agressives, avec des sons forts et lourds. Bien sûr, nous développerons des mélodies uniques et de bons arrangements.

 

Tei : C’est un secret ! (rires) Eh bien, nous avons toujours de nouvelles choses qui viennent, je serais donc content si tout le monde faisais simplement attention aux prochains événements.

 

Taiju : Nous n’avons toujours pas décidé de notre prochaine sortie, mais nous faisons de nouvelles chansons donc jetez y un oeil s’il vous plait.

 

Vous avez composé des musiques pour des jeux vidéo, êtes-vous des amateurs de jeux vidéo ? Voyez-vous les démonstrations des jeux avant de composer ?

 

Ryo : J’adore les jeux! Quand j’étais enfant je ne jouais à aucun jeu. Je ne sais pas si c’est à cause de ça, mais maintenant je n’arrive plus à arrêter quand je commence (rires). J’adore les jeux de rôles tout comme les jeux de simulations, mais j’aime tout spécialement les jeux de courses.

A propos des chansons que j’ai composées pour les jeux vidéo, après une discussion détaillée avec le producteur et d’autres personnes chargées de ceci, je prépare une démo et je la présente aux autres membres. Nous l’utilisons ensuite comme base et nous l’arrangeons ensemble. C’est comme ça que l’on fait.

 

Si le jeu créé est basé sur quelque chose comme un livre, je le lis attentivement et essaye d’imaginer à quoi pourrait ressembler le jeu. Après cela, j’essaye de retranscrire l’esprit du jeu dans la mélodie et les paroles. Je réalise que la charge de travail est plus lourde que la normale, mais le sentiment que j’ai à la vue du travail accompli est indescriptible (rires).

 

Tei : Bien sûr que j’aime les jeux! Quand je participe à la composition d’une chanson d’un jeu, j’essaye d’imaginer les lignes de basses selon les images que j’ai du jeu et la démo de Ryo. Bien sûr je lis les documents pour m’imprégner du sujet.

 

Taiju : J’aime aussi beaucoup les jeux vidéo. En ce moment je ne joue pas beaucoup, mais dans le passé je jouais assez souvent à Street Fighter II. Je pense que la vue du jeu est assez importante, donc, quand il y a une démo, cela nous aide vraiment à comprendre le thème et nous donne des idées pour les arrangements à faire sur la chanson.

 

Shigeru : En tant que chanteur, je ne fais pas que chanter la chanson, mais je regarde aussi en quoi consiste le jeu et essaye de faire marcher mon imagination pour m’en inspirer au cours de ma performance.

 

Comment s’est passé votre concert en Belgique ? Comment vous êtes vous senti ? Les fans ont il réagi différemment des fans japonais?

 

Ryo : Nous avons passé un moment magnifique. Tous les membres du staff étaient sincères et très gentils ; ils nous écoutaient même si nous ne parlions pas Français. C’était une grande première, nous étions donc très anxieux à propos de plein de choses, mais ils étaient toujours là pour nous supporter. De plus, les autres groupes qui jouaient à Animansion étaient aussi des gens bien.

 

Nos « freaks » en Belgique avaient plus d’énergie comparés aux « freaks » Japonais. Leurs réponses étaient bien plus claires et spontanées, je me suis bien amusé. Leurs voix gaies étaient si puissantes qu’elles cachaient le son de nos haut-parleurs. Même si aucun de nos CD n’était sorti en Europe, et nos paroles pas publiées, les gens dans le public chantaient quand même avec nous. Je me suis senti aimé. J’ai aussi été surpris quand quelqu’un m’a appelé « Ryo-sama » (rires). A part ça, je n’ai pas spécialement d’avis sur la Belgique, mais maintenant, la Belgique est un pays où je peux y rencontrer d’affectueux « freaks »

 

Tei : La réaction des fans était différente de celle au Japon, mais j’ai vraiment apprécié. J’ai passé un bon moment. Pendant que j’étais sur scène, je me disais  » Wow! Tout le monde s’amuse et est si excité !  » Il n’y a pas vraiment cela au Japon, donc j’ai vraiment aimé le concert. J’étais vraiment heureux de voir toutes ces expressions joyeuses dans le public !

 

Taiju : Où qu’il soit, nous essayons vraiment d’amuser notre public. Cependant, l’expression de nos fans belges était bien plus marquante que sur nos fans Japonais ; leur façon d’être joyeux nous transmet vraiment leurs sentiments, ce qui me permet de jouer joyeusement.

 

Shigeru : Rien que le fait que tout le monde ait apprécié notre concert me rend heureux. J’ai appris quelques phrases en Français pour les dire pendant le concert, et c’était un soulagement de voir que le public comprenait ce que je disais. C’était dur à mémoriser, mais j’ai travaillé dur pour pouvoir me présenter en Français, vous savez (rires)! Et puis, j’étais assez surpris que pas mal de gens dans le public savaient parler Japonais.

