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Boy’s love de la semaine : Coyote, A 25:00, à Akasaka, Black or white et Et demain, ce sera quoi !

Je lis plus de boy’s love que je n’écris de critiques. J’ai donc envie d’avancer un peu et de vous parler plus régulièrement des dernières sorties. En ce qui concerne la dernière box de IDP Boy’s love j’ai parlé de Golden sparkle dans un article sur son auteur Suzumaru Minta. Je m’en vais donc vous parler des autres manga d’Hana collection.

J’avais apprécié Souci d’amour d’Hiroko Natsuno paru quelques mois plus tôt dans la même collection. Une joli histoire d’amour entre deux cousins. Certes pas forcément ultra originale, mais avec de beaux dessins et deux personnages profondément attachants. A 25:00, à Akasaka est son dernier titre paru en France.

Shirasaki Yui est un jeune acteur cantonné aux petits rôles et aux boulots d’appoint. Pourtant, c’est lui qui est choisi pour incarner le partenaire de Hayama Asami, étoile montante du cinéma, dans une série racontant une histoire d’amour homosexuelle. Très investi, Shirasaki est prêt à tout pour comprendre son personnage et fournir la meilleure performance possible.
Lorsqu’Asami et lui couchent ensemble, lors d’une soirée arrosée, c’est pour lui l’occasion d’approfondir son jeu d’acteur. Et de tomber amoureux. En fait, ces deux là se connaissent depuis quelques années, mais ils n’avaient pas vraiment eu l’occasion de faire connaissance. Ce tournage est l’occasion rêvé pour Hayama Asami de concrétiser ses désirs et Shirasaki Yui est carrément pas contre. La réalité va rejoindre la fiction.

J’aime beaucoup le style Hiroko Natsuno tant au niveau de ses dessins (j’aime particulièrement les yeux de ses personnages), qu’au niveau de l’histoire. C’est doux, tout en étant sexy. On peut lui reprocher quelques facilités scénaristiques, mais c’est inhérent à ce type de one shot. Trop rapide et pas toujours crédible. Mais qu’importe j’ai passé un joli moment de lecture et c’est que j’attendais.

Le premier manga que j’ai lu de Ranmaru Zariya c’était VOID lors de sa sortie. Graphiquement j’avais beaucoup aimé, mais j’ai eu beaucoup de mal avec l’histoire. Je n’étais pas encore prête, à l’époque, pour ce type de récit. Je l’ai acheté pour le relire, et si c’est plus facile à lire qu’à cette époque, je persiste à dire que ce n’est pas un récit évident et qu’il s’adresse vraiment à des personnes qui savent où elles mettent les pieds. Qu’en est-il de Coyote ?

Coyote, alias Lili, est un loup-garou : c’est un secret qu’il cache soigneusement à tout le monde, y compris à Marlène, un beau pianiste de bar qui lui fait du charme. De peur que Marlène ne découvre la vérité sur lui, Coyote préfère prendre ses distances ; mais lors de sa toute première période de rut, Marlène le surprend par hasard avec les crocs et les griffes sortis, et le secret de Coyote se retrouve éventé…
Pourtant, Marlène n’a pas l’air d’avoir peur de lui : il propose même à Coyote d’être son partenaire le temps que son état se calme, mais entre les meurtres récents dans la ville et les tensions qui grimpent entre les loups-garous et les humains, il serait dangereux pour Coyote d’entamer une relation avec quelqu’un comme Marlène… D’autant que celui-ci a ses propres secrets à cacher.

C’est quit ou double avec Ranmaru Zariya elle peut écrire des récits très beaux, et d’autres assez sale pour un public vraiment averti. Avec le temps je m’y suis habituée, surtout que comme je disais plus haut, j’aime énormément son style graphique. Impossible de ne pas reconnaître son coup de crayon au 1er coup d’œil. C’est fin, détaillé, puissant et terriblement sexy. Les scènes de sexes sont toujours incroyablement chaudes. Pourtant, il existe toujours une certaine ambiguïté dans ses histoires. Entre Lili et Marlène c’est avant tout du désir avant d’être de l’amour. Il arrive plus tard, mais sous une forme perverti par de lourds secrets. Coyote c’est une sorte de Roméo et Juliette au pays des loup garous et de leurs traqueurs, on a déjà vu ça dans Teen wolf, mais raconté différemment bien évidemment.

