Cinéma

La course aux Dieux de L’enfant du mois de Kamiari

© Netflix – Liden Films

L’enfant du mois de Kamiari est le premier films d’animation de Toshinari Shinohe. et Tetsurô Takita disponible sur Netflix.

Synopsis

Un an après le décès de sa mère, une jeune fille apprend qu’elle doit traverser le Japon pour se rendre à une réunion annuelle de dieux sur les terres sacrées d’Izumo. Le temple d’Izumo se trouve dans la préfecture de Shimane au nord d’Hiroshima.

Vers les divinités et au de-là !

Premier film de Toshinori Shinohe il a imaginé l’histoire et s’occupe activement de la communication sur ce dernier. Il est aidé au scénario par Ryûta Miyake on lui doit plutôt des films d’horreur comme Ju-On: White Ghost ou des dramas du même type comme Deadstock, Gakko no Kaidan, mais aussi par Tetsuro Takida. Il nous plonge dans un conte fantastique sur le folklore japonaise. Izumo est la ville des divinités japonaises qui s’y rendent chaque année au mois d’octobre. Pour la nouvelle Idaten encore un peu jeune, elle va avec son premier périple grandir et acquérir la maturité qui pouvait encore lui manquer. Sa mission apporter les offrandes en provenance de tout le Japon au grand rassemblement annuel au Izumo Taisha.

Il est assisté sur l’animation par l’excellente animatrice Takana Shirai qui a bossé sur Haikyu!!, Mob Psycho 100 ou Bungo Stray Dogs. Le chara design est de Haruka Sagawa, elle avait déjà été au commande pour Happy-Go-Lucky Days que j’ai chroniqué il y a peu. Les chansons de l’anime sont toutes interprétées par la chanteuse miwa qu’on a déjà pu apprécier lors de divers concerts en France. Mon coup de cœur serait plus pour les décors que je trouve vraiment splendides que ce soit les temples, les villes ou la campagne japonaise.

Entre folklore et modernité

Le film est pas mal, si on connait un peu le folklore japonais on connait un peu tous les personnages. Parcours initiatique de Kanna on suit la jeune fille dans sa course pour surmonter la mort de sa mère et prendre son destin d’Idaten en main. Le lapin Shiro et le démon Yasha vont aussi l’aider dans cette tâche même si ce dernier n’était pas vraiment convaincu.
Après, rien de bien original. L’histoire très linéaire, est aussi très convenu, il manque sans doute un petit quelque chose à cette histoire. Elle est certes jolie, émouvante, mais bon, on reste un peu sur sa faim. Toutes les scènes sensées contenir un peu d’émotion, ne m’ont absolument tirées aucune larmes. Voilà, on s’amuse bien, c’est mignon, mais on n’a ni peur, ni émotion significative. Et l’animation aussi sympathique soit-elle n’a pas non plus d’effet « whaou » quand on la regarde.

L’enfant du mois de Kamiari est un film sympathique, mais qui hélas ne fait pas mouche. On ne s’ennuie pas, mais il manque l’étincelle qui aurait fait vibrer notre cœur. C’est loin d’être un mauvais film, bien au contraire, mais il est aussi définitivement oubliable.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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