Coup de cœur avec Happy shitty life d’Harada
Happy shitty life est un titre de Harada à qui l’on doit d’autres excellents titres comme One Room Angel, The song of Yoru and Asa ou encore Yatamomo. Cette fois elle se tourne vers l’humour un genre dans lequel on ne l’attendait pas forcément. C’est Boy’s love IDP qui nous régale avec sa box Hana collection. Prépublié dans le magazine Qpa il existe un tome, mais la série est toujours en cours.
Kasuya vient d’être muté dans un trou paumé pour avoir déclenché un scandale dans son entreprise. C’est dans cette campagne chaude et inerte qu’il rencontre son nouveau voisin, Kuzuya, chômeur et véritable déchet de la société à ses yeux.
Mais Kasuya lui-même, égoïste, fourbe et dépourvu d’empathie, a un point commun de taille avec son voisin : il aime se faire défoncer le cul. Lorsque Kuzuya lui propose de découvrir et partager les sensations d’un vrai pénis, l’appétit sexuel de Kasuya prend le dessus. Alors que ce dernier découvre, non sans jalousie déplacée, le passé difficile de son compagnon, s’installe entre eux une relation faite de caprices, de gags et de disputes à qui sera pénétré ce soir-là !
Happy shitty life est un titre jouissif d’Harada. Il est rare de lire un boy’s love humoristique. J’ai ri tout du long, il n’y a pas de temps mort ou de baisse de régime. Les gags absurdes s’enchaînent et on rit énormément. Si Harada ne prenait pas le contre-pied de l’humour ce titre serait de très mauvais goût, mais elle a réussi l’exploit de rendre un pitch vraiment sale, très, très drôle. C’est paradoxal mais elle pourrait nous raconter tout ce qu’elle veut, c’est drôle. D’ailleurs je ne vous en dirait pas plus pour que vous ayez la surprise en lisant Happy shitty life .
Chose assez rare Kazuya et Kuzuya sont tous les deux tours à tours uke et seme les deux aimants la même chose, alors bien entendu ils vont le faire à tour de rôle. Et forcément chacun veut être celui qui est pris ce qui entraîné des gags en veux-tu en voilà.
Et si leur vie de merde n’était pas si merdique que ça, et même plutôt joyeuse ? Car oui au final, ces deux lurons ce sont bien trouvés. Ils vont vite trouver des points en commun entre eux, pourtant leurs objectifs de vie sont totalement différents. Kuzuya est harcelé par un autre homme et ça aurait pu vraiment être malaisant si cela n’était pas désamorcé par les réaction de Kazuya.
Très bonne nouvelle à la fin de ce tome, il est marqué : rendez-vous dans le tome 2 ! Alors il n’existe pas encore au Japon, mais c’est un grand oui pour le lire.
Avec Happy shitty life, Harada, nous a offert un titre assez unique où l’humour surpasse la gène qu’on aurait pu avoir en le lisant. C’est une belle recommandation que vous aimiez le boy’s love ou pas.