Lecturemanga - manhwa - manhua

L’apprentissage de la confiance en soi avec Aozora yell

Aozora yell est un manga de Kazune KAWAHARA qui compte 19 tomes. Si son nom ne vous dit rien, ses autres titres vous sont peut-être familier comme Kôkô Debut (Panini), Le Secret de l’amitié (Akata -uniquement en tant que scénariste-), So Charming ! (Kana) ou encore Mon histoire (Kana) qui avait eu droit à une adaptation en anime. Si Aozora yell vous dit quelque chose c’est que Panini avait commencé à publier le manga il y a quelques années. Malheureusement, il avait été abandonné en route, heureusement la nouvelle équipe a décidé de déterrer quelque un de ses titres et surtout ils vont terminer la publication. Il faut dire qu’entre temps l’autrice s’est fait un peu plus connaître du public français.

Mais de quoi ça parle ?

Complexée et timide, Tsubasa Ono rêve d’entrer dans la célèbre fanfare de son nouveau lycée pour y jouer de la trompette. Mais elle n’a jamais joué d’un instrument, et celui qu’elle a choisi n’est pas le plus facile à maîtriser. En plus, l’orchestre de son école est très réputé, seuls les meilleurs musiciens peuvent y accéder. Sa rencontre avec Daisuke Yamada, un sportif accompli et membre du club de base-ball du lycée, va être pour elle une révélation. Elle qui jusque-là avait toujours marché les yeux baissés, relève enfin la tête. Entourée d’une bande d’amis, elle est prête à relever tous les défis.

AOZORA YELL © 2008 by Kazune Kawahara / SHUEISHA Inc.
Hurler à plein poumon 

Je me souviens avoir lu le premier tome de Kôkô Debut, ça remonte à quelques années maintenant…  En ce qui concerne Aozora yell je n’ai aucun souvenirs de sa sortie, pourtant le mélange base ball musique ça aurait pu attirer mon attention. Mais qu’importe si j’ai loupé le première train, je peux bien prendre le second en marche !

Si Tsubasa Ono est timide, elle est aussi déterminée. Elle veut faire partie de la fanfare alors qu’elle ne sait pas jouer d’un instrument. C’est drôlement culoté pour quelqu’un qui a des soucis de confiance en soi. Car oui la pratique d’un instrument ça fait rêver, mais ça demande beaucoup d’investissement. Et elle va très vite s’en rendre compte car au de là de son envie de faire partie de cette fanfare, elle rencontre un premier obstacle. On lui demande de souffler dans un ballon (oui, il faut du souffle pour jouer de la trompette), mais elle n’y arrive pas. Son entrée dans le club tant convoité est ainsi compromis. Heureusement, elle peut compter sur le soutien de Daisuke Yamada, un camarade de classe rencontré le jour de la rentrée et avec qui elle partage le rêve commun de briller au Koshien (Célèbre stade où se déroule les matchs du tournois national de base ball lycéen).

Aozora yell a eu droit à un film en 2016
Ma philosophie 

Mais ce n’est pas le tout de vouloir, il faut encore pouvoir. On a beau parfois être passionné et motivé, ce n’est pas pour ça qu’on va atteindre son but. Et c’est un peu tout l’enjeu du manga. Ono et Yamada vont se soutenir l’un l’autre porté par une même envie de fouler la terre du Koshien. Bien, entendu elle n’est pas insensible au beau garçon, mais l’amour peut-il naitre aussi facilement ? Est-ce qu’il ne va pas falloir aussi y mettre tout autant de force et de volonté ?

Ono va apprendre à avoir confiance en elle, certes grâce au soutien de Yamada, mais avant tout grâce à elle-même. Car au final c’est elle qui va s’entrainer le plus possible pour être au niveau de ses camarades et de réaliser son rêve.

Les dessins de un peu old school, le style de Kazune KAWAHARA ayant beaucoup évolué depuis les années 2000. Les pages sont très chargées, le récit est dense, mais il est malgré tout très agréable à lire. Mais ce n’est pas désagréable du tout à lire, au contraire ça a son charme. Au pire, ça vous rappellera le style de ses années là.

Au final, j’ai beaucoup apprécié cette lecture que j’avais totalement zappé lors de sa première édition. Panini nous offre l’occasion de prendre notre revanche. Croire en ce manga et le publier jusqu’au bout, c’est la moindre des choses !

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.