Découverte : Nos c(h)oeurs évanescents
Le manga de KAMATANI Yûki, Nos c(h)oeurs évanescents, était publié dans Morning Two entre 2011 et 2014. Il est composé de 8 tomes. C’est Akata qui a déjà publié une autre de ses œuvres à savoir Eclat(s) d’âme qui l’édite en France. L’auteur.e est une personne X-gender (de sexe neutre, qui ne se considèrent / ressent ni comme un homme, ni comme une femme).
Yutaka Aoi est un jeune garçon qui vient d’entrer au collège. Alors qu’il allait rentrer chez lui avec sa mère, il entend des choristes du club de chorale chanter. Ému, il souhaite intégrer le groupe en tant que soprano, une partie traditionnellement interprétée par des femmes…Introverti, c’est grâce à la musique et au chant qu’il va s’ouvrir aux autres. Mais la puberté et le changement de voix ne vont pas tarder à venir le troubler… Suivez le quotidien de jeunes artistes, en quête d’eux-mêmes, à cette période si charnière qu’est la puberté.
Je ne savais pas trop quoi attendre de ce manga, et je peux vous dire que j’ai apprécier ma lecture. Le personnage principal, Yutaka Aoi, possède une sensibilité exceptionnelle, ce qui est un don, mais aussi une malédiction dans une société où s’est mal vu de montrer ses sentiments et de pleurer. Il va tout de même assez vite se faire des amis. Mais surtout, il va participer à la choral alors qu’il vient tout juste d’arriver grâce à une voix claire et limpide. Jalousie, admiration, il suscite bien des sentiments à ses camarades.
Les dessins sont vraiment très beaux, même si je lui préfère ceux d’Eclat(s) d’âme. Cette ouvre est antérieur ce qui explique sans doute ce petit décalage. Mais rien de bien méchant ! Le coup de crayon de KAMATANI Yûki est sublime, très doux et aérien. C’est du bonbon pour les yeux.
Nos c(h)oeurs évanescents est agréable à lire, et j’attends beaucoup de la suite car pour le moment il manque l’étincelle qui fera briller ce titre. Je fais donc confiance à Akata car je suis sûre que les prochains tomes me vont me faire chavirer le cœur.