Cinéma

Gundam : L’éclat de Hathaway, le film évènement

Gundam : L’éclat de Hathaway sera au final une trilogie de films dont l’histoire prend place après le film Char contre-attaque, adapté de romans, le premier film est disponible à l’international sur Netflix.

Le synopsis

Après l’effondrement de l’autonomie de la République de Zeon, le gouvernement de la Fédération Terrestre a déclaré la fin de toutes les guerres. Cependant, le contrôle absolu exercé par le gouvernement de la Fédération a provoqué la désintégration du système.
Les hauts fonctionnaires ont abusé de leurs privilèges et déporté de force des résidents illégaux dans l’espace extra-atmosphérique dans le cadre d’une pratique connue sous le nom de chasse à l’homme.
Année UC 0105. Afin de briser le système délabré de la Fédération, l’organisation secrète Mufti commence ses opérations.
Nous suivons le quotidien de Hathaway Noa, toujours hanté par ses actions passées durant la guerre et sa relation avec une certaine Gigi Andalucia…

L’origine et l’équipe

A l’origine, Hathaway est une série de trois romans écrit à la fin des années 80 par Yoshiyuki Tomino, le créateur de Gundam, et illustrés par Haruhiko Mikimoto. Les événements se déroulent après la fin du Char contre-attaque. Donc si vous voulez allez au plus simple il faut regarder la série de 1979 sur Crunchyroll ou les films récapitulatifs sur Netflix et enchaîner sur la même plateforme sur Char contre-attaque et terminer en beauté sur L’éclat de Hathaway.

Le film est réalisé Shukô Murase avec Yasuyuki Muto au scénario. On notera l’adaptation réussie du character-design de Haruhiko Mikimoto par Pablo Uchida. C’est un vrai régal pour les yeux.

Parmi les doubleurs on retrouve Kenjiro Tsuda, Soma Saito ou encore Junuchi Suwabe. Un très beau cast avec les voix du moments.

Les musiques ne pouvaient que me plaire car elle est composée par Hiroyuki Sawano (Promare, L’attaque des titans, 86). Il a aussi composée les chansons que l’on peut entendre durant le film. Ses compositions sont reconnaissables entre mille, mais colle parfaitement à l’univers de Gundam. Quant au générique de fin, Senkou, elle est composée et interprété par le groupe de jrock [Alexandros]. Un tire très plaisant à écouter.

Après visionnage

J’ai assez peu parlé de Gundam sur le blog. J’avais regardé l’anime Mobile Suit Gundam: The Origin lors de sa diffusion, plus tard j’ai regardé la série de 1979 sur Crunchyroll. Je bavais littéralement sur les teaser du film L’éclat de Hathaway, tout en me disant que je ne pourrais jamais le voir. Mais heureusement, il ne faut jamais désespérer. Netflix annonce l’ajout des films récapitulatif de la série d’origine et du  fameux film Char contre-attaque. Et enfin, le film L’éclat de Hathaway est disponible début juillet sur la plate-forme. Je suis fin prête pour déguster le long-métrage.

J’ai mis du temps avant de parler de L’éclat de Hathaway et je le regrette car il a été dès son premier visionnage un vrai choc visuel et auditif. Si l’histoire ne fait que se mettre en place j’ai très envie de connaître le développement des différents personnages et où cela va les emmener. Le trio de ce film amène une réflexion assez intéressante, pas simplement sur un éventuel triangle amoureux, mais bien sur les intérêts qu’ils peuvent avoir dans cette bataille de pouvoir. Personne n’est tout blanc ou tout noir, il est aussi intéressant d’explorer ce que devient Hathaway en devenant adulte. Son point de vue est forcément différent de celui qu’il avait adolescent. Et en même temps ce qu’il est à présent n’est que le produit de ce qui a pu se dérouler dans le passé.

J’ai adoré les batailles qui remettent l’humain à leur place, on se sent minuscule face aux Gundam. Certains trouvent cette scène brouillonne, perso j’aurais voulu la voir sur grand écran, pour une immersion plus intense encore. L’éclat de Hathaway m’a bluffé, envoyé des tas d’étoiles dans les yeux, et j’attends d’autant plus la suite, même si j’ai compris que j’allais devoir attendre un moment.

L’éclat de Hathaway est un excellent film, certes il faut se pencher sur les origines de Gundam pour l’apprécier, mais une fois fait, on prend un pied incroyable.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.