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Dir en grey à la Cigale la claque

 

Dir en grey était de retour à la Cigale après deux ans d’absence. Et je ne voulais pas rater ça. Même s’il est vrai que j’écoute moins leurs CD depuis quelques années, je sais que j’aurais un bon spectacle. Le groupe ne communique pas avec son public, mais une sorte d’alchimie s’opère malgré tout.

Je suis arrivée assez tard devant la salle et la queue était déjà affreusement longue. J’ai donc été me placé looiiiin de l’entrée. Une amie à l’intérieur a pu me garder une place bien au chaud au 1er rang des gradins \o/ C’est drôlement sympa car grâce à elle j’aurais une vue imprenable sur la scène ! J’ai profité aussi de l’occasion pour me procurer leur dernier mini-album moins cher que si je l’avais acheté sur amazon. Il n’y a pas de petite économie !

Le public de la Cigale est remontée à bloc et s’agite dès les premières notes. J’ai pourtant parfois encore un peu de mal à reconnaître leurs anciens titres. Leur son actuel est totalement différent et ils aiment revisiter leurs anciennes périodes (avec plus ou moins de bonheur). Je reconnais tout de même Obscure et mon cou va commencer à morfler à ce moment là. Impossible de résister au headbanging.

Dans la salle les fans sont au taquet, et on a même droit à des pogos intenses. La température monte. Et les titres s’enchaînent à une vitesse vertigineuse laissant les fans à bout de souffle. Les intermèdes entre les chansons sont toujours aussi hypnotisant.

La partie que j’ai préféré du concert, et ou mon cou a eu très mal, c’est au 2/3 ou ils ont enchaîné des titres que j’aime et que j’ai reconnu (si, si) avec Kasumi, Karma (j’adore cette nouvelle version), UNRAVELING (leur dernier mini album que j’aime tout particulièrement), et pour finir : Reiketsu Nariseba et-saku-.

A part Kyo qui monopolise l’attention, le reste du groupe est assez statique. Toshiya se trouve être le poseur de l’année, bras en croix et basse en avant. Finalement, ils ne se décideront à bouger que lors des rappels.

J’ai beaucoup apprécié avoir à nouveau THE FINAL hymne du groupe depuis quelques temps, mais aussi Rasetsou koku (même si je préférais toujours l’ancienne version). Le concert se termine toujours sur une note bien bourrin avec Hageshita to, Kono Mune no Naka de Karamitsuita Shakunetsu no Yami.

Ce que j’ai le plus apprécié ce sont leurs sourires lors des rappels. Et oui même Kyo nous a gratifié d’un magnifique sourire durant les au revoir. Même si, comme à son habitude, il est parti tout de suite de scène, les autres membres du groupe ont pris le temps de lancer dans la foule baguettes et autres médiators avant de prendre congé.

C’est sûr les gars vous revenez quand vous voulez !

Set list
Kyoukutsou no nari
THE BLOSSOMING BEELZEBUB
DIFFERENT SENSE
OBSCURE

Rinkaku
LOTUS
CONCEIVED SORROW

-inward scream-
DIABOLOS
Tsumi to kisei
-inward scream-

Kasumi
Karma
UNRAVELING
Reiketsu Nariseba
-saku-

Encore :
THE FINAL
Rasetsoukoku
Hageshita to, Kono Mune no Naka de Karamitsuita Shakunetsu no Yami

Tanja

Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis plus de 25 ans. Tombée très tôt amoureuse du Japon, elle est rédactrice depuis 1997 dans différents fanzines, magazines (Japan Vibes, Rock one), webzines (JaME, Journal du Japon) ainsi que sur son blog (Last Eve). Avec son groupe de visual kei français elle fait en 2004 la première partie de Blood premier groupe de vk à venir en France. En 2019, elle co-crée le podcast du BL Café pour parler de Boys' love aux plus grand nombre. Puis en 2022, elle intègre la team du Cri du mochi pour parler manga et anime généraliste sur Twitch.