Hitsujibungaku pour la 1re fois en France à l’Alhambra

Hitsujibungaku est en concert pour la 1re fois en France à l’Alhambra. Le groupe japonais s’est fait connaître à l’étranger grâce ses génériques d’anime.
Hitsujibungaku est un groupe créé en 2012 la chanteuse Moeka Shiotsuka alors qu’elle est au lycée. Yurika Kasai, la basiste, la rejoint cinq ans plus tard. Leur premier album sort en 2018, pourtant il faudra attendre 2021 pour un premier hit grâce à Hikaru Toki le générique de l’anime du studio d’animation Science SARU : The Heike Story. Mais ce qui va vraiment les faire connaître à un plus large public seront les titres more than words pour Jujutsu kaisen et Burning pour Oshi no ko.
Leur succès va grandissant si bien qu’elles investissent le Nippon Budōkan (salle de concert incontournable de 10 000 places) pendant deux soirs à peine une semaine avant leur tournée européenne.
J’arrive un peu avant l’ouverture des portes. Je rentre assez vite, j’espère aller à l’étage, mais il est bloqué pour les invités. Ensuite, je me faufile du côté gauche, il reste une petite place au 1er rang. Je suis carrément bien, compte tenu de ma petite taille, j’aurais une très belle vue sur la scène.

La première partie est assurée par la chanteuse française Phelto. Son look metal goth tranche avec son style très classique. Malgré tout je ne passe pas un mauvais moment.
Hitsujibungaku
Le duo entre en scène vers 21h. Elles sont accompagnées de Yuna batteuse de session ancienne membre de CHAI qui s’intègre parfaitement au groupe. Leur set débute avec le titre Sonotoki. La set list ressemblera un peu à celle du Budōkan tout en étant différente sur certaines chansons. Suit ensuite, Feel le générique de début de l’anime Secrets of the Silent Witch. Plus tard dans la soirée, elles joueront mild days le générique de fin pour mon plus grand plaisir.


J’écoute surtout le groupe depuis l’annonce de leur venue en France. Avant ça je ne connaissais que les titres qui ont été utilisé comme génériques. J’ai commencé à m’intéresser à leurs autres chansons et si je trouve que ça manque un peu de fantasy, j’aime malgré tout le son brut qui est le leur. J’y retrouve une certaine ressemblance avec un groupe qui est a beaucoup influencé : ASIAN KUNG-FU GENERATION.
Moeka Shiotsuka prend la parole en français grâce à son antisèche. C’est adorable d’avoir envie de communiquer avec nous malgré la barrière de la langue. Timide au début, elles vont tout donner par la suite. Leur musique n’est pas spécialement violente. Mais nous passons un excellent moment malgré tout.

Elles quittent la scène pendant que le public scande « encore » à la japonaise. C’est amusant, ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu ça en France. Les jeunes femmes reviennent pour interpréter doll un de leur dernier single. Je suis ravie car je l’écoute en boucle depuis sa sortie. C’est la première fois qu’elles le joue en live. Le concert se termine sur le titre qui a lancé leur carrière au Japon : Hikaru Toki.
C’est la fin d’une série de concert d’octobre tous aussi différents qu’intéressants. Chacun d’entre eux m’auront fait ressentir toute la diversité du rock japonaise. Je savoure la chance que nous avons d’avoir accès à tous ces artistes en France.
Set list
Sonotoki
Feel
1999
Addiction
Tuduku
Mayoiga
Koe
Runner
OOPARTS
Inori
Burning
more than words
mild days
GO!!!
Map of the Future 2025
Sabaku no kimi he
encore
doll
Hikaru Toki
