AnimeTV

Anime printemps 2020 : Wave, Listen to Me! / Born to be on air!

©2020Hiroaki Samura, KODANSHA /“Wave, Listen to Me! » Production Committee.

Wave, Listen to Me! est tiré du manga de Samura Hiroaki édité en France sous le nom de Born To Be On Air ! aux éditions Pika. l’auteur de L’Habitant de l’Infini explore ici une tout autre ambiance. La série compte six tomes et continue sa publication, de son côté l’anime fera 12 épisodes diffusés sur Wakanim.

Minare Koda, une jeune serveuse originaire de Sapporo, fait la rencontre dans un bar de Kanetsugu Matō, le directeur d’une station de radio locale. S’ensuit alors une conversation explosive sur les peines de cœur. Le lendemain, alors qu’elle est au travail, Minare entend ses diatribes de la veille à la radio. Matō avait secrètement enregistré les complaintes de Minare et les a diffusées sur les ondes. Cette dernière se retrouve alors à présenter ses plus plates excuses en direct. Ce moment de radio fait un carton et rapidement, on lui propose de présenter sa propre émission. C’est ainsi que débute l’histoire de cette présentatrice en herbe !

Namiyo Kiitekure © 2015 Hiroaki Samura by Kodansha Ltd.

Le manga de Hiroaki Samura est beaucoup moins connu que son précédent L’habitant de l’infini. Ce dernier a d’ailleurs bénéficié d’un anime un peu avant (Lire l’article). L’auteur a donc le vent en poupe !

Réalisé par le mythique studio Sunrice il est réalisé par Tatsuma Minamikawa, alors que c’est Shoji Yonemura qui s’est occupé de l’adaptation du scénario. Le charadesign de Takumi Yokota est très réussi. Quant aux musiques elles sont composées par Motoyoshi Iwasaki. La réalisation est très belle. De ce côté là on ne peut absolument rien lui reprocher car c’est vraiment bon. L’animation est fluide, il y a même un petit effet sur la peau qui ressemble un peu à ce que donne l’effet des illustrations couleurs du mangaka. Donc c’est vraiment, vraiment bien fait.

Wave, Listen to Me! est une série assez atypique, puis-ce que l’on plonge dans l’univers de la radio, un univers qu’on ne connait pas ou peu. Au Japon, il y a beaucoup de stations de radio locales et notre héroïne va entrer par la petite porte à 3h30 du matin grâce à sa gouaille et son bagout. Elle n’a pas sa langue dans sa poche et ça va s’entendre.

C’est assez étrange comme anime, car il n’y a pas vraiment de file rouge, c’est avant tous une tranche de vie, il n’y a pas de but ultime à la fin. La première scène c’est son passage radio, ensuite on revient en arrière pour savoir comment elle en est arrivée là. Mais du coup y a pas de suspense ou je ne sais quoi. Ce n’est pas non plus une romance, même si pas mal d’hommes gravitent autour d’elle. Ce qui m’a le plus intéresser c’est la palette très différente des femmes qui sont mises en avant dans l’anime. Des histoires différentes, mais toujours intéressantes pour ces seconds rôles. Le générique de fin « Pride » (fière) est totalement dans le ton.

Mon coup de cœur ne s’est produit qu’à l’épisode huit ! Voilà, c’est venu très tardivement, on se demande longtemps où veut en venir l’auteur. Je ne sais pas si c’est pareil pour le manga…

Wave, Listen to Me! est un anime atypique, je ne l’ai pas trouvé incroyable, mais je ne l’ai pas détesté non, plus. La preuve je continue de le regarder. Cependant il manque un petit quelque chose émotionnel qui aurait fait basculer la série vers quelque chose d’inoubliable…

Avis après visionnage

Wave, Listen to Me! / Born to be on air s’est aussi terminé alors que le manga est toujours en cours de publication au Japon. Au final, nous avons eu droit à des portraits très différents de femmes japonaises modernes et la découverte intéressante du monde de la radio. C’était sympa, même si je me suis souvent demandée où voulait en venir l’auteur. Si je n’ai pas détesté, je ne peux pas dire non plus que j’ai eu envie d’en savoir plus sur la tonitruante Minare. Un goût de trop peu ? Peut-être.

Tanja

Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis plus de 25 ans. Tombée très tôt amoureuse du Japon, elle est rédactrice depuis 1997 dans différents fanzines, magazines (Japan Vibes, Rock one), webzines (JaME, Journal du Japon) ainsi que sur son blog (Last Eve). Avec son groupe de visual kei français elle fait en 2004 la première partie de Blood premier groupe de vk à venir en France. En 2019, elle co-crée le podcast du BL Café pour parler de Boys' love aux plus grand nombre. Puis en 2022, elle intègre la team du Cri du mochi pour parler manga et anime généraliste sur Twitch.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.