Escroc malgré lui : Great pretender
Great pretender est un anime disponible sur Netflix et diffusé au Japon sur la Fuji TV dans la case horaire +Ultra. Il s’agit d’une série originale. Une adaptation de l’anime en manga par Daichi Marui a débuté au Japon en juin 2020.
Makoto Edamura (alias Edamame pour ses associés lol) est censé être le plus grand escroc du Japon. Un jour, lui et son partenaire tentent d’escroquer un touriste français, mais ce sont eux qui se font avoir. Il s’avère que ce « touriste » est un prénommé Laurent Thierry, un « négociant » qui ne prend pour cible que des personnes » corrompues « . Makoto Edamura est loin d’imaginer ce qui l’attend après s’être engagé dans les affaires du Français.
J’aime bien me lancer sans même avoir lu le résumé d’un film ou d’une série, juste pour le fun de découvrir. Et, c’est particulièrement chouette quand la série ou le film vous surprend. C’est le cas de Great pretender. Difficile de passer à côté de la promo faites au Japon (oui, non pas Netflix France faut pas rêver). Le Wit Studio nous a habitué à de très bons projets (L’Attaque des Titans, Vinland Saga, Après la pluie). Avec les séries originales il y a toujours un petite doute, parce que sur le papier ça peut être intéressant, mais une fois à l’écran la montagne accouche parfois d’une souris. Je vous rassure ici ce n’est pas le cas. Et Great pretender est en phase de devenir mon number one des histoires originales pour cette année 2020. Réalisé par Hiro Kaburagi et écrit par Ryota Kosawa, Great pretender est un anime qui assure !
Pourquoi ? Déjà parce que le scénario fait penser à un mixe entre Ocean’s eleven et Attrape moi si tu peux. Des escrocs, la police, des gros coups et beaucoup, beaucoup d’argents. Pour le moment la moitié de la série est disponible sur Neflix à l’internationale avec trois affaires différentes. La suite est en cours de diffusion au Japon sur la Fuji TV. C’est rythmé, avec un scénario intelligent qui nous réserve des rebondissements incroyables. J’aime être surprise, et la série y arrive parfaitement. Les différents personnages sont attachants malgré leurs énormes défauts. Le passé de chacun est exploré chacun a ses raisons d’être devenus escrocs… Le français, Laurent Thierry, semble aussi cacher bien des secrets derrière sa façon d’être désinvolte.
La réalisation est au top avec une animation qui fait plaisir. La réputation de Kyouji Asano (Psycho-Pass, l’attaque des titans) n’est plus à faire et il a fait un excellent travail avec ses animateurs. J’ai aussi beaucoup aimé comment est réglé le problème de la traduction quand les deux personnages principaux parlent anglais entre eux au début. C’est d’ailleurs amusant d’entendre parler français puisqu’une partie de l’intrigue se passe en France. Les petites anecdotes sur les restaurants japonais tenus par des non japonais est très bien vu. D’ailleurs si vous êtes attentif vous reconnaîtrez le Higuma, devenu le Shiguma pour l’occasion. Notre héros se promène dans les rues de Paris au Jardin du Luxembourg ou au colonne de Buren.
Le générique de début G.P. est interprété par Yutaka Yamada, il fait vraiment évidement penser au générique du film de Spilberg, Attrape moi si tu peux, qui était lui-même un hommage aux génériques animés des films des années 60. La musique jazzy, les dessins, tout y est.
Le générique de fin de la série est la version de Freddie Mercury de la chanson The Great Pretender, interprétée à l’origine par The Platters. Il est coupé lors de la diffusion sur Netflix, alors prenez le temps de le regarder au moins une fois car c’est une petite merveille. En plus d’être très beau, il est aussi très mignon et je ne dis pas ça parce qu’il y des chats (pas que du moins) !
Great prentender est un énorme coup de cœur. Tout est bon dans cet anime, je n’ai rien à redire pour le moment, il m’a vraiment plu du début à la fin. N’hésitez pas à vous lancer dans l’aventure je vous promet que vous ne le regretterez pas !