 

Avez-vous eu le temps de visiter Bruxelles ? Si oui, qu’avez vous aimé ou qu’est ce qui vous a surpris ?

 

Ryo : Nous avons été vraiment occupés par le concert pendant ces deux jours à Bruxelles, donc, malheureusement, nous n’avons pas eu le temps de visiter. Mais j’ai eu une assez bonne vue du paysage pendant que nous étions dans la voiture. Il y avait des tramways, de beaux arbres alignés sur les trottoirs, j’ai vraiment pensé que la ville avait une atmosphère douce, nostalgique. Je me rappelle de la belle nuit où des lumières orange brillaient.

 

Tei : Nous n’avons pas eu beaucoup de temps, donc nous n’avons pas pu visiter le pays. J’aimerais voir un peu plus Bruxelles. Quand nous sommes arrivés là bas, nous avons vu à quoi cela ressemblait autour de nous et chaque scène était vraiment différente du Japon. J’étais fasciné par le paysage magnifique. Je pense encore que cela doit être vraiment bien de faire du vélo dans les environs de la ville.

 

Taiju : Nous n’avons pas pu visiter Bruxelles, mais nous avons eu la chance de visiter Bruges. J’ai été accablé par l’architecture de la cathédrale Saint-Sauveur, et j’ai mangé les meilleures gaufres de ma vie, comme on ne pourra jamais en trouver au Japon.

 

Shigeru : Nous avons juste vu les alentours de la ville, mais c’était différent du Japon, sur tout les aspects. Il y a beaucoup de très grands bâtiments au Japon, donc le ciel est souvent caché. A Bruxelles, c’est totalement différent, le ciel est très large et spacieux. Il y avait aussi beaucoup d’espaces verts et plein de jolies filles! Bruxelles est vraiment un endroit merveilleux.

 

Que ressentez vous à propos de votre future venue en France pour la Japan Expo ?

 

Ryo : Quand j’ai eu des nouvelles de la Japan Expo, j’étais dans une chambre d’hôtel pendant un jour de congé à Osaka, et j’ai juste crié (rires)! Le groupe Dio, qui est ami avec mon groupe, a joué à la Japan Expo l’année dernière, et j’ai entendu dire que c’était un événement génial, j’avais donc très envie d’en faire partie. Je ne pensais pas que cela arriverait si vite. X Japan participera aussi la même année ; le fait d’être dans le même événement qu’eux est vraiment une expérience incroyable. J’aimerais vraiment remercier le staff qui a fait de grands efforts pour nous donner cette opportunité. Je donnerais le meilleur concert possible pour ne pas trahir les efforts du staff et les espérances de nos « freaks » !

 

Tei : Faire partie de cet énorme évènement est vraiment un honneur. De plus, nous avons une autre chance de jouer en France!

 

Taiju : J’étais vraiment excité ! C’est déjà une grande chance de jouer à l’étranger, mais de faire parti d’un tel évènement est vraiment une expérience honorable.

 

Shigeru : Le fait de jouer en live sur scène me satisfait déjà beaucoup, mais en plus de faire partie d’un grand évènement avec le mot « Japan » dans le titre me rend fier et me donne un sentiment très fort, en tant que représentant de mon pays, j’ai le devoir de faire de mon mieux.

 

Pour finir, un message à donner a vos fans ?

 

Ryo : Merci beaucoup pour votre amour. Nous ferons un magnifique concert en juillet, nous espérons donc que vous viendrez nous voir. Pour les gens qui ne peuvent pas venir à la Japan Expo, j’espère que vous écouterez nos albums en attendant notre arrivée. Comme Dio, nous ferons de notre mieux pour faire un jour une tournée en Europe, en espérant que vous nous soutiendrez.

 

Tei : Je suis excité à l’idée de vous revoir en Juillet. Nous rendrons ce jour inoubliable. J’espère que vous pourrez venir ressentir le son de ma basse.

 

Taiju : Tout d’abord, j’aimerais vous remerciez d’être fan de nous! Nous ne trahirons pas vos espoirs, donc apprécions ce moment ensemble.

 

Shigeru : Quand vous aurez la chance d’aller au Japon, venez à un moment où nous sommes sur scène là bas. Je serais content de vous voir au Japon aussi!

Interview réalisée pour JaME

Tanja

Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis plus de 25 ans. Tombée très tôt amoureuse du Japon, elle est rédactrice depuis 1997 dans différents fanzines, magazines (Japan Vibes, Rock one), webzines (JaME, Journal du Japon) ainsi que sur son blog (Last Eve). Avec son groupe de visual kei français elle fait en 2004 la première partie de Blood premier groupe de vk à venir en France. En 2019, elle co-crée le podcast du BL Café pour parler de Boys' love aux plus grand nombre. Puis en 2022, elle intègre la team du Cri du mochi pour parler manga et anime généraliste sur Twitch.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.