[ciné] J’ai été voir : Hugo Cabret
Je n’aime pas la 3D, ça me fatigue énormément les yeux, mais je n’ai pas eu le choix. Hugo Cabret n’était diffusé qu’en Vo (ouf !), mais qu’en 3D aussi. La 3D est belle, mais crotte ça m’énerve de ne pas pouvoir bouger pendant 2h (mon dieu j’ai penché la tête !), d’avoir deux paires de lunettes, ou encore de devoir plisser les yeux pour que ça ne soit pas flou…
3 – Hugo Cabret
Avis : Pour son dernier long métrage Martin Scorsese s’est principalement adressé aux plus jeunes avec cette fantaisie, mais pas que !
Hugo Cabret est un vibrant hommage au cinéaste et magicien Georges Méliès. C’est un film pour tous que vous ayez encore votre âme d’enfant ou de la curiosité pour ce grand homme.
Alors que Le film sortait sur les écrans, France 3 diffusait (fort tard hélas), un documentaire sur la vie et l’œuvre de Méliès ainsi que version restaurée et en couleur d’une de ses œuvres majeur : Voyage dans la lune. J’étais donc fin prête pour voir ce qui avait inspiré Scorsese.
Hugo Cabret, c’est avant tout un livre écrit par Brian Selznick. Il lui a tellement plus qu’il a eu envie de le porter à l’écran. C’est une magnifique adaptation à laquelle nous avons droit. La 3D offre un petit plus de fantaisie qui va à merveille au film (même si la 3D m’a bien fatiguée les yeux au bout de 2h !). On est ébloui par les décors, les rouages des pendules, les passages secrets, les costumes et cette multitude de détails de cette nouvelle gare Montparnasse. La boutique de Méliès se trouvait dans cette dernière, mais elle a beaucoup changé et elle est loin de faire rêver. Scorsese a donc mixé plusieurs gares (Orsay, Lyon etc.) pour n’en faire qu’une. Le résultat est bluffant.
Bien évidement il ne s’agit pas d’un biopic. La vie de George Méliès est brodée, arrangée, réécrite pour mieux coller au scénario. Les raisons qui ont poussé Méliès à quitter le cinéma sont incomplètes. C’est l’arrivée du son et des grands compagnies de cinématographe qui ont tué ces petits artisans du bonheur incapable de survivre face à cette grosse machine que devenait le cinéma. Mais la plupart des événements sont bien réels.
La musique quoique très effacée est tout de même fort jolie. J’ai aussi été surprise d’entendre Zaz au générique de fin, mais j’avoue sa voix sonne très chansons françaises d’antan.
Les personnages aussi sont attachants, même le méchant qui n’en est pas vraiment un (L’inspecteur de la gare – Sacha Baron Cohen). Sur le coup je ne l’ai même pas reconnu, on est loin de Borrat ! La palette d’acteurs est digne d’intérêt. Excusez du peu : Christopher Lee en libraire, Jude Law en papa horloger, Ben Kingsley en Papa Georges… Et comme d’hab’ je me tape des délires toutes seule en voyant débarquer les acteurs que j’aime dans Harry Potter, pour le coup j’ai été gâté ils sont trois : Helen McCrory (Narcissa Malefoy), Richard Griffiths (Vernon Dursley) qui drague Frances de la Tour (Olympe Maxime).
Mention spéciale aux enfants qui sont juste parfait : Asa Butterfield (il a de ces yeux bleus…) et Chloe Moretz (Hit Girl dans Kick Ass).
C’est donc sans retenue que je vous conseille vivement d’aller voir Hugo Cabret, quand bien même il serait en 3D. C’est un pur émerveillement. Scorsese avec ce film nous montre que le cinéma fait encore rêver de nos jours et c’est tant mieux que des magiciens comme lui existent encore.
Synopsis : Dans le Paris des années 30, le jeune Hugo est un orphelin de douze ans qui vit dans une gare. Son passé est un mystère et son destin une énigme. De son père, il ne lui reste qu’un étrange automate dont il cherche la clé – en forme de cœur – qui pourrait le faire fonctionner. En rencontrant Isabelle, il a peut-être trouvé la clé, mais ce n’est que le début de l’aventure…
Note : 17/20
J’ai vraiment adorée. Comme toi, j’ai du mal avec la 3D. Pour la première fois, je suis sortie du ciné sans migraine et en plus, j’ai trouvé qu’elle était vraiment bien utiliser. Même si Scorsese est quand même meilleurs à la réa 2 D. Les coupes des plans en 3 D sont moins léchées.
Quand à l’histoire, elle m’a beaucoup touché. C’est un hymne à l’imaginaire sous toutes ses formes, par le jeu, les livres, et bien sûr, le cinéma.
très bel hommage en effet