Lou et l’île aux sirènes : un rêve halluciné
Je suis allée voir Lou en parfaite touriste, je n’ai ni lu le synopsis, ni même regardé une bande annonce. Je fais confiance au prix qu’il a reçu à Annecy et à Eurozoom pour l’avoir distribué en France ! N’étant pas diffusé dans les cinémas proche de chez moi, je me suis levée de bon matin pour la première séance à Châtelet Les Halles (en VOST).
Lou et l’île aux sirènes
Synopsis : À la suite du divorce de ses parents, Kai, un collégien solitaire, quitte Tokyo pour un petit village de pêcheurs. Pour occuper son temps, il compose de la musique électronique et rejoint un peu à contre coeur le groupe formé par ses deux camarades de lycée, Yûho et Kunio. Il accepte d’aller répéter avec eux sur une île mystérieuse. C’est alors que sa vie monotone bascule quand, grâce à sa musique, il rencontre en secret Lou, une sirène qui devient son amie. Lou se révèle une chanteuse et danseuse hors pair, et bientôt elle se joint au groupe. Le secret ne tarde pas à exploser au grand jour et les habitants du village découvrent avec stupeur l’existence de Lou. Hélas, les légendes sont tenaces et certains villageois y voient un signe annonciateur de catastrophes… Kai et Lou arriveront ils à rassurer les villageois ?
Avis : Je ne vais pas vous mentir, c’est mon premier film de Masaaki Yuasa. J’ai été surprise, mais ce fut une agréable surprise. Le film débute sur une banale histoire d’ado, pour mieux plonger dans le fantastique avec l’apparition de Lou jolie sirène qui chant et danse.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a pas volé son cristal du long-métrage au Festival d’Annecy 2107. Foisonnant et inventif Lou est un voyage coloré et musical. La chanson de Kazuyoshi Saito, uta utai no ballade (97), est en parfaite symbiose avec le récit.
Au départ j’ai eu du mal à me faire à l’animation et aux déformations des personnages. Puis, petit à petit, je m’y suis habituée. La fluidité des danses est communicative.
A la fois Touchant et drôle, il vous surprendra sans aucun doute. J’ai parfois eu l’impression de voir un patchwork halluciné. Comme lorsque l’on rêve, heureusement le scénario reste cohérent, même si on n’évite pas quelques raccourci et invraisemblances (le parc qui ré-ouvre en un claquement de doigt).
Ne tardez pas à découvrir dans les salles obscures Lou et l’île aux sirènes, ce serait dommage de louper ce petit OVNI dont l’animation japonaise à le secret.
Hello!
J’adore les films d’animations japonais, toujours très poétiques.
Celui-ci m’intrigue pas mal, dommage qu’il ne soit pas distribué partout…
Très bon article en tout cas,
Belle soirée!
Ali
Merci !!
C’est dommage, mais c’est vrai qu’à ma séance il n’y avait pas non plus foule et c’est bien dommage…