Coup de cœur : 3 Billboards : En La quête de vérité
Je tiens à remercier le Club 300 et la Fox pour cette projection en avant-première. Le film 3 Billboards sortira le salle le 17 janvier. Pour bien avoir la surprise je n’avais pas visionnée la bande-annonce, ni lu le synopsis. Je savais juste que c’était un film réalisé et scénarisé par Martin McDonagh dont j’avais déjà beaucoup aimé Bon baiser de Bruges et 7 psychopathes.
3 Billboards : Les Panneaux de la vengeance
Synopsis : Après des mois sans que l’enquête sur la mort de sa fille ait avancé, Mildred Hayes prend les choses en main, affichant un message controversé visant le très respecté chef de la police sur trois grands panneaux à l’entrée de leur ville.
Avis : Soulignons tout d’abord la superbe prestation de Frances Mcdormand (Fargo) dont le personnage est hanté par la mort de sa fille et qui va tout tenter pour découvrir la vérité. Elle décide de chambouler la vie tranquille d’Ebbing. Le reste du casting n’est pas en reste. Woody Harrelson était déjà présent dans 7 psychopathes, il est de retour dans le rôle du flic. Sam Rockwell est méconnaissable dans le rôle du flic englué dans son syndrome d’œdipe. Et ne pas oublier Peter Dinklage aussi drôle que touchant.
Humour grinçant, personnages haut en couleur, retournements de situation inattendus, Three Billboards nous mène par le bout du nez. Pas vraiment un policier, ni un thriller, mais un portrait au vitriole d’une Amérique d’aujourd’hui. Ces trois panneaux publicitaires sont les boucs émissaires dans une histoire sordide. Aucun des personnages n’est totalement tout blanc, ni totalement noir. C’est très appréciable surtout qu’on ne se sent jamais trahi.
Three Billboards Outside Ebbing, Missouri est un titre certes peu parlant pour nous, mais toujours mieux que 3 Billboards : Les Panneaux de la vengeance… Je ne sais si j’aurais pu faire mieux, mais franchement il donne pas envie de voir le film est c’est fort dommage !
3 Billboards : Les Panneaux de la vengeance est encore une fois un très bon film du trop discret Martin McDonagh. Oubliez ce titre et courrez le voir au ciné !