Demon slayer : le train de l’infini, la suite à ne pas rater au cinéma
Demon slayer c’est d’abord un manga de Koyoharu Gotoge dont la série animée par Ufotable a fait un carton tant au Japon, qu’en dehors. Véritable phénomène, l’anime a été un énorme succès sur Wakanim (prévoyez de bons gros serveurs en octobre 2021 les gars !!). Le manga relancé par Panini comics crève aussi les scores, alors qu’il était sorti dans l’indifférence la plus total sous le nom Des rodeurs de la nuit.
Le film, Demon slayer : le train de l’infini, ne fait pas exception. Lorsque les réservations sont ouvertes à minuit pile c’est l’affolement sur le site des CGR, et celui du Grand Rex rend l’âme et ne sera disponible que le lendemain. Les séances sont vite complète (ok 30% c’est vite fait), mais quand même. Il était premier en terme de spectateurs le mercredi et avant le week-end il est déjà à 100 000 spectateurs. Il ne va sans doute pas garder cette place, mais c’est tout de même une belle performance !
Synopsis
Le groupe de Tanjirô a terminé son entraînement de récupération au domaine des papillons et embarque à présent en vue de sa prochaine mission à bord du train de l’infini, d’où quarante personnes ont disparu en peu de temps. Tanjirô et Nezuko, accompagnés de Zen’itsu et Inosuke, s’allient à l’un des plus puissants épéistes de l’armée des pourfendeurs de démons, le Pilier de la Flamme Kyôjurô Rengoku, afin de contrer le démon qui a engagé le train de l’Infini sur une voie funeste.
Prenez le train en marche
Demon slayer : le train de l’infini est donc la suite directe de l’anime et si on n’a envie de pas avoir de louper un truc en octobre quand la suite va arriver en simulcast, il vaut mieux l’avoir vu. Enorme succès au Japon où le film a atomiser le box office coulant une seconde fois le Titanic et mettant un petit taquet à Your name et Le Voyage de Chihiro. Car oui c’est un phénomène au Japon depuis deux ans. La série est partout, mais vraiment partout, et tout le monde connait Kimetsu no yaiba.
Même aux Etats-Unis le film brille aussi au box office, chose qui est très rare pour un anime japonais. En France, aussi le film a déstabilisé les chroniqueurs ciné qui n’ont pas vu venir le train de l’infini. Le film signe un démarrage canon, une foule de fans en manque et qui attendait depuis six mois de le voir sur grand écran.
L’équipe qui gagne
Ufotable avait la pression et le studio n’a pas déçu. Le travail fait sur le film est à un haut niveau. Toujours réalisé par Haruo Sotozaki, L’animation est parfaite, les fans de sakuga seront ravis, tant les séquences de combats en regorges. Les musiques grandioses de Gō Shiina et Yuki Kajiura. Pour l’anecdote le générique de fin d’Homura interprété par LiSA a eu encore plus de succès de Gurenge au Japon. Et pourtant ils l’ont manger à toutes les sauces.
Je ne sais pas si je suis objective, qu’importe j’ai adoré le film. Il m’a filé des frissons. J’ai retrouvé l’humour et la bonne humeur de cette petite bande, mais aussi les moments plus dramatiques qui fait tout le sel de Demon slayer. Un arc mineur qui a été une fois encore sublimé à l’écran. Le fait de le voir sur grand écran permet d’apprécier en plus le travail d’Ufotable.
Demon slayer : le train de l’infini reprend un arc mineur en le sublimant sur grand écran. Un grand moment pour tous les fans du manga ou de l’anime. la licence montre encore une fois qu’en en prenant soin on récolte les éloges.