Coup de cœur manga : Jumping
Jumping est le premier manga sur l’équitation disponible en français, c’est un shojo, mais on est loin des yeux plein d’étoiles. Les éditions Akata ont déniché une oeuvre qui parle à tout le monde.
À cause de son écriture très peu soignée, Ran a toujours été la risée de ses camarades de classe. Et pour ne rien arranger, depuis qu’elle a raté ses examens d’entrée à l’université, la jeune femme vit enfermée chez elle (c’est une hikikomori), ne sachant plus quoi faire de sa vie.
Heureusement, Sayuri, sa seule véritable amie, décide de l’embarquer de force à Aomori, tout au nord de Honshu, où elle fait ses études. Elle y fréquente notamment le club équestre, en parallèle de ses études. Au contact des membres du club d’équitation, mais aussi des chevaux, Ran va, malgré son manque d’assurance, petit à petit s’ouvrir aux autres.
La socialisation n’est pas innée pour tout le monde. Et je parle en connaissance de cause.
Parler, sortir, rencontrer des gens, c’est difficile. C’est un stress immense qu’il est souvent compliqué de gérer. Certaines thérapie préconisent l’assistance des animaux pour se réinsérer dans le monde des humains. Car il est plus facile d’être en contact avec eux qu’avec un bipède. Pas besoin de savoir quoi dire pour alimenter une conversation, il suffit d’être ce qu’on est. Pas de jugement. Le monde des humains est cruel, il faut avoir une grande confiance en soit pour tenir le choc.
Ran est touchante, après quelques chapitres ont s’identifie facilement à elle. On n’échappe pas à quelques clichés : plein de beaux gosses qui s’intéressent à elle alors qu’elle est décrite comme ordinaire. Mais à coup sûr ces derniers doivent avoir un passif d’histoires malheureuses qui alimenteront la suite du récit.
Ce manga de Asahi Tsutsui compte trois volumes pour le moment au Japon. Le premier tome vient de sortir en France.
Jumping est un manga coup de cœur que je recommande chaudement. Pour ne rien gâcher les dessins des cheveux sont splendides. Énergique et drôle Jumping est un manga enthousiasment.
Ce que j’aimerais surtout, pour ma part, c’est les autres oeuvres de l’auteuse mais celle-ci est un bon début.
En plus c’est une série courte, finie en 16 chapitres et pas trop neuneu avec les poneys.
Les shojos avec les yeux plein d’étoiles c’était les années 70/80 c’est fini ce temps là :p
Ouais je sais tu me le dis à chaque fois :p Mais je suis vieille que veux-tu c’est un à priori difficile à surpasser XD