Cinéma

Mirai, ma petite sœur pour commencer 2019 en douceur

Mirai, ma petite sœur est le nouveau film de Mamoru Hosoda (Les Enfants loups, Ame et Yuki, Le Garçon et la Bête). Il y a eu un nombre incalculable d’avant-première depuis des mois, je pense que la plupart des amateurs d’animation japonaise l’ont déjà vu. J’ai attendu sa sortie en salle. Je lai vu en VF et non en VOST comme j’en ai l’habitude. Comme je n’avais pas vu d’extraits je n’ai pas été dérangé, j’ai même trouvé le doublage plutôt bon pour un anime.

Kun est un petit garçon à l’enfance heureuse jusqu’à l’arrivée de Miraï, sa petite sœur. Jaloux de ce bébé qui monopolise l’attention de ses parents, il se replie peu à peu sur lui-même. Au fond de son jardin, où il se réfugie souvent, se trouve un arbre généalo-ma-gique. Soudain, Kun est propulsé dans un monde fantastique où vont se mêler passé et futur. Il rencontrera tour à tour ses proches à divers âges de leur vie : sa mère petite fille, son arrière grand-père dans sa trépidante jeunesse et sa petite sœur adolescente ! A travers ces aventures, Kun va découvrir sa propre histoire.

Ces quelques paroles du réalisateur Mamoru Hosoda qui résume parfaitement son film : J’ai été surpris de constater que, devenu moi-même parent, j’ai dit à mes enfants les mots-mêmes de mes parents contre lesquels je m’étais tant révolté. Qu’est-ce qui se transmet de génération en génération, de nos parents à nous puis de nous à nos enfants ? La chaîne de ces vies, qui finalement se répètent, n’est-elle pas une autre forme de l’éternelle continuité de la vie ? » (allociné)

Mirai, ma petite sœur est sans doute l’histoire la plus personnelle qu’il ait réalisé, cela va de soit que l’histoire ne parlera pas à tout le monde. N’ayant pas de frère ou de sœur ou d’enfant, j’ai surtout pensé à mes neveux et nièces. Pour le reste le talent d’écriture de Mamoru Hosoda reste inchangé.

L’animation est fluide, les musiques jolies et les expressions des enfants sont si réaliste que ça parlera à bien des parents. Bref, j’ai passé un très agréablement moment. Peut-être que ça ne parlera pas à tout le monde, mais même moi qui ne suit pas directement concerné j’ai trouvé que ça sentait le vécu. Alors oui c’est éloigné de ce qu’il a pu faire avant, c’est très personnel, mais c’est aussi un regard très tendre sur sa famille et les familles en général.

Mirai, ma petite sœur est un anime tout choupi qui plaira à toute la famille.

Tanja

Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis plus de 25 ans. Tombée très tôt amoureuse du Japon, elle est rédactrice depuis 1997 dans différents fanzines, magazines (Japan Vibes, Rock one), webzines (JaME, Journal du Japon) ainsi que sur son blog (Last Eve). Avec son groupe de visual kei français elle fait en 2004 la première partie de Blood premier groupe de vk à venir en France. En 2019, elle co-crée le podcast du BL Café pour parler de Boys' love aux plus grand nombre. Puis en 2022, elle intègre la team du Cri du mochi pour parler manga et anime généraliste sur Twitch.

2 réflexions sur “Mirai, ma petite sœur pour commencer 2019 en douceur

  • Honnêtement, je n’ai pas aimé Mirai que j’ai trouvé assez chiant sur plusieurs aspects. De mon point de vue c’est son plus mauvais film.
    Le film est un film à sketch dont les situations se répètent et où le rythme est mal fichu, ça m’a fait sortir plusieurs fois du film.
    Le personnage de Kun est pénible au possible et pourtant des enfants pénibles j’en ai, sauf que lui n’est pas attachant du tout. Même plus grand ça continu d’être un garçon qui râle et fait la gueule. En plus, j’ai eu beaucoup de mal avec son doublage où l’on sent de manière évidente que c’est une femme adulte qui parle, ce qui donne un ton assez faux.
    Le personnage de Mirai ne sert à rien tant elle est transparente.
    Les effets 3D sont assez vilains par moment avec cette effet de voir des personnages pantins en fond.
    Et le pire ça nous est vendu comme un film sur la famille, un voyage initiatique pour un gamin de 4 ans qui va comprendre ce que c’est qu’être grand frère, sauf qu’on a rien de tout ça. Kun n’apprend rien, il n’apprend pas de ses erreurs. Par contre, il apprend que s’il fait du forcing il peut avoir ce qu’il veut, il apprend à faire du vélo, il apprend que le chien veut de meilleures croquettes. Kun n’apprend rien sur sa famille, il s’en fout. C’est le spectateur qui apprend des choses, qu’il devinait depuis longtemps en plus.
    A la fin du film je me suis dit que le problème c’est les parents. Au départ kun aime bien sa soeur, il n’a rien contre et veut lui faire partager plein de trucs. Sauf que ses parents sont stressés, l’engueule parfois pour rien. Une fois que Mirai est un peu plus grande, ça se passe très bien puisque les parents leurs foutent la paix.
    Bref, ça n’a pas été un film agréable à voir. Pas un étron quand même, mais pour moi ça tenait du téléfilm que je regarde en faisant du repassage.

    Ps : j’ai passé tout le film a me demandé comment cette maison était fichue, je comprends pas l’agencement des pièces, j’ai l’impression qu’on perd plus de place qu’on en gagne et où seront les chambres de enfants ??? (on peut transformer la salle de jeux en chambre mais quand même), je trouve pas la maison chaleureuse, je vois un gros bloc de béton ^^’
    pps : c’est quoi le genre du chien ? le nom yukko me faisait penser à une femelle sauf qu’on voit un mâle et à la fin du film on voit une fille et on dit « elle ».

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    • halala ah oui quand même ^^ !!! Je suis peut-être trop bonne spectatrice, mais on est sorties contentes de notre séance avec ma mère ^^’

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