Cinéma

Le déroutant Little zombies

Little zombies est un film de Makoto Nagahisa un cinéaste japonais de 37 ans n’avait jusqu’alors fait qu’un court-métrage, And So We Put Goldfish in the Pool, en 2017. Ce dernier avait reçu le prix spécial du Jury au festival de Sundance (Une référence !).
Je remercie Eurozoom qui m’a permis de voir le film en séance presse avant le 2e confinement. Malheureusement, les salles de cinémas qui devaient rouvrir le 16 décembre n’ont pas pu le faire, pis, nous sommes en janvier et nous ne savons toujours pas quand ils le pourront. Je pouvais le garder indéfiniment dans les cartons, mais j’avais je trouve ça injuste de ne pas en parler.

Petit résumé, si tant soit peu qu’on puisse résumer ce film tant il est déroutant… Leurs parents sont morts. Ils devraient être tristes, pourtant ils ne pleurent pas. A la place, Hikari, Ikuko, Ishi and Takemura montent un groupe de rock explosif ! Ces quatre adolescents que le chagrin n’accable pas, vont trouver ensemble une nouvelle voie, celle de la musique.

Les quatre acteurs principaux Keita Ninomiya, Satoshi Mizuno, Mondo Okumura et Sena Nakajima sont blufant dans ce long-métrage, ils font beaucoup à l’immersion. En lisant le dossier de presse tout en attendant la séance, je me suis dis chouette un film musical, j’adore ça. Finalement j’ai été entrainé dans un film complètement psychédélique dingue d’un Magical Mystery tour. Très graphique avec une photographie et un cadrage rappelant les jeux vidéos. C’est déroutant au possible, mais on ne peut que savourer cet OVNI cinématographique.

Parce que oui l’histoire est folle, la musique tout autant et les cadrages dépaysants. Quand il a créé les storyboard il a déterminé l’angle des caméras, la mise en scène était donc parfaitement calculé. Ce qu’avait le réalisateur dans la tête c’est bel et bien ce que vous pouvez voir à l’écran. L’ambiance général est déroutante, on ne s’attend pas à être immerger de la sorte, mais c’est ce qu’on attend d’un film primé au festival de Sundance.

Lorsque le groupe Little Zombie fait sa performance, elle a été filmé avec un iphone et servira de clip promotionnel au film. Après une répétition, la scène a été tournée en une seule prise. C’est astucieux et ça offre un élément très authentique.

Que dire des adultes de ce film et bien qu’ils sont pour beaucoup déserteurs ou profiteurs, être adulte ça donne pas envie… Les jeunes acrteurs quant à eux, sont franchement extra, ils jouent bien et sont parfaits dans leurs personnages.

Little zombie n’est pas un blockbuster ou un film dans lequel on entre facilement. Cependant, il offre un regard sur la société japonaise très critique, tout en ayant recours à une mise en scène farfelue. Espérons qu’il aura la possibilité de faire ses preuves en salles quand ces dernières pourront rouvrir. 

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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