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Anime printemps 2021 : Tokyo Revengers

Tokyo Revengers c’est l’excellent manga de Ken Wakui dont je vous ai déjà parlé lors de sa sortie (Article blog). Publié en français chez Glénat manga, c’est avec une certaine joie que j’ai appris son adaptation en anime. Il est disponible tous les samedis à 21h sur Crunchyroll.

Résumé

Takemichi Hanagaki n’a pas vraiment réussi sa vie. Il fait des petits boulots sans intérêt et lorsqu’il apprend que la seule petite amie qu’il ait jamais eue au collège, Hinata Tachibana, a été tuée par l’impitoyable gang Tokyo Manji-kai, il est anéanti.
Le lendemain, toujours sous le choc, il est poussé sur les rails de la gare lors d’un mouvement de foule. Mais Takemichi ne meurt pas et quand il se réveille, il est revenu douze ans en arrière. Il va ainsi retrouver ses meilleures années, mais aussi tenter de sauver celle qui l’aime et prendre sa revanche sur la vie..

Furyo et petite racailles

Les « furyos » se sont de petits délinquants. Le phénomène des gangs de furyo était très rependu dans les années 70/80. On les appelait aussi des yankees, ils pouvaient aussi être des Bôsôzoku lorsqu’ils font partie d’un gang à moto qui filent à toute allure et font beaucoup de bruit. Bon nombre de mangas, animes et autres films les ont mis en avant. Je pense bien entendu à Akira, GTO, Slam Dunk, Yu yu hakusho et j’en passe. C’est vraiment un poncif que l’on retrouve un peu partout avec même leur équivalent au féminin (Fruits basket, Zombieland Saga, Kimagure Orange road etc.).

Qu’est-ce qui fait que Tokyo revengers ça marche ?

Les mangaka n’ont jamais laissé tomber ce genre d’histoire. Mais elles n’avaient plus non plus le même aura. Ce qui va faire la différence entre Tokyo revengers et le reste, c’est sans aucun doute son histoire. Le manga est vraiment addictif, une fois plongé dedans c’est impossible de décrocher. Les rebondissements sont nombreux, et quand on pense que la quête de Takemichi prend fin, ce n’est pas du tout le cas.
En France, nous sommes au 12 tomes, un arc vient de se terminer, mais bien évidement j’attends la suite avec impatience car on ne se lasse pas. . Au Japon, vient de dépasser les 20 volumes. L’anime est un peu poussif au début car il faut mettre en place l’histoire, mais une fois la machine lancée c’est du bonheur en barre (et pas en barre de fer).

Le personnage de Takemichi est un loser, mais au fil des épisodes il va montrer son nouveau visage, et rejouer sa vie avec cette fois la ferme intention de la réussir pour celle qu’il aime. Les personnages secondaires sont tout aussi attachants que ce soit Draken ou Mikey, ils ont la classe.

L’équipe technique

Le studio LIDENFILMS s’est attelé à l’adaptation du manga, avec à la réalisation Kouichi Hatsumi (Blue Exorcist : Kyoto Saga) et au scénario par Yasuyuki Mutou. Chose peu courante, il y a deux personnes qui s’occupent du chara design : Kenichi Oonuki et Keiko Oota. Je ne vais pas vous citer tout de monde, mais le résultat est mieux que ce qu’on aurait pu s’attendre. Le premier trailer n’avait pas emballé tout le monde. Heureusement, nos craintes se sont envolés car la série est de bonne qualité. J’aime particulièrement l’effet de texture sur les borderies des costumes des Tokyo manji kai !

Les musiques sont composées par Hiroaki Tsutsumi que l’on connait pour l’excellente bande son de Dr Stone. Le générique de début, Cry baby, est du groupe incontournable ces des deux dernières années Higedan que je vous ai présenté sur le blog par le passé. Le titre, Koko de Iki wo shite, de eill est aussi très joli entre pop et R’n’b. Sans faute appréciable pour nos oreilles.

Le kanji « Manji » a été gommé de la version internationale, sans doute pour ne pas froisser les personnes qui le confonde avec la croix gammée. Il est dommage de devoir niveler par le bas, que des personnes sans cultures fassent la loi et qu’on les laisse faire par peur de bad buzz ou d’être cancelé…

L’anime a fait bondir les ventes du manga. Ce succès est totalement mérité. Tokyo Revengers est lui aussi un anime addictif, un des meilleurs titres de cette saison.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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