Tsuwamonogatari : le crépuscule des lames ensanglantées
Tsuwamonogatari – le crépuscule des lames ensanglantées est un manga de Tadataka Hosokawa sous la supervision de Tatsuya Yamamura. Il a été prépublié dans le Young Magazine (seinen). En France, c’est chez Pika que vous pouvez lire ce titre de samouraï. Le titre de meilleure lame du Japon sera décerné dans le sang !
C’est quoi l’histoire ?
Les membres du Shinsengumi, groupe de guerriers qui protègent la ville de Kyôto, échangent leurs faits d’armes pour déterminer l’adversaire le plus fort qu’ils n’aient jamais affronté. Ce n’est autre que Sôji Okita, capitaine de la première division, qui ouvre le bal ! À ses yeux, ce titre d’ennemi le plus redoutable revient à Kamo Serizawa, pratiquant du style Shindô-Munen. Une opposition de styles s’annonce alors entre ces deux bretteurs hors pair, premier duel mortel d’une série d’autres qui sonneront purement et simplement le glas des samouraïs.
Pourquoi ?
D’habitude je suis assez cliente des mangas qui parle d’histoire (même romancée). Pour vous donner un exemple j’ai littéralement dévoré Sidooh de Takahashi Tsutomu. Des complots, de la politique et des samouraïs, dans l’absolu c’est totalement pour moi. Mais, parfois malgré toutes ces thématiques faites pour moi et bien ça ne fonctionne pas. Je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire. Pis, je me suis ennuyée et j’ai eu bien du mal à me lancer dans cette critique. Le peu de retour que j’en ai eu sur les réseaux, me fait penser que je ne suis pas la seule.
C’est heureusement une série en huit tomes qui sera vite expédiée, mais qui risque d’être aussi vite oubliée qu’elle n’a été imprimée.
Avoir le style
Qu’est-ce qui ne m’a pas plu dans ce premier tome. Tout d’abord, je ne me suis aucunement attachée au personnage principal. Même s’il a des faux air de Kenshin le vagabon et qu’il reste avenant, il n’en reste pas moins assez impersonnel. Le scénario nous entraine tout de suite dans le vif du sujet, et les combats sont légions. Mais, mais… ils sont plats et pas très intéressants. Ca parle de style tout du long et à moins d’être un amateur de style de combats des samouraïs c’est vite redondant et agaçant. Je ne compte plus le nombre de fois où on nous parle de style en les nommant. Mais pour moi ça ne parle pas vraiment et même ça alourdi profondément la narration. On sent que c’est fait avec passion et avec beaucoup de références, mais c’est trop pointu pour une lectrice comme moi.
Les dessins sont quant à eux vraiment très beaux. On ne peut pas enlever ça à Tadataka Hosokawa.
Si vous êtes amateurs très pointus sur les styles des sabreurs Japonais, alors ce manga est pour vous, pour tous les autres vous allez être un peu perdu…
Public : Tout public – dès 14 ans
Service presse