La fille d’avant un thriller palpitant
C’est totalement par hasard que j’ai commencé ce roman. Netgalley le proposait en découverte pour une journée grâce aux Editions Mazarine. J’ai sauté sur l’occasion. La fille d’avant devrait être adapté au cinéma par Ron Howard. Alors pourquoi pas !
J.P. Delaney est l’un des pseudonymes de Tony Strong. Après une brillante carrière dans la publicité, il s’est distingué dès son premier roman, L’Appât (Presses de la Cité, 2002), par son indéniable talent de conteur. C’est la première fois qu’il se lance dans l’écriture d’un thriller.
La fille d’avant de J.P. Delaney
Résumé : Après un drame éprouvant, Jane cherche à tourner la page. Lorsqu’elle découvre le One Folgate Street, elle est conquise par cette maison ultra moderne, chef d’oeuvre de l’architecture minimaliste, parfaite. Mais pour y vivre, il faut se plier aux règles draconiennes imposées par son architecte, Edward Monkford, aussi mystérieux que séduisant. Parmi celles-ci : répondre régulièrement à des questionnaires déconcertants et intrusifs. Peu à peu, Jane acquiert une inquiétante certitude : la maison est pensée pour transformer celui qui y vit. Or elle apprend bientôt qu’Emma, la locataire qui l’a précédée et qui lui ressemble étrangement, y a trouvé une fin tragique. Alors qu’elle tente de démêler le vrai du faux, Jane s’engage sur la même pente, fait les mêmes choix, croise les mêmes personnes… et vit dans la même terreur que la fille d’avant. JP Delaney est le pseudonyme d’un écrivain qui a publié plusieurs romans à succès sous d’autres noms. La Fille d’avant est sa première incursion dans le thriller psychologique.
Avis : Je ne suis pas une grande lectrice de thriller mais La fille d’avant m’a plu. J’ai beaucoup aimé la progression des personnages qui sont loin d’être ce que l’on pense au début mais aussi ce méli-mélo de l’histoire entre le récit « avant » de Emma et celui de « maintenant » de Jane. C’est un roman intrigant qu’on a du mal à lâcher.
J’étais plus attachée à Emma qu’à Jane au début du livre, mais plus le livre avance plus la tendance c’est inversé. En revanche, un personnage avec lequel je n’ai jamais eu d’atome crochu c’est l’architecte. Effectivement on vit l’histoire à travers Emma et Jane, mais il semble totalement effacé et lise. Le personnage de Simon ressort mieux. C’est bizarre.
Là où le bas blesse c’est la fin. Le dernier chapitre ok. Mais l’avant dernier où on retrouve Jane et Edward ne m’a pas plu. Ce dernier coup de théâtre aurait mérité d’être plus développé. Ici il est traité en quelques lignes comme balayé. C’est dommage. Surtout que d’après ce que l’on peut lire dans les remerciements l’auteur aurait vécu un drame similaire.
La fille d’avant est un thriller psychologique bien fichu avec ce qu’il faut où il faut, à vous de tenter l’aventure.
Je suis d’accord avec toi pour la fin. C’est bien dommage parce que l’ensemble du roman est plutôt sympa ^^
ça me fait plaisir je me sens moins seule ^^ !!