Pour faire simple : vivement la suite !

J’ai déjà parlé de Sachimo dans l’article sur l’Omegaverse avec Yes, My destiny. C’est une auteure dont le nombre de les titres sorti en France a explosé cette année. Il faudra que je vous reparle de ces autres one shot nous avons déjà eu Rends-Moi Beau ! et nous aurons Crie-moi que tu m’aimes ! et Principle en fin d’année. Cette fois je parle d’une série toujours en cours au Japon à savoir : Black or white.

Shige Ôsawa et Shin Washimiya (noms de scène) sont tous deux acteurs. L’un, beau et plein d’assurance, est adulé pour ses rôles de princes charmants, tandis que l’autre est dédaigné à cause de ses rôles de méchants, de ses regards sombres et de son côté taciturne.
Personne ne sait que les deux hommes se connaissent depuis longtemps, sont en couple et vivent ensemble ; mais la situation reste vivable, tant qu’ils restent plus ou moins incognitos. Mais lorsqu’au cours d’une émission de variété, Shin montre au reste du monde qu’il est lui aussi capable de sourire, toute l’attention du public se focalise brutalement sur lui, et les choses deviennent subitement très compliquées pour notre couple…

Cette fois nous plongeons dans le show-business avec deux acteurs diamétralement différents, mais fous amoureux l’un de l’autre.  Mais voilà tout n’est pas si simple dans un milieu comme celui-ci. Et, il est déjà beau qu’ils puissent vivre tranquillement leur amour ensemble. Sachimo a un don pour créer des personnages attachants malgré leurs faiblesses et leurs défauts. Leur psychologie est assez fine. J’ai qu’une envie leur faire des câlins… Bref, avec Black or white elle touche encore une fois dans le mille.

Kotetsuko Yamamoto est très productive. Elle a fait la joie de la collection Boy’s love avec Like The Beast, Mad Cinderella, Bokura No Negai, Mankai Darling, Let’s pray with the priest, I Want To Say Love et A Boring Man.
J’ai commencé bien après tout ça avec Encore une nuit blanche ! et sa suite Le Futur avec Toi. Même si j’aime la fantasy, je dois dire que ce n’est pas mon récit préféré. C’est avec Et demain, ce sera quoi ! que j’ai vraiment commencé à accrocher à cette auteure. Son style à beaucoup évolué depuis ses débuts. D’un dessin assez liste et somme toute assez banal, elle petit à petit acquis son propre style. Désormais impossible de ne pas reconnaître ses graphismes du premier coup d’œil.

A cause de sa mère un peu excentrique, Kirara est élevé comme s’il était une fille. À neuf ans, l’année où il gagne un concours de beauté, il fait la rencontre de ses nouveaux voisins, Ken et Kyôichi Tosayamada ; les deux frères sont beaux et cools, et pour ne rien gâcher, ils savent se battre ! Kirara éprouve instantanément une profonde admiration pour eux, au point de se mettre à les suivre partout.
Quelques années plus tard, alors que les frères Tosayamada ont gagné le surnom de « chiens enragés », Kirara a lui aussi grandi, mais au lieu d’être un garçon viril et fort comme il en rêvait, il est devenu encore plus beau et délicat. Pour ne rien arranger, il se rend compte petit à petit qu’il éprouve des sentiments pour Ken… mais lorsqu’il apprend par hasard que celui-ci est dégoûté par l’homosexualité, il réalise qu’il faudra qu’il garde le secret le plus absolu sur ses sentiments !!

Je vous spoile un peu, mais contre toute attente Ken va embrasser Kirara. Amour ou pas ? Kotetsuko Yamamoto nous offre une nouvelle fois un récit sensible, avec des personnages secondaire amusant et un couple principal attachant. Si même Ken avec son ton bourru pour mieux cacher ce qu’il a au fond de lui. Le tome 5 sort janvier prochain pour mon plus grand bonheur ! Je suis vite devenue addict de cette série.

En janvier prochain sortiront les tomes 11 et 12 de Like The Beast et en mars suivront les 7 et 8 de Let’s pray with the priest. Bonne nouvelle n’est-ce pas ?

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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