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Anime automne 2018 : Fantasy team Slime ou team Radiant ?

La fantasy est un univers que j’affectionne tout particulièrement et ce depuis mon adolescence. Pour cette saison automnale deux anime ont retenu mon attention : Moi, quand je me réincarne en Slime et Radiant. Avec ce titre je sous-entends qu’il faut choisir entre les deux, mais je vous encourage plutôt à les aimer tous les deux car ces deux animes valent le coup d’œil.

Moi, quand je me réincarne en Slime est une adaptation d’un light novel écrit par FUSE inédit en France, on connait plus sa version manga dessiné par Taiki Kawakami et dont les cinq premier tome sont édités chez Kurokawa. J’ai déjà parlé du manga que j’apprécie beaucoup dans un article. L’anime est diffusé tous les lundis sur Crunchyroll. La série comportera 24 épisodes. Comme pour le manga, l’anime suivra le light novel, tout en se permettant des changements. Ainsi chacune des œuvres contient son lot d’inédit.

Satoru, employé de bureau lambda, se fait assassiner par un criminel en pleine rue. Son histoire aurait dû s’arrêter là, mais il se retrouve soudain réincarné dans un autre monde sous la forme d’un Slime, le monstre le plus faible du bestiaire fantastique. Le voilà équipé de deux compétences uniques : « Prédateur », lui permettant de récupérer les aptitudes de ses adversaires, et « Grand Sage », grâce à laquelle il acquiert une compréhension aiguë de son environnement. Mais même muni de ces armes, ses chances de survie semblent cependant limitées…
C’est le début des aventures de Limule Tempest un humain devenu un slime en se réincarnant. Le genre isekai (sous-genre de la fantasy japonaise dont l’intrigue tourne principalement autour d’un personnage normal qui est transporté ou piégé dans un univers parallèle) s’est fortement développé au Japon ces dernières années, Moi, quand je me réincarne en Slime fait partie des bonnes séries à suivre.

Je préfère trait plus doux de Taiki Kawakami que celui plus anguleux et tranchant de Ryōma Ebata le chara designer de la série. En ce qui concerne le scénario il est pour le moment aussi intéressant que celui du manga. La série, comme le manga, change quelques éléments par rapport au light novel, pour que chaque aventure soit une nouvelle aventure.

Les génériques sont assez classique et se retiennent facilement. Le titre Nameless story de Takuma Terashima qui sert de générique de début a fait une apparition dans le classement du Recochoku. Certes pas dans les 10 premiers, mais tout de même. Quant à Another colony la chanson est interprétée par TRUE et sert de générique de fin.

De l’aventure, des jolies filles, des monstres et de la magie, Moi, quand je me réincarne en Slime est un excellent anime de fantasy.

Radiant

Cocorico ! Radiant est un manga de Tony Valente publié depuis 2013 chez Ankama, j’en ai parlé sur le blog et je suis le manga depuis bientôt quatre ans. Il a été édité au Japon, et désormais il a son propre anime diffusé sur la NHK. C’est un sacré événement. L’anime fera tout de 24 épisodes alors que le manga n’a que 10 tomes et qu’il semblerait qu’on n’aille pas plus loin que le 4e ! Autant dire que nous allons avoir une adaptation différente.
Cet automne c’est la version anime qui débarque en France. Elle est tout d’abord diffusée le samedi sur ADN, puis le lundi sur Crunchyroll -uniquement en premium-, mais aussi sur la chaîne J-ONE.

Seth est un aspirant sorcier de la région des Pompo Hills. Comme tous les sorciers, c’est un « infecté » : un des rares êtres vivants ayant survécu au contact des Némésis, ces créatures tombées du ciel qui contaminent et déciment tous ceux qu’elles touchent. Son apparente immunité lui a fait choisir une voie qui lui semblait toute désignée : devenir Chasseur et combattre les Némésis.

J’ai beaucoup aimé l’animation du premier épisode, la suite est plus classique, mais les dessins sont de qualité qu’importe le plan. Par la suite la qualité baisse, mais elle n’est en rien dramatique comme dans d’autres séries.

La seule chose qui pour le moment manque à l’anime et qui faisait la force de la version papier c’est l’humour et le rythme. Mince, oui les jeux de mots et les contre-sens sont quand même une des marques de fabrique de Tony Valente. L’anime souffre aussi d’un manque de rythme sans doute dû au fait que l’anime s’étale sur 24 épisodes alors que seul les quatre premiers tomes vont être adaptés.
Néanmoins je regarde avec intérêt l’anime toutes le semaines. Le chara design est vraiment classe et respecte le manga, et on est bien l’esprit shonen.

J’aime beaucoup les deux génériques. Celui de début Utopia est interprété par 04 Limited Sazabys et donne le ton avec un un titre rythmé. Le générique de fin Radiant interprété par Polkadot Stingray est lui tout mimi tant niveau des dessins en SD, que de la chanson en elle-même.

Radiant c’est bien ! Ne boudez pas cet anime qui fait plaisir parce qu’il est le premier à s’intéresser à un manga hors Japon. On espère voir d’autres projets de ce type. Ces dernières années de talentueux mangaka à travers le monde ont montré tout l’amour qu’ils pouvaient porter à ce style.

Tanja

Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis plus de 25 ans. Tombée très tôt amoureuse du Japon, elle est rédactrice depuis 1997 dans différents fanzines, magazines (Japan Vibes, Rock one), webzines (JaME, Journal du Japon) ainsi que sur son blog (Last Eve). Avec son groupe de visual kei français elle fait en 2004 la première partie de Blood premier groupe de vk à venir en France. En 2019, elle co-crée le podcast du BL Café pour parler de Boys' love aux plus grand nombre. Puis en 2022, elle intègre la team du Cri du mochi pour parler manga et anime généraliste sur Twitch.

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