Avant-première de La Dame en Noir

Mardi soir avait lieu l’avant-première française de La Dame en noir. Le personnage d’Arthur Kipps incarné par Daniel Radcliffe est son premier rôle depuis la fin d’Harry Potter. Il ne s’agit que de son troisième film en dehors des murs de Poudlard !
La Dame en noir est adapté d’un roman anglais écrit par Susan Hill et publié en 1983 que je vais tenter de me procurer dès que possible.

L’avant-première c’est fait en présence de Daniel Radcliffe au Gaumont Opéra. Nous sommes arrivés vers 19h30, bien vite nous avons fait la queue. Il faisait si froid qu’on ne voulait pas trop attendre dehors. Certains fans attendaient depuis 7h ce matin… Une écrasante majorité de jeune fille était présente se soir là dans la salle.

Nous avons réussi à bien nous placer dans la salle, alors que nous pensons être au fond. L’attente fut un peu longue, mais nous nous étions bien au chaud ! Sur l’écran dans la salle était projeté ce qui se passait « dehors » nous avons donc pu voir l’arrivée de Daniel, ses interviews (sans le son) aux différentes chaînes de télés. Ensuite, il a signé et pris des photos avec les fans qui attendaient. Il a été adorable parce que le temps n’était pas clément.

Une femme blonde est venue introduire le film et Daniel qui fut acclamé par toute l’assistance. Il nous a parlé du film, qu’il fallait le voir avec son/sa chéri(e) car on pouvait s’y accrocher. Il nous a remercié d’avoir fait de lui un homme, clin d’œil à son enfance dans la peau Harry Potter.

Avis : Une histoire de fantômes de l’époque victorienne, il n’en fallait pas moins pour me donner envie de voir ce long métrage. Oui, je vous l’accorde, il y avait aussi le fait que Daniel Radcliffe figure au casting, mais c’est une toute autre histoire.
Le réalisateur britannique James Watkins (Eden Lake) s’est largement inspiré des films d’horreur japonais comme Ring, Water ou encore Grudge pour l’ambiance de cette adaptation. L’atmosphère lourde et pesante vous prend aux tripes et vous malmène pendant 1h35. Il joue sur nos peurs les plus enfantines. On sursaute, on se laisse prendre au jeu. Une ombre qui court, la nuit noire, les objets enfantins qui s’animent sans raison, les planchers qui craquent, un visage dans le reflet d’une fenêtre, tout est bon pour nous angoisser un peu plus. Et ça marche drôlement bien !

Le rôle principal n’était pas facile à tenir, pratiquement en huis clos, le film repose entièrement sur les frêles et jeunes épaules de Daniel Radcliffe. Paris tenu, il s’impose comme un futur grand acteur. On est bien loin du gentil sorcier de Poudlard.

Susan Hill, l’auteure du livre, semble avoir beaucoup apprécié cette adaptation car ça n’a pas toujours été le cas. Elle dit de la scénariste qu’Elle est parvenue à s’approprier l’histoire sans toutefois m’en déposséder. Joli compliment !
Le film sortira le 24 mars en France, ne le loupez pas il va vous donner des frissons !

16/20

Synopsis : Arthur Kipps, jeune notaire à Londres, est obligé de se rendre dans le petit village perdu de Crythin Gifford pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir d’étranges signes qui semblent renvoyer à de très sombres secrets. Face au passé enfoui des villageois, face à la mystérieuse femme en noir qui hante les lieux et s’approche chaque jour davantage, Arthur va basculer dans le plus épouvantable des cauchemars…

Photo de Luciole