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Live report : RADWIMPS en concert Salle Pleyel

Le dimanche 28 mai 2023 le groupe RADWIMPS était en concert Salle Pleyel, voici mon live report après cette superbe soirée !

La première fois que RADWIMPS est venu en France en 2015, le groupe devait faire le Trabendo, mais les ventes catastrophiques font que le concert est déplacé à la Flêche d’or une salle plus petite que le quintet ne va pas plus remplir. C’est un échec pour eux qui ont déjà une belle notoriété au Japon. Le temps a passé, le groupe a collaboré avec le réalisateur Makoto Shinkai dont les films sont de gros succès dans l’hexagone. Your name, Les enfantas du temps et enfin Suzume. Rien de tel pour faire connaître la musique de RADWIMPS.
Huit ans plus tard ils reviennent cette fois à l’Elysée Montmatre. Surprise le concert est complet en quelques heures et la demande reste forte. Le tourneur décide de passer le niveau au dessus et le concert est déplacé à La Salle Pleyel. Rien à voir avec la première fois où ils sont venus et où ils ont joué devant 200 personnes, cette fois c’est 2500 personnes qui vont les acclamer pendant plus de deux heures.

Photo © Tanja
Retour en force

Le concert s’ouvre sur leur Grand escape dans une certaine pénombre. Petit à petit les jeux de lumière vont se faire plus brillant et enfin nous verrons apparaître leurs visages souriants. Parfaitement huilé le concert est un sans faute. Mise à part un problème technique sur le titre Tummy se qui vaudra au chanteur de s’excuser plusieurs fois durant. Le son est parfait et les lumières parfaitement adaptées à l’ambiance de chaque titre.

Le public est conquis dès les premières notes. Et chantent avec entrain les refrains. On sent que les titres tirés des films de Makoto Shinkai ont la faveur du public. Ce dernier répond avec ferveur aux harangue du chanteur. Yōjirō Noda s’exprime parfaitement en anglais ce qui lui permet de communiquer facilement avec les fans. Akira Kuwahara et Yusuke Takeda, respectivement guitariste et bassiste vont tenter quelques mots en français. Tentative qui seront applaudit par le public. Noda demandera pendant une pause si certaine personne étaient déjà là lors de leur premier concert et si peu de mains se lèvent il est les remercie. Il est très fier de revenir et que la salle soit remplis.

Standing ovation

Noda semble heureux d’entendre le public français si généreux. Or il sera aussi amusé de l’entendre reprendre Seven Nation Army de White strap (Miyavi avait eu la même réaction il y a quelques années). C’est toujours assez surprenant pour un artiste que le public reprennent en chœur une chanson qui n’est même pas d’eux… Il est un peu confus et surpris, il conclus que si c’est une habitude française alors pourquoi pas !

Tour à tour le public exulte ou écoute religieusement le groupe, faisant entendre sa voix quand Yōjirō Noda demande de hurler encore plus fort. La battle entre les différents musiciens sur le titre Oshakashama faisait plaisir à entendre et à voir. Leur set se termine sur Kimi To Hitsuji To Ao, mais c’était bien entendu pour mieux revenir pour les « encore ».

Photo © Takeshi Yao

Tour à tour le public exulte ou écoute religieusement le groupe, faisant entendre sa voix quand Yōjirō Noda demande de hurler encore plus fort. La battle entre les différents musiciens sur le titre Oshakashama faisait plaisir à entendre et à voir. Leur set se termine sur Kimi To Hitsuji To Ao, mais c’était bien entendu pour mieux revenir pour les « encore ». Noda revient sur scène en filmant le public.

Après Yume Tourou, Iin Desu Ka? et SUMMER DAZE, cette fois c’est bien la fin. Le groupe tire sa révérence le sourire jusqu’aux oreilles. Le concert est une belle réussite et on oubliera très vite le petit soucis de son. La notoriété de RADWIMPS est à son point culminant, c’est un plaisir de les voir aussi radieux sur une si belle scène française.

 

Set list

Grand Escape
Never ever ender
TWILIGHT
Gimigimikku
Zenzenzense
Mitsuha no theme
Sparkle
DADA
Oshakashama
Sennou
I I U
Tummy
Toaru Haru No Hi
Nandemonaiya
KANATAHALUKA
Kimi To Hitsuji To Ao

Encore
Yume Tourou
Iin Desu Ka?
SUMMER DAZE

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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