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Rattrapage : Blue exorcist

Voilà un rattrapage indéniablement indispensable : Blue exorcist. C’est l’oeuvre de la mangaka Kazue Kato. A l’âge de 19 ans, elle remporte le prestigieux prix Tezuka lors de sa 59e édition avec le manga Boku to Usagi. Neuf ans plus tard, elle débute sa série phare : Blue exorcist. Il est pré-publié dans le JUMP SQ. Les 22 tomes sont disponibles chez Kaze en France, et pour les plus impatient il est en simultrad sur l’application Manga+ en anglais. Les saisons 1 et 2 sont disponible sur Netflix. Sur ADN et Wakanim sont disponible la saison 2 et le film. Ce dernier est lui aussi disponible en DVD/Blue-ray chez Kaze.

Adopté dès son plus jeune âge par un exorciste de renom, Rin apprend un jour qu’il est le fils du mal incarné, quand son véritable père, Satan lui-même, apparaît pour l’emmener dans son monde. Mais impossible pour le jeune homme d’oublier tout ce qui lui a été enseigné jusqu’ici… Confronté à un adversaire invincible qui a consumé le seul homme à l’avoir jamais aimé, Rin fait alors le choix de combattre aux côtés des exorcistes, quitte à libérer, en dégainant l’épée de son père, la puissance démoniaque qui sommeille en lui !
Il apprend avec stupeur que son frère jumeau était au courant et qu’il est même fraîchement devenu professeur dans une école d’exorciste.

La série est vraiment bien fichue. Le seul hic c’est que la première saison qui compte 25 épisodes a été produite en 2011 bien avant que le manga ne termine son 1er arc. Du coup ils ont bien fait une fin, mais qui ne colle pas du tout avec celle du manga publie plus tard. Donc pour la saison 2 sorti en 2017, ils se sont dit pas de soucis, on va pas la refaire, on fait comme si les derniers épisodes n’existaient pas. Ils ont raccroché les wagons avec la 1er saison et ni vu ni connu je t’embrouille ! La second saison reprend donc l’intégralité de l’arc de Kyoto en 13 épisode. Mis à part ce petit soucis vraiment pas raccord, la série tabasse bien !

Les personnages sont ultra attachants en commençant par Rin et Yukio, les jumeaux nés de l’union d’une humaine et de satan. Chacun tente de s’accomplir malgré ce lourd passé. Yukio n’a pas les flammes de son frère, pourtant il met un point d’honneur  a devenir un exorciste émérite. La galerie de personnages secondaires et tout autant intéressante. Blue exorcist n’est pas un shonen basique où les batailles s’enchaînent juste pour le plaisir de voir des personnages se taper dessus. Il y a un vrai fond dans les actes de Rin et Yukio. C’est plus profond et l’auteure nous tient parfaitement en haleine. C’est vraiment ce qui m’a plu, c’est qu’il y a un vrai bon scénar derrière et qu’au fil de l’histoire ça s’étoffe sans jamais s’essouffler.

Ao no Exorcist est magnifiquement bien dessiné, et j’avoue dans la 1re saison le chara design a dû mal à suivre, mais dans la seconde c’est beaucoup mieux. C’est le studio A-1 Pictures qui s’est occupé des deux saisons et du film. L’équipe change d’une saison à l’autre et le film est carrément scénarisé par l’excellente Reiko Yoshida (Violet evergarden, Silent voice, Liz et l’oiseau bleu…) et réalisé par Atsushi Takahashi.

Core Pride d’Uverworld est un générique vraiment sympa que le suivant, Take Off de 2PM, n’arrivera pas à égaler. rookiez is Punk’d chante In My World. C’est le titre que le groupe a choisi en intro de son concert lors de leur venue en novembre 2018, mais je ne connaissais pas encore l’anime à ce moment là, mais je comprends mieux l’effet sur le reste du public. Wired Life de Meisa Kuroki est plus classique. Pour la seconde saison on retrouve le groupe Uverworld avec Itteki no Eikyou. J’ai moins pu écouter Kono Te de Rin Akatsuki car Netflix coupait trop vite le générique…

C’est mon amie Caroline qui me parlait depuis plusieurs mois du manga qu’elle adore. C’est pour cela que je me suis lancée dans l’anime et je n’ai pas regretté. J’adore cette série ! Je me suis aussi lancée dans le manga pour connaitre la suite. Blue exorcist est une excellente surprise. Anime, manga c’est vraiment du bon shōnen. 

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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