Cinéma

Mute : du cyberpunk silencieux

Mute est un est un film de science-fiction germano-britannique coécrit et réalisé par Duncan Jones, sorti en 2018 en exclusivité sur Netflix. On lui doit MoonSource Code et Warcraft : Le Commencement. Le fils de David Bowie donne a son film une ambiance rappelant l’adaptation ciné de la dystopie de Philip K. Dick, un clin d’œil appuyé au film Blade Runner de Ridley Scott.

Dans un proche avenir, Leo est barman dans un Berlin en pleine ébullition. A cause d’un accident survenu dans son enfance, Leo perd l’usage de la parole et ne vit plus que pour sa séduisante petite-amie Naadirah. Quand elle disparaît sans laisser de trace, Leo se met à sa recherche et se retrouve dans les bas-fonds de la ville. Deux espiègles chirurgiens américains constituent les seuls indices qui le poussent à affronter ce milieu infernal afin de retrouver son amour.

Mute est un condensé de tout ce que Duncan Jones adore : le film noir, la science-fiction et Berlin. C’est vrai que ça change des Etats-Unis, c’est même assez exotique au final même pour du cyberpunk.
Là où les critiques ont la dent dur c’est au niveau du scénario. Si le fond est intéressant le développement est sujet à débat. Le film est lent, il n’y s’y passe pas grand chose, pourtant il y a de l’action mais il est assez prévisible au final. Et surtout on manque de détails qui nous auraient fait aimer cet univers aussi sombre soit-il. Alors oui il manque d’un éclair de génie qui aurait fait de cet hommage, un bel hommage. Mute se ferra oublier aussi vite qu’il aura été vu. Et c’est dommage tant le film de genre peut engendrer des mythes.

Le rôle principal est tenu par le Suédois Alexander Skarsgård, je ne l’avais vu que dans The Giver en 2014. Il est plutôt crédible même si peut-être il manque un peu empathie pour son personne de Léo. Le reste du casting est correct et la direction d’acteur sympathique. Il ne m’a pas laissez un souvenir impérissable.

Je n’ai pas été emballé plus que ça part Mute. Peut-être un peu long et manquant d’un je ne sais quoi qui m’aurait fait adhérer au personnage principal. On ne peut pas lui enlever qu’esthétiquement il soit très beau.